Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
La banque privée ABN Amro a annoncé un changement important de son allocation globale, passant les actions de «neutre» à «sous-pondéré». «Ces changements ont rendu notre portefeuille actions plus défensif et moins dépendant de la croissance économique», a indiqué dans un communiquéRichard de Groot, responsable des investissements chez ABN Amro. À l’inverse, les positions sur l’obligataire ont été augmentées au sein des portefeuilles avec une préférence allant aux coupons émis par les entreprises. La banque a également annoncé qu’elle avait vendu ses positions sur l’or, ayant atteint plus tôt que prévue son objectif de cours. Elle explique la hausse du métal précieux par «des faibles taux d’intérêts et le retour des programmes de rachat d’obligations». Côté secteur, la santé a les faveurs du gestionnaire de fortune néerlandais, passant de neutre à sur-pondéré, alors que l’industrie passe de neutre à sous-pondéré.
Alors que deux fronts judiciaires font régulièrement la Une des médias espagnols -les créances de Banco Popular et le remboursement par le fisc espagnolde centaines d’investisseurs étrangers suite à une taxation injuste sur les dividendes touchés en Espagne - une troisième affaire émerge. Celle-ci toucheune décision prise par le gouvernement de l’ex-premier ministre Mariano Rajoy, comme le rapporte El Confidencial. En l’occurrence, celle prise en 2012 de couper les subventions de l’Etat espagnol auxprojets d'énergies renouvelables afin d 'économiser 160 millions d’euros par an. Selon El Confidencial, cette décision a fait l’objet de 45 recours au sein de différentes instances internationales. Douze des 45 recours ont déjà été clôturés et neuf d’entre euxont vu l’Etat espagnol perdre face à des fonds d’investissement. L’Espagne a ainsi été condamnée à payer près de752 millions d’euros en guise de compensation eta dû régler une facture d’au moins 22,5 millions d’euros de frais d’avocats de parties adverses d’après le média espagnol. Le dernier cas d’arbitrage défavorable en date pour le gouvernement hispanique l’opposait à des fonds d’investissement de Deutsche Bank lui réclamant 441 millions d’euros. L’Espagne doit encore attendre les décisions de 34 procédures d’arbitrage portant sur la suppression des subventions d’Etat aux projets d'énergies renouvelables. El Confidencial indique qu’en cas de jugements défavorables dans ces procédures, l’Etat espagnol pourrait payer plus de 8,1 milliards d’euros.
Le fonds phare de Bridgewater, Pure Alpha, a réalisé une perte de 4,9 % YTD à fin juin en raison d’une mauvaise anticipation du rebond des marchés actions, rapporte le Financial Times. Dans le même temps, leFTSE All-World equity index augmentait de 15 %. Le fonds de lasociété de hedge funds fondée par Ray Dalio a enregistré l’un de ses pires premier semestre depuis 20 ans. L’année 2018 avait pourtant bien terminée puisque le fonds avait enregistré une performance positive de 14,6 % nets, capitalisant parfaitement sur la volatilité des marchés.
Selon une étude publiée par BME, l’opérateur de la bourse espagnole, les investisseurs résidant hors d’Espagne détenaient 48,1% des actions en Espagne fin 2018. Les institutions non-financières disposaient de 20,5% du marché des actions espagnoles tandis que les ménages représentaient 17,2% des détenteurs d’actions. Les fonds d’investissement, assureurs et autres fonds de pension locaux, ne formaient seulement que 7,9% des investisseurs en actions espagnoles à fin 2018 selon BME, en hausse néanmoins par rapport à l’année précédente. Enfin, les administrations publiques locales détenaient 3,33% des actions espagnoles et les banques, banques d'épargne incluses,3%.
En juin 2019, les encours des fonds suisses se sont établis à1153,0 milliards de francs suisses, contre 1133,3 milliards un mois plus tôt.Les afflux de trésorerie nets ont représenté 3,5 milliards de francs suisses en juin 2019. Avec 6,8 milliards de francs de flux entrants, ce sont lesfonds obligataires qui se placent en tête de la collecte. Les sorties les plus importantes ont été enregistrées dans les fonds en actions (-2,9 milliards de francs), suivis de peu par les fonds de placements alternatifs (-283,5 millions de francs). Le palmarès des catégories de fonds les plus prisées n’a en revanche subi aucun changement : fonds en actions 41,67%, fonds obligataires 31,97%, fonds stratégiques de placement 11,29%, fonds du marché monétaire 8,64%. «Après la baisse du mois précédent, les bourses étaient de nouveau dans la fourchette positive en juin et les marchés boursiers concernés ont enregistré des gains importants en partie. Le marché suisse des fonds de placement a réalisé une croissance conforme. Pour solde après quelques mois de sorties nettes de trésorerie, plus d’argent a été investi que retiré dans les fonds de placement. Pour les fonds en actions, toutefois, les investisseurs se sont montrés toujours prudents. Cette catégorie de fonds a enregistré les désinvestissements les plus élevés», a indiqué dans un communiquéMarkus Fuchs, directeur de la Swiss Funds & Asset Management Association (SFAMA).
