Nos articles d'actualité et d'analyse sur les principales campagnes lancées par des actionnaires activistes (Elliott, Amber, Third Point, Trian Partners, Cevian, TCI etc.) sur des entreprises cotées en Bourse.
L’action Wendel a clôturé hier en baisse de 9,73%, à 129,9 euros, les investisseurs s’inquiètant de l’impact de la baisse de la devise nigériane sur le groupe d’infrastructures télécoms IHS, détenu à 21,3% par la société d’investissement. «La direction de Wendel a évoqué une baisse de 20% de la devise nigériane lors d’une réunion avec les analystes. On ne connaît pas l’exposition d’IHS à cette monnaie mais visiblement il y a une réaction des actionnaires», indique Mikaël Jacoby, responsable trading Europe continentale chez Oddo BHF. «IHS était supposé être mis en Bourse en 2018 et la direction a indiqué qu’il pourrait y avoir un délai compte tenu de cet effet devise», ajoute-t-il. Après un retour aux bénéfices au premier semestre 2017, Wendel a annoncé un résultat net part du groupe de 200 millions d’euros sur l’année. Par ailleurs, il a officialisé le choix de Nicolas ver Hulst pour succéder à François de Wendel à la présidence du conseil de surveillance.
Le jour même de la publication de ses résultats annuels, Wendel a clôturé en baisse de 9,73%, à 129,9 euros. Les investisseurs s’inquiètent de l’impact de la baisse de la devise nigériane sur le groupe d’infrastructures télécoms IHS, détenu à 21,3% par la société d’investissement.
Wendel a officialisé aujourd’hui le choix de Nicolas ver Hulst pour succéder à François de Wendel à la présidence du conseil de surveillance. « Lors de la séance du conseil de surveillance du 21 mars, François de Wendel a fait part de son intention de remettre ses fonctions de président du conseil de surveillance à l’issue de la prochaine assemblée générale de la société du 17 mai 2018 », a précisé la société d’investissement cotée dans un communiqué.
Le groupe d’investissement texan TPG Capital compte lever jusqu’à 11 milliards de dollars (8,94 milliards d’euros) par le biais de son huitième fonds de LBO et il lance en parallèle un fonds de 2,5 milliards de dollars dans la santé, rapportait vendredi Bloomberg de sources proches du dossier. Avec plus de 79 milliards de dollars sous gestion dans de multiples classes d’actifs, TPG investit dans la technologie, la santé, les services financiers, la distribution ou l’énergie.
La société de private equity Vista Equity Partners, spécialisée dans les sociétés informatiques et logicielles chercherait à lever 11 milliards de dollars pour son dernier fonds de capital-investissement, avec un plafond fixé à 15 milliards, rapportait hier Bloomberg citant des personnes proches du dossier. Vista viserait un premier bouclage en juin ou début juillet. L’an dernier, Vista avait déjà clos son sixième fonds avec 11 milliards de dollars.
Vacalians a refinancé 345 millions d’euros de dette au taux de 3,75% à échéance 2024. Cette opération va permettre au groupe de campings «d’accélérer le développement en Europe, en propre comme en franchise, et d’investir dans les métiers d’avenir de l’hôtellerie de plein air, notamment le digital», explique Vacalians dans un communiqué. La société est détenue par Permira depuis 2015.
Le ministre de l’économie et des finances a présenté hier un projet de loi ratifiant l’ordonnance du 27 novembre 2017 relative à la création d’un régime de résolution pour le secteur de l’assurance. « Ce dispositif permettra au collège de résolution de l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution de disposer de pouvoirs rapides et accrus auprès des assureurs en difficulté, de manière à limiter les conséquences négatives pour les assurés d’une défaillance de ces organismes, tout en sauvegardant la stabilité financière, les fonctions critiques à l’économie et les finances publiques », explique Bercy dans son communiqué.
