Danske Bank a annoncé hier que le département de la Justice aux Etats-Unis enquêtait à son tour au pénal sur les pratiques présumées de blanchiment d’argent portant sur plus de 200 milliards d’euros de transactions traitées par sa filiale estonienne. La banque fait déjà l’objet d’enquêtes criminelles au Danemark, en Estonie et en Grande-Bretagne. Elle a également annoncé mettre fin à son programme de rachat d’actions après avoir réévalué ses objectifs de fonds propres, l’autorité danoise des services financiers ayant estimé ses risques en matière de conformité et de réputation plus élevés qu’auparavant.
Apple et Amazon ont démenti ce jeudi que les services de renseignement chinois aient inséré des puces informatiques dans leurs systèmes à des fins d’espionnage. Bloomberg Businessweek, citant 17 sources proches du renseignement et des entreprises, a rapporté que des espions chinois avaient placé des micro puces dans du matériel utilisé par une trentaine d’entreprises, ainsi que par plusieurs agences fédérales américaines, ce qui donnerait à Pékin un accès secret à leurs réseaux internes. La Chine a jusqu’ici rejeté les accusations selon lesquelles elle a coordonné des cyberattaques à l’encontre d’entreprises occidentales.
Danske Bank a annoncé ce matin que le département de la Justice aux Etats-Unis enquêtait à son tour au pénal sur les pratiques présumées de blanchiment d’argent portant sur plus de 200 milliards d’euros de transactions traitées par sa filiale estonienne. Le titre accuse un recul de 33% depuis le début de l’année. Le mois dernier, le directeur général de la banque, Thomas Borgen, a démissionné à la suite des accusations de blanchiment effectuées via sa filiale estonienne entre 2007 et 2015, dont la plupart sont suspectes. La banque fait déjà l’objet d’enquêtes criminelles au Danemark, en Estonie et en Grande-Bretagne. Elle a également annoncé mettre fin à son programme de rachat d’actions après avoir réévalué ses objectifs de fonds propres, l’autorité danoise des services financiers ayant estimé ses risques en matière de conformité et de réputation plus élevés qu’auparavant.
L’action Tesla perdait 12,5% à 269,5 dollars sur le Nasdaq vers 17h00 après la plainte au civil déposée hier contre son PDG par la Securities and Exchange Commission (SEC). Le gendarme boursier américain a accusé Elon Musk de fraude à la suite de ses tweets «faux et trompeurs» du mois dernier sur un possible rachat du constructeur de véhicules électriques suivi d’un retrait de la cote à 420 dollars par action. Le régulateur demande à la justice qu’Elon Musk soit interdit de fonctions dirigeantes dans toute société cotée.
Danske Bank risque une amende de 4 milliards de couronnes (536 millions d’euros) si elle est reconnue coupable de blanchiment dans le scandale qu’elle traverse, selon le ministre danois de l’Economie, Rasmus Jarlov. Un tel montant est calculé en prenant en compte les profits indus de la première banque du pays, qui s'élèveraient à 1,5 milliard de couronnes dans cette affaire. La facture pourrait atteindre plus d’un milliard d’euros, selon Bloomberg Intelligence, et 800 millions d’euros selon les analystes sondés par Bloomberg. Avant-hier, Danske Bank a annoncéla démission de son directeur général Thomas Borgen, et a indiqué que 200 milliards d’euros avaient transité par sa filiale estonienne entre 2007 et 2015.
Primonial et Foncia annoncent ce vendredi une prise de participation de Primonial dans la filiale de Foncia, Leemo, à hauteur de 40% du capital. «Leemo est la première plate-forme de référencement et de mise à disposition de biens immobiliers résidentiels neufs», précisent les deux groupes. Primonial apportera à Leemo son activité «immobilier résidentiel direct», tandis que Laurent Fléchet, qui reste directeur général délégué de Primonial, devient président de Leemo. Les deux sociétés ne précisent pas les modalités financières de l’opération, donc le bouclage est attendu dans les semaines qui viennent.
