Cboe Europe a ouvert à Amsterdam sa plate-forme qui doit permettre aux investisseurs de l’Union européenne de négocier toutes les actions de sociétés européennes, que le Brexit ait lieu fin octobre ou pas. Depuis lundi, Cboe Amsterdam a commencé à accepter les échanges d’informations concernant des négociations de gré à gré, hors carnet d’ordres, pour plus de 1,3 milliard d’euros de transactions signalées, essentiellement sur des échanges d’actions cotées à Paris. L’opérateur boursier établi à Londres avait demandé l’autorisation d’exploiter sa plate-forme dans la capitale néerlandaise afin de répondre aux besoins de ses clients dans le cadre d’un Brexit sans accord ni nouveau cadre réglementaire ou équivalence boursière entre les régulateurs : après octobre, Cboe ne pourrait alors échanger sur sa plate-forme britannique accessibles aux membres agréés outre-Manche que des actions britanniques et certaines actions européennes listées là-bas, a rappelé Mark Hemsley, président de Cboe Europe au Financial Times. Le Royaume-Uni doit encore fournir une liste de ces actions européennes qui pourraient seulement s’échanger à Londres pour les investisseurs britanniques.