Chequers va prochainement céder la société d’aménagement d’espaces verts ID Verde (ex-ISS Espaces Verts) au belge Core Equity, révèle Capital Finance. «Le mandat sell-side confié à Lazard a été court-circuité par une préemptive du gérant belge – formé en 2015 par quatre anciens de Bain Capital, écrit le site internet. Pour faire mouche, Core Equity aurait accepté de valoriser le leader tricolore de l’aménagement et de l’entretien paysager près de 300 millions d’euros». En 2014, Chequers avait valorisé l’ex-ISS Espace Verts 130 millions d’euros lors de son entrée au capital. ID Verde emploie actuellement 4 500 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 430 millions d’euros.
NiXEN Partners a confirmé l’arrêt de la levée de son fonds NiXEN 3 faute d’engagement suffisants. La société de private equity s'était fixé un objectif de 250 millions d’euros en 2015, puis l’avait réduit à 175 millions. Le soutien d’Axa et du Fonds européen d’investissement n’a pas suffi. L'équipe, sortie du giron de Natixis PE en 2010, a donc décidé d’investir au cas par cas de 10 à 20 millions par opération. NiXEN «n’exclut pas une collaboration, voire un rapprochement capitalistique avec une autre équipe – ou une plate-forme multi-métier dont elle aurait vocation à piloter une stratégie de LBO majoritaire», indique Capital Finance.
NiXEN Partners a confirmé l’arrêt de la levée de son fonds NiXEN 3 faute d’engagement suffisants, indiquait vendredi soir Capital Finance, reprenant une information initialement révélée par CfNews. La société de private equity s'était fixé un objectif de 250 millions d’euros en 2015, puis l’avait abaissé à 175 millions d’euros. Parmi les investisseurs prêts à accompagner NiXEN dans sa nouvelle levée de fonds figuraient Axa et le Fonds européen d’investissement, mais les engagements n'étaient pas suffisants pour procéder à un closing. L'équipe sortie du giron de de Natixis Private Equity en 2010 a donc décidé de se convertir au « deal-by-deal », en continuant à investir de 10 à 20 millions d’euros par prise de participation. «La structure n’exclut pas une collaboration voire un rapprochement capitalistique avec une autre équipe – ou une plateforme multi-métier dont elle aurait vocation à piloter une stratégie de LBO majoritaire», indique aussi Capital Finance.
Algeco Scotsman a réussi à boucler mardi soir une émission obligataire high yield en quatre tranches. Le spécialiste des installations modulaires a placé 150 millions d’euros à taux variable (Euribor + 625 pb) et 600 millions d’euros à taux fixe (rendement de 7%) à 2023. Les tranches en dollars, de 520 millions et 305 millions, ont été vendues à des rendements respectifs de 8,5% et 11,5%, la deuxième étant de rang subordonné. Les fonds levés, qui s’additionnent à une recapitalisation de 386 millions de dollars effectuée par l’actionnaire, le fonds TDR fin 2017, permettront de refinancer la dette.
C'était la transaction la plus regardée de ce début d’année sur le marché high yield européen. Algeco Scotsman a finalement réussi à boucler mardi soir une émission obligataire en quatre tranches, deux en euros et deux en dollars. Le spécialiste des installations modulaires et du préfabriqué a placé 150 millions d’euros à taux variable (Euribor + 625 pb) et 600 millions d’euros à taux fixe (rendement de 7%) à 2023. Les tranches en dollars, de 520 millions et 305 millions, ont été vendues à des rendements respectifs de 8,5% et 11,5%, la deuxième étant de rang subordonné. Les fonds levés, qui s’additionnent à une recapitalisation de 386 millions de dollars effectuée par l’actionnaire, le fonds TDR, en fin d’année, permettront de refinancer la dette.
La société d’investissement flamande Gimv a annoncé une prise de participation majoritaire au capital de France Thermes auprès de Normandis Capital Investissement, Initiative et Finance et Volney Développement, actionnaires depuis 2013. France Thermes possède et exploite deux complexes thermaux à Bagnoles de l’Orne (Normandie) et à Châtel-Guyon (Auvergne). France Thermes a accueilli près de 20 000 curistes en 2017 pour un chiffre d’affaires proche de 19 millions d’euros et ambitionne de participer à la consolidation de son secteur. Groupe coté, Gimv ne donne aucun détail financier sur l’opération.