L’appétit pour les fonds obligataires se poursuit au niveau mondial, selon les derniers chiffres hebdomadaires publiés par l’enquête de Bank of America Merrill Lynch Global Research. Durant la semaine se terminant au 17 juillet, les flux entrants nets se sont élevés à 12,1 milliards de dollars, signant ainsi une vingt-huitième semaine de collecte positive pour les fonds obligataires. Les fonds investis sur les actions, qui avaient très modestement collectés la semaine précédente (+600 millions de dollars), ont renforcé leurs souscriptions positives avec une collecte nette de 6,2 milliards de dollars, toujours portée par les ETF, les fonds actions traditionnels étant délaissés de quelque 8,2 milliards net. Les fonds en actions américaines en sont encore les principaux bénéficiaires (+5,3 milliards) quand les fonds en actions européennes et japonaises décollectent respectivement 2,5 milliards et 200 millions. Les analystes de Bank of America ML notent que les souscriptions dans les fonds obligataires depuis le début de l’année s’inscrivent à un record de 455 milliards de dollars, laissant à penser que «le risque de positionnement est lié aux obligations et non aux actions ou aux matières premières». «La tendance haussière relative des actifs promettant «rendement» et «croissance» est devenue de plus en plus extrême à mesure que la capitulation de la Fed envers Wall Street s’est intensifiée en 2019", notent les analystes. L’hémorragie des fonds actions (avec des rachats au premier semestre de 151 milliards de dollars) a cessé grâce à 11 milliards de dollars d’entrées au cours des six dernières semaines. Mais les souscriptions profitent uniquement aux fonds en actions américaines (22 milliards de dollars au cours des 6 dernières semaines).
Une étude publiée par Liquidnet sur la fin de l’équivalence boursière entre l’Europe et la Suisse et l’entrée en vigueur de l’obligation de négocier les actions suisses sur une plate-forme locale depuis le 1er juillet confirme que le grand gagnant est, dans l’immédiat, la principale bourse, SIX Swiss Exchange. Le nombre moyen de transactions y a progressé de 110.000 à environ 150.000 exécutions par jour sur son carnet d’ordres transparent, et les montants notionnels exécutés de 437 à environ 550 millions de dollars par jour. Les spreads sur les actions suisses se sont légèrement écartés, mais le phénomène pourrait être inversé en cas de Brexit sans équivalence avec l’Europe.
La plateforme en ligne d’investissement immobilier commercial BrickVest, installée à Londres, vient d’ouvrir sa première filiale en France. Dénommée BrickVest REIM SAS, la société a reçu l’agrément AMF et bénéficie désormais du passeport européen. Basée à Nice, la société doit permettre à BrickVest de continuer à fournir ses services de gestion d’investissements immobiliers et de liquidité à ses membres à travers l’Europe après le Brexit. Une antenne commerciale à Paris a également été ouverte. BrickVest REIM sera dirigée par Rémi Antonini, directeur général en charge de l’activité de gestion des investissements, et David Mounou, directeur général délégué, en charge des opérations. Emmanuel Lumineau, fondateur et dirigeant de Brickvest, est président de la société. La gamme de fonds immobiliers commerciaux sera distribuée auprès d’investisseurs professionnels, de family offices et d’investisseurs institutionnels. BrickVest a par ailleurs créé BrickVest Technology Europe, une société dédiée à la recherche et au développement technologique pour développer des solutions Fintech pour ses plateformes en ligne européennes et ses partenaires internationaux.
Les risques d'un «no deal» s'accroissent. Les professionnels des marchés appellent à des éclaircissements sur la compensation et l’obligation de trading.
