Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Après l’Espagne et la Suisse, la société de gestion spécialisée dans les ETF Tabula arrive sur le marché allemand. Dans un communiqué publiévendredi 23 août sur son site internet, l’opérateur boursier Deutsche Börse a annoncéque Tabula était désormais le 26e fournisseur d’ETF disponible sur Xetra, la bourse de Francfort. Dans un premier temps, un seul ETF de la société de gestion britannique sera disponible, le Tabula J.P. Morgan Global Credit Volatility Premium Index. Ce tracker reproduit la différence entre la volatilité réalisée et la volatilité implicite sur le marché des CDS (credit default swap). «Ce premier ETF de la gamme de Tabula agrandit la gamme des ETF obligataires disponibles sur Xetra et offre un nouvel accès au marché des CDS», s’est félicitéMartin Reck, responsable du cash market chez Deutsche Börse.
Les hedge funds dans le monde ont accusé au deuxième trimestre des rachats nets de 40 milliards de dollars, selon Eurekahedge. Cela constitue un ralentissement par rapport aux décollectes de 46,4 milliards de dollars du premier trimestre 2019 et de 94,7 milliards de dollars du dernier trimestre 2018. Sur le seul mois de juillet, les sorties nettes se sont élevées à 12,1 milliards de dollars. L’indice Eurekahedge Hedge Fund était en hausse de 0,62 % en juillet, ce qui porte la performance depuis le début de l’année à 6,48 %. Près de 30,8 % des gérants de hedge funds de l’indice ont enregistré des gains à deux chiffres sur les sept premiers mois de l’année. Les encours des hedge funds dans le monde à fin juillet ressortent à 2.293 milliards de dollars.
Selon les chiffres publiés ce 21 août par la Caisse des Dépôts, la collecte du Livret A au titre du mois de juillet 2019 s’est établie à 1,44 milliardd’euros, contre 510 millions au mois de juin. Depuis le début de l’année, la collecte cumulée sur le Livret A a atteint 13,01 milliards d’euros. Les encours totaux du Livret A (tous guichets confondus) se montent à 296,8 milliards. De son côté, leLivret de développement durable et solidaire (LDDS) a enregistré une collecte nette positive de 460 millions d’euros en juillet, contre 120 millions en juin. La collecte cumulée après 7 mois s’est établie à 3,26 milliards d’euros. Les encours totaux du LDDS atteignent désormais 110,9 milliards. Sur les sept premiers mois de l’année, la collectesur les deux livret réglementés s’élève donc,en cumulé, à 16,26 milliards d’euros et l’encours total sur les deux produits atteint 407,7 milliards d’euros à fin juillet 2019. «Le mois de juillet est logiquement un mois de bascule pour le Livret A. En effet, si le premier semestre est, en règle générale, porteur pour le produit d’épargne le plus répandu de France, le second l’est moins en raison de l’accumulation des dépenses : vacances, rentrées scolaires et universitaires, fêtes de fin d’année.», a commenté dans un communiquéPhilippe Crevel directeur du Cercle de l’Épargne, rappelant que cette collecte s’explique en partie par le versementde 2,5 milliards d’euros deréductions d’impôt au titre de l’exercice 2018, dont près de3 millions de contribuables ont bénéficié.
La Bourse de New York a clôturé en hausse mercredi, les bons résultats d’entreprises publiés dans le secteur de la distribution permettant d’apaiser les craintes de ralentissement de l'économie américaine. L’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,9%, à 26.202,73 points, le S&P 500 a pris 0,8%, à 2.924,43 points, et le Nasdaq Composite s’est adjugé 0,9%, à 8.020,21 points. Le marché a peu réagi aux minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale. Les déclarations de Donald Trump au sujet de possibles baisses d’impôts pour soutenir la croissance ont été bien accueillies par les investisseurs, mais le président américain a fait machine arrière mercredi.