Le fonds d’investissement américain Blackstone serait en discussions avancées pour acquérir environ 55% de la division Financial & Risk (F&R) de Thomson Reuters. Dans un communiqué publié lundi soir, Thomson Reuters indique être en «discussions avancées avec Blackstone au sujet d’un éventuel partenariat pour ses activités F&R», sans plus de détails. La division, qui totalise plus de la moitié du chiffre d’affaires annuel de Thomson Reuters, commercialise des informations, des données et des analyses aux banques et aux sociétés d’investissement partout dans le monde. Elle serait valorisée environ 20 milliards de dollars, selon Reuters et Bloomberg. Pour contribuer au financement de l’opération, la division F&R prendrait à sa charge plus de 13 milliards de dollars de dettes et Blackstone apporterait environ 4 milliards de fonds propres.
Le cours de l’action Aryzta a plongé de 21% hier à la Bourse de Zurich. Le groupe suisse de boulangerie industrielle, co-propriétaire de Picard avec Lion Capital, a lancé un nouvel avertissement sur résultats. Il s’attend à une baisse de 15% de son Ebitda cette année à périmètre comparable. En novembre, Aryzta visait pour 2018 un Ebitda comparable à celui de 2017. Le groupe a annoncé mi-janvier la nomination d’un nouveau patron pour la région Amérique du Nord où divers problèmes, notamment d’ordre stratégique, avaient abouti à subir une perte nette d’un milliard de dollars en 2017. Face à ses difficultés récurrentes, Aryzta avait indiqué en septembre 2017 envisager de vendre sa part de 49% au capital de Picard.
Le cours de l’action Aryzta plonge de plus de 20% jeudi matin à la Bourse de Zurich. Le groupe suisse de boulangerie industrielle, co-propriétaire de Picard avec Lion Capital, a lancé un nouvel avertissement sur résultats. Il s’attend à une baisse de 15% de son Ebitda cette année à périmètre comparable. En novembre, la nouvelle direction d’Aryzta avait annoncé viser un Ebitda comparable à celui de 2017. Le groupe avait annoncé mi-janvier la nomination d’un nouveau patron pour la région Amérique du Nord où divers problèmes, notamment d’ordre stratégique, avaient abouti à subir une perte nette d’un milliard de dollars en 2017.
Le groupe de surgelés a lancé lundi et jusqu'à mercredi une série de rencontres avec les investisseurs en vue d'émettre 1,54 milliard d’euros d’obligations en deux tranches. Picard prévoit de placer 1,19 milliard de titres à taux variable (FRN, floating rate notes) de maturité 6 ans, et 310 millions de titres à taux fixe à 7 ans, selon un communiqué. Credit Suisse dirige l'émission de FRNs, avec l’appui de BNP Paribas, JPMorgan et HSBC; pour le deuxième emprunt, c’est JPMorgan qui joue les têtes de file, avec BNP Paribas, Credit Suisse et HSBC comme co-teneurs de livre.
Après trois ans dans l’orbite du fonds Platina, le groupe EDH rempile pour un LBO secondaire avec Quilvest. Fondée en 1961, ce spécialiste de la formation post-Bac en communication (Efap), journalisme (EFJ) et culture (Icart) revendique 3.000 élèves. Il dégagerait une vingtaine de millions d’euros de chiffre d’affaires. Quilvest, qui investit en général des tickets de 20 à 70 millions, avait regardé tous les récents deals dans l’éducation – un secteur jugé à la fois résilient, générateur de cash et servi par les évolutions démographiques et sociales. Le fonds finance la transaction avec une dette unitranche, apportée par Idinvest, déjà dans le précédent LBO, et CM-CIC. Le caractère bullet de la dette et sa documentation laissent de quoi financer des acquisitions, notamment à l’international.
FTI, la société holding du groupe Fraikin, a annoncé lundi qu’un accord de principe a été trouvé entre les créanciers du loueur de véhicules industriels pour la mise en œuvre d’un plan de réduction massif de sa dette LBO. Un soulagement pour les 2.800 collaborateurs du groupe, mais aussi pour les banques qui gèrent l’important programme de titrisation des sociétés opérationnelles.