Les indices de la Bourse de New York ont terminé mardi en repli. L’indice Dow Jones a cédé 23,53 points, soit 0,09%. Le S&P-500, plus large, a perdu 10,26 points, soit 0,34%. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 35,39 points (0,43%). Donald Trump a pesé sur la tendance en jugeant mardi que le chemin était encore long vers un accord commercial avec la Chine et en se disant prêt à taxer pour 325 milliards de dollars (290 milliards d’euros) de produits chinois supplémentaires si nécessaire. Dans l’actualité des entreprises, les résultats publiés mardi par trois banques américaines ne sont pas mauvais en soi mais deux d’entre elles, JPMorgan Chase et surtout Wells Fargo, ont fait état de pressions sur leurs marges (lire par ailleurs).
Par NewsManagers. - Faut-il y voir le prélude à un véritable retour sur les actifs risqués ? Durant la semaine au 10 juillet, les fonds actions ont attiré 0,6 milliard de dollars, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch . Un événement rare ces derniers mois. Comme presque toujours, les ETF actions collectent (+5,3 milliards de dollars) d’un côté tandis que les fonds traditionnels affichent des sorties (- 4,6 milliards de dollars) de l’autre côté, selon l'étude qui reprend des données du spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. En attendant la confirmation du retour de ce retour sur les actions, force est de constater que depuis le début de l’année, les fonds actions ont subi des sorties nettes de quelque 150 milliards de dollars alors que les fonds obligataires affichent des entrées nettes de 242 milliards de dollars.
Dans sa lettre aux investisseurs portant sur l’allocation du deuxième trimestre 2019, le président et directeur des investissements de Bestinver, Beltrán de la Lastra, a déclaré qu’il aimerait que tous les gestionnaires d’actifs prennent la liquidité au sérieux. Selon lui, cela améliorerait le secteur, suggérantque les récents gros titres sur les positions illiquides de certains gestionnaires (Woodford, H2O, GAM) montraient le désalignement des intérêts entre le gestionnaire et l’investisseur. «Cela fera bientôt 5 ans que j’ai rejointBestinver, après presque 20 ans passés à Londres (chez JP Morgan, ndlr). L’une des choses qui a le plus retenu mon attention à cette époque est le manque d’importance, voire le dédain avec lequel certains dirigeants gèrent le risque d’illiquidité en Espagne. Pour moi, cela a toujours été un élément fondamental de la gestion des risques. Indiquez clairement que les sociétés dans lesquelles nous investissons doivent maintenir un profil de liquidité cohérent avec celui du fonds. Investir dans des sociétés où nous pouvons avoir une allocation élevée et disproportionnée de la capitalisation totale peut avoir des effets indésirables sur la rentabilité de nos portefeuilles, à la fois au moment de la construction des positions (poussant leurs prix à la hausse) et surtout au moment présent (avec des prix à la baisse). Des exemples tels que Woodford au Royaume-Uni nous rendent encore plus attachés à la gestion de l’illiquidité, qui, comme je le disais, est et a été une partie fondamentale de notre processus d’investissement», a expliquéBeltrán de la Lastra dans sa lettre aux investisseurs.
La CEDH a jugé que les pouvoirs de l’AMF étaient assimilables à ceux des juridictions pénales, Ainsi une infraction boursière ne peut pas être doublement réprimée sur le plan administratif et pénal
BDL Capital Management lance le premier fonds protégé labellisé ISR et exposé à hauteur de 30 % aux marchés , Le processus de gestion s’appuie sur la recherche interne pour les critères financiers et mêle recherche interne et externe sur l’ISR
Les fonds actions commercialisés en Suède ont enregistré en juin des souscriptions nettes de 7,7 milliards de couronnes suédoises, soit 727 millions d’euros, selon les dernières statistiques de Fondbolagens Förening, l’association suédoise des fonds. La collecte s’est surtout portée sur les fonds d’actions suédoises (5,4 milliards de couronnes ou 510 millions d’euros) et les fonds d’actions monde (8,5 milliards de couronnes ou 803 millions d’euros). Sur les six premiers mois de l’année, ces fonds actions enregistrent des souscriptions nettes de 22,2 milliards de couronnes, soit 2 milliards d’euros. Les fonds obligataires ont dans le même temps drainé 3,9 milliards de couronnes en juin, soit 368 millions d’euros, et 23,7 milliards de couronnes (2,24 milliards d’euros) sur le premier semestre. Au total, en juin, les fonds vendus en Suède, toutes catégories confondues, affichent une collecte de 3,9 milliards de couronnes (368 millions d’euros). Depuis le début de l’année, ils lèvent 28,1 milliards de couronnes (2,65 milliard d’euros). A fin juin, l’encours des fonds commercialisés en Suède ressort à 4.631 milliards de couronnes suédoises (438 milliards d’euros), dont 59 % gérés en fonds actions.