En juillet 2019, les investisseurs en Suisse ont confié 1168,3 milliards de francs à l’industrie de la gestion d’actifs, contre 1149,9 milliards en juin (+1,6%), selonlesstatistiques de la Swiss Fund Data SA et Morningstar publiés ce 20 août. «La majorité des bourses concernées étaient également positives en juillet.Les taux de croissance des marchés d’actions n’étaient toutefois pas aussi prononcés que le mois précédent. Le marché suisse des fonds s’est développé en conséquence. La tendance des flux de trésorerie nets s’est également poursuivie. Pour la première fois depuis longtemps, plus de ressources ont été investies dans des fonds d’actions que retirées. Les fonds du marché monétaire se situent toutefois en tête des apports, ce qui est un signe clair de prudence des investisseurs», a indiqué dans un communiqué Markus Fuchs, directeur de la Swiss Funds & Asset Management Association SFAMA. Les afflux de trésorerie nets ont représenté 4,4 milliards en juillet 2019. Ce sont lesfonds du marché monétaire qui ont attirés le plus de capitaux (2,2 milliards). Les fonds en actions (1,2 milliard) et obligataires (1,1 milliard) ont progressé de manière significative. Des désinvestissements n’ont été enregistrés que dans deux catégories de fonds, ceci à un niveau modeste : les fonds de placements alternatifs (-336,4 millions de francs) et la catégorie «autres fonds» (-18,8 millions). Le palmarès des catégories de fonds les plus prisées n’a en revanche subi aucun changement: fonds en actions 41,90%, fonds obligataires 31,58%, fonds stratégiques de placement 11,20%, fonds du marché monétaire 8,87%. Évolution du marché suisse des fonds (en millions de CHF) Source : SFAMA
Les fonds investis en actions chinoises ont subi des rachats de 2,9 milliards de dollars sur le mois s’achevant mercredi dernier, rapporte le Financial Times. Cela intervient alors que les inquiétudes sur la croissance et la guerre commerciale pèsent sur les actions chinoises. Les sorties des fonds et ETF investis en actions chinoises A ont été les plus fortes depuis début 2017. La décollecte a atteint 5,9 milliards de dollars depuis le début de l’année, selon EPFR Global. Et ces données ne captent pas les récentes sorties des fonds sur les marchés émergents, qui sont pour nombre d’entre eux lourdement exposés à la Chine.
La Bourse de New York a fini en hausse lundi, prolongeant son rebond de vendredi, encouragée par des signes de la volonté de l’Allemagne et de la Chine de relancer leur économie, tandis que les valeurs technologiques ont été soutenues par un certain regain d’optimisme sur les relations commerciales sino-américaines. L’indice Dow Jones a gagné 249,03 points, soit 0,96%. Le S&P-500 a pris 34,25 points, soit 1,19%. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 105,68 points (+1,34%).
L’Europe a 70 % de risques de plonger dans la récession, estime Mohamed El-Erian, conseiller économique en chef d’Allianz, dans une interview exclusive à Financial News. Le Royaume-Uni, l’Italie et l’Allemagne sont «paralysés» par des problèmes domestiques. «Les cinq économies majeures en Europe sont toutes distraites par leurs propres problèmes», indique Mohamed El-Erian, qui cite aussi la France et l’Espagne. «Presque rien n’est fait. Aucune politique pro-croissance n’émerge de ces pays».
La multiplication des risques, et surtout la crainte d’une récession mondiale, a de nouveau porté la semaine passée les achats de fonds obligataires. A 16 milliards de dollars de souscriptions, la classe d’actifs enregistre la quatrième plus importante collecte hebdomadaire de son histoire, selon BoA Merrill Lynch, reprenant les données d’EPFR. Les obligations corporate investment grade ont collecté 10,7 milliards et les emprunts d’Etat 4,7 milliards. En Europe, à plus de 7 milliards, la collecte a même été la deuxième la plus importante, avec 24 semaines consécutives de souscriptions. A l’inverse, les actifs risqués ont été délaissés. Les dettes émergentes ont le plus souffert avec 1,1 milliard de sorties.
Les ETF et ETP cotés en Europe ont enregistré en juillet leur 58ème mois consécutif de collecte nette, avec 18,55 milliards de dollars, montrent les dernières statistiques d’ETFGI. Les encours ont ainsi atteint un niveau record de 910,34 milliards de dollars fin juillet, en hausse de 1,1 % par rapport à juin. Depuis le début de l’année, la collecte nette sur ces produits est de 62,74 milliards de dollars. Les ETF/ETP actions ont vu entrer 9,97 milliards de dollars sur le mois, portant la collecte depuis le début de l’année à 16,67 milliards de dollars. C’est moins que les 24,51 milliards de dollars enregistrés un an plus tôt. Les ETF obligataires ont pour leur part enregistré une collecte nette de 6,57 milliards de dollars. Cela porte le solde à +38,33 milliards de dollars depuis janvier, ce qui est considérablement supérieur aux 8,48 milliards de dollars constatés sur la période correspondante de 2018. Fin juillet, le secteur européen rassemblait 2.336 ETF et ETP de 68 fournisseurs cotés sur 30 Bourses de 23 pays.
