Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
L’assurance-vie a collecté 1,9 milliard d’euros en mai 2019, selon des chiffres provisoires délivrés par la Fédération française de l’Assurance (FFA). Il s’agit d"une baisse de 44% par rapport au mois précédent où la collecte sur le marché français était de 3,4 milliards d’euros. C’est son plus faible mois depuis le début de l’année. La collecte nette s'établit à 13,1 milliards d’euros depuis janvier (10,2 milliards d’euros sur la même période en 2018). La FFA précise que le montant des cotisations collectées par les sociétés d’assurances au cours des cinq premiers mois de 2019 est de 62 milliards d’euros (60 milliards d’euros sur la même période en 2018). Les versements sur les supports unités de compte représentent 14,6 milliards d’euros, soit 23 % des cotisations. Les prestations versées par les sociétés d’assurances sur la même période s'élèvent à 48,9 milliards d’euros. L’encours des contrats d’assurance-vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à 1739 milliards d’euros à fin mai 2019, en progression de 2 % sur un an. Collecte mensuelle de l’assurance-vie en 2019 (FFA)
Les plans d’épargne individuels italiens ont enregistré en mai une décollecte recordde 90 millions d’euros, selon l’Observatoire PIR de Plus24, le supplément hebdomadaire d’Il Sole, qui collecte les données de 18 PIR sur les 72 produits existant. Depuis le début de l’année, ces fonds voient sortir 200 millions d’euros. Parmi les PIR ayant subi le plus de sorties figure l’ETF de Lyxor FTSE Italia Mid Cap PIR, qui a subi des dégagements de 14,4 millions d’euros sur 200 millions d’encours.
Le gouvernement suisse s’est dit prêt lundi à interdire aux plates-formes boursières de l’Union européenne de négocier des actions suisses, intensifiant le conflit qui l’oppose à Bruxelles sur la ratification d’un traité de partenariat. Cette menace intervient en représailles à la décision de l’UE de ne pas étendre le régime d'équivalence qui permet aux opérateurs boursiers suisses d’avoir un accès direct aux investisseurs de l’UE, et qui prend fin au 1er juillet. En réponse, le gouvernement suisse a indiqué qu’il supprimerait la reconnaissance des opérateurs boursiers de l’UE à partir de lundi prochain.
Le conseil d’administration de France Invest (association des investisseurs pour la croissance) a annoncé lundi la nomination d’Alexis Dupont au poste de directeur général. L’intéressé est conseiller en charge des services financiers à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union Européenne à Bruxelles depuis 2017. Il contribue à la défense des positions françaises dans la négociation de textes portant sur l’Union des marchés de capitaux, la stabilité financière ou la finance verte. Précédemment, il travaillait à la direction générale du Trésor comme adjoint au chef du bureau Épargne et Marchés Financiers, responsable du secteur de la gestion d’actifs. Alexis Dupont a débuté sa carrière en 2010 à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), en tant que commissaire-contrôleur des assurances, avant d’y être nommé en 2013 chef du pôle quantitatif du service des affaires internationales assurance où il a pris part aux travaux de finalisation et de mise en œuvre de la directive européenne Solvabilité 2.
Les fonds d’investissement en actions ont enregistré leur plus forte collecte hebdomadaire depuis mars 2018 sur la semaine se terminant au 19 juin, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch, qui se base sur les données du fournisseur EPFR. Ils ont ainsi engrangé 14,4 milliards de dollars d’argent frais, grâce essentiellement aux fonds investis sur les actions américaines (+17,8 milliards de dollars). Les fonds d’actions européennes ont continué eux de décollecter avec des rachats nets de 3,5 milliards de dollars. Les auteurs de l'étude notent qu’il s’agit de la soixante-cinquième semaine de décollecte sur les 67 dernières. Les fonds en actions émergentes n’ont pas eu non plus de succès avec 1,7 milliard de rachats. La préférence des investisseurs va de nouveau aux fonds obligataires avec une vingt-quatrième semaine consécutive de souscriptions nettes, à hauteur de 8,2 milliards de dollars. «Il n’y a pas de conviction sur la trajectoire de l'économie, des résultats des entreprises, des actions, de la guerre commerciale, mais tout le monde pense que les taux vont encore baisser», notent les auteurs de l'étude.