La Bourse de New York a nettement rebondi mardi en réaction au report de septembre à mi-décembre de certains des droits de douane américains de 10% sur des produits importés de Chine. Après une ouverture dans le rouge, les indices se sont vivement redressés à l’annonce de ce délai de plus de trois mois, qui donnera du temps aux négociations commerciales tout en limitant les répercussions du conflit sur les consommateurs américains à l’approche des fêtes de Noël. L’indice Dow Jones (DJIA) s’est adjugé 1,6%, à 26.279,91 points, l’indice élargi S&P 500 a avancé de 1,5%, à 2.926,32 points, et le Nasdaq Composite a gagné 2%, à 8.016,36 points.
Les actifs du secteur britannique des sociétés d’investissement ont dépassé la barre des 200 milliards de livres pour la première fois, atteignant un record de 200,3 milliards de livres le 31 juillet 2019, selon une étude de l’Association of Investment Companies. Les actifs ont doublé en six ans et demi. Ils étaient à 100 milliards de livres en janvier 2013. Près de la moitié de la croissance sur cette période (46 %) est venue de sociétés d’investissement spécialisées dans les actifs alternatifs. Elles avaient 80,3 milliards de livres d’encours le 31 juillet 2019, contre 34,7 milliards le 31 janvier 2013 (+132 %). L’Association of Investment Companies a été fondée en 1932 pour représenter les intérêts du secteur des trusts. Aujourd’hui, l’AIC représente une grande diversité de sociétés d’investissement fermées, dont les trusts de capital investissement.
La Bourse de New York a clôturé en baisse lundi, alors que la crise politique s’est intensifiée à Hong Kong et que les tensions commerciales entre Washington et Pékin restent vives et alimentent les craintes pour la croissance. Le Dow Jones (DJIA) a perdu 1,5%, à 25.896,44 points, freiné par les valeurs bancaires dans le sillage d’une nouvelle érosion des taux obligataires. Le S&P 500 a reculé de 1,2%, à 2.882,44 points, de même que le Nasdaq Composite, à 7.863,41 points. Reflétant la montée des craintes pour la croissance, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a touché un point bas depuis octobre 2016, à 1,640% contre 1,731% vendredi.
Les fonds commercialisés en Suède ont enregistré en juillet des souscriptions nettes de 12,9 milliards de couronnes suédoises, soit 1,2 milliard d’euros, selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds d’investissement Fondbolagens Förening. Il s’agit de la plus forte collecte mensuelle depuis le début de l’année. Près de la moitié de la collecte a été réalisée sur des fonds actions, qui ont engrangé 6,1 milliards de couronnes suédoises (569 millions d’euros). Les fonds obligataires ont drainé 3,5 milliards de couronnes (327 millions d’euros) et les fonds diversifiés, 2,6 milliards de couronnes (243 millions d’euros). Depuis le début de l’année, les fonds suédois affichent une collecte de 40,9 milliards de couronnes, soit 3,8 milliards d’euros, portée par les fonds actions (+28,3 milliards de couronnes ou 2,6 milliards d’euros) et les fonds obligataires (+27,2 milliards de couronnes ou 2,5 milliards d’euros). A fin juillet, les encours des fonds vendus en Suède ressortaient à 4.737 milliards de couronnes, soit 442 milliards d’euros, dont 60 % en fonds actions.
Les bénéfices des sociétés de gestion européennes devraient chuter d’environ 6 % cette année, selon une étude de Prometeia citée par le Financial Times fund management. Les bénéfices du secteur vont se réduire de 79 milliards d’euros en 2018 à 74 milliards d’euros cette année. Prometeia prédit que les flux nets dans les fonds européens vont diminuer de 94,8 milliards d’euros à 46,2 milliards. Les marges bénéficiaires, en tant que part des actifs, devraient rétrécir de 79 points de base à 72 points de base.