Le gouvernement suisse s’est dit prêt lundi à interdire aux plates-formes boursières de l’Union européenne de négocier des actions suisses, intensifiant le conflit qui l’oppose à Bruxelles sur la ratification d’un traité de partenariat. Cette menace intervient en représailles à la décision de l’UE de ne pas étendre le régime d'équivalence qui permet aux opérateurs boursiers suisses d’avoir un accès direct aux investisseurs de l’UE, et qui prend fin au 1er juillet.
RECORD Pour la première fois en plus de trois mois, les fonds actions ont enregistré une collecte nette positive hebdomadaire de 3,2 milliards de dollars dans le monde, selon EPFR. Cela n’efface pas les rachats de 152 milliards de dollars depuis le début de l’année. Néanmoins, l’activité des fonds ne représente qu’une partie du marché, nuance Cyrille Collet, directeur de la gestion actions quantitatives chez CPR AM. Les intervenants sont nombreux, avec des tailles significatives. C’est le cas des hedge funds, et plus particulièrement de la gestion systématique, qui avaient été acheteurs d’actions jusqu’à début mai pour un montant de 400 milliards de dollars. Plus encore, sur le marché américain, ce sont les entreprises qui soutiennent le marché au travers des rachats d’actions. Ces derniers ont atteint 811 milliards de dollars l’an dernier. Record qui devrait être dépassé cette année à 940 milliards. Conjugués aux dividendes, cela représente près de 1.400 milliards de retour aux actionnaires. C’est l’équivalent du volume traité sur le S&P 500. Un soutien de poids.
Tikehau Capital a annoncé le lancement mardi d’une augmentation de capital d’un montant compris entre 800 et 875 millions d’euros. Réalisé au prix unitaire de 22 euros par titre, l’appel de fonds se fait sans droit préférentiel de souscription pour les actionnaires. Le groupe d’investissement et de gestion d’actifs précise avoir reçu des engagements de souscription pour un montant total de 528 millions d’euros. L’opération, qui servira à financer la prochaine phase de son développement, pourra être portée à un montant maximum de 1 milliard d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension.
Le pacte d’actionnaires de référence d’Euronext, qui détient quelque 23% de son capital, a été reconduit pour deux ans, a annoncé l’opérateur boursier paneuropéen. Ce pacte comprend la banque néerlandaise ABN Amro (0,55%), la Caisse des dépôts (8%), la chambre de compensation Euroclear (8%), la Société fédérale de participations et d’investissement (4,5%), et BNP Paribas (2,22%) pour un total de 23,27% du capital d’Euronext, a précisé dans un communiqué le groupe. Le nouveau pacte court désormais jusqu’au 19 juin 2021. Vendredi dernier, la Caisse des dépôts (CDC), bras financier de l’Etat français, avait annoncé son renforcement au capital pour atteindre 8%.
La directrice générale d'Engie s'étonne que les investisseurs ne fassent pas davantage pression sur les entreprises pour qu'elles soient plus vertueuses.
La société de gestion Amethis a annoncé ce lundi 17 juin la clôture du fonds Amethis II, avec une levée de fonds supérieure aux objectifs, à 375 millions d’euros. Le gestionnaire de fonds d’investissement dédié aux investissements responsables à long terme en Afrique visait 300 millions d’euros. Soutenue par Edmond de Rothschild, la société a su obtenir la confiance de plus de 70 investisseurs d’Europe et d’Afrique. Amethis gère par ailleurs deux autres fonds, Amethis Fonds I (Panafricain, 250 millions d’euros) et Amethis Maghreb Fonds I (Afrique du Nord, 75 millions d’euros), et conseille Amethis West Africa (Afrique de l’Ouest, 45 millions d’euros).
Environ un tiers des signataires des Principes pour l’investissement responsable placés sur une liste de surveillance risquent d’être exclus l’an prochain, a appris le Financial Times fund management. L’an passé, les PRI ont placé 180 signataires sous surveillance après un audit montrant qu’ils ne respectaient pas des critères minimaux d’investissement responsable. L’organisation a donné deux ans à ces acteurs pour relever leur niveau de jeu. Les PRI indiquent que 88 membres de cette liste de surveillance ont fait des progrès et respectent désormais les exigences minimales cette année. 42 signataires sont aussi en bonne voie pour être au niveau en 2020. Toutefois, 50 groupes représentant 1.000 milliards de dollars d’encours n’ont pas procédé à des améliorations et risquent d’être exclus. Les PRI ont refusé de les nommer. La région avec le plus grand nombre de retardataires est l’Europe, qui accueille aussi le plus grand nombre de signataires.