L’ancien Premier ministre malaisien Najib Razak a été inculpé ce jeudi pour blanchiment d’argent et abus de pouvoir pour avoir viré sur son compte bancaire personnel, à l'époque où il était au pouvoir, des centaines de millions d’euros. En tout, 32 chefs d’inculpation ont jusqu'à présent été retenus contre l’ancien dirigeant dans le cadre de l’enquête sur la volatilisation de plusieurs milliards de dollars des comptes de SRC International, une ancienne filiale du fonds souverain 1MDB (1Malaysia Development Berhad) qu’il avait créée. Le ministère public l’accuse d’avoir abusé de sa position de Premier ministre, de ministre des Finances et de président du fonds 1MDB pour détourner 2,3 milliards de ringits (475 millions d’euros) entre 2011 et 2014.
Danske Bank risque une amende pouvant atteindre 4 milliards de couronnes (536 millions d’euros) si elle est reconnue coupable de blanchiment dans le scandale de grande ampleur, a déclaré aujourd’hui le ministre danois de l’Economie, Rasmus Jarlov. Un tel montant, qui serait un record au Danemark, est calculé en prenant en compte les profits indus de la première banque du pays, qui s'élèveraient à 1,5 milliard de couronnes dans cette affaire.
Les députés ont adopté hier à l’unanimité, moins cinq abstentions, la fin du «verrou de Bercy», le très controversé monopole exercé par l’administration sur les décisions de poursuite judiciaire pour les infractions fiscales. Il s’inscrit dans le projet de loi de lutte contre la fraude examiné depuis lundi par l’Assemblée nationale. Il comporte un amendement de la députée LaRem Emilie Cariou, qui institue l’obligation, pour l’administration, «d’informer le parquet de tous les manquements fiscaux, sur des droits dépassant un seuil fixé par décret». Ce seuil a été fixé à 100.000 euros. Jusqu’ici, le lancement des poursuites par le parquet est conditionné au dépôt d’une plainte du fisc, qui doit suivre l’avis d’un organisme indépendant, la Commission des infractions fiscales (CIF). Les députés ont aussi rétabli l’article, rejeté par le Sénat, qui crée une police fiscale dépendant de Bercy. Autre volet adopté, l’obligation faite aux plates-formes d'économie collaborative de transmettre au fisc les revenus de leurs utilisateurs. Un seuil de 3.000 euros et de 20 transactions par an et par plate-forme a été instauré. Le vote sur l’intégralité du projet de loi est prévu le 26 septembre.
Amazon.com a annoncé hier enquêter sur la vente présumée de données d’utilisateurs par certains salariés en échange de pots-de-vin afin, notamment, de supprimer des avis négatifs publiés sur son site sur certains produits. Cette pratique est particulièrement courante en Chine, où le nombre de revendeurs sur le site du géant américain du e-commerce explose. Par ailleurs, Citi explique dans une note que les anticipations d’Amazon relatives à un deuxième siège social et l'éventuelle séparation entre son activité de distribution et celle de sa division AWS de services cloud valaient que les investisseurs s’y intéressent. L’action Amazon perdait 3,16% à 1.908 dollars en clôture lundi.
Le ministre des Entreprises danois Rasmus Jarlov a indiqué hier sur Twitter qu’une nouvelle stratégie antiblanchiment était en train d’être négociée entre les différents partis politiques. D’après Lisbeth Bech Poulsen du Parti socialiste danois citée par Reuters, les partis se sont déjà accordés pour augmenter les pénalités financières jusqu’à 700%. «Il est important que nous disposions de l’un des niveaux d’amende les plus élevés en Europe pour montrer que l’on prend cette affaire très au sérieux, car elle a beaucoup nui à l’image du Danemark», a-t-elle déclaré à l’agence de presse. Une annonce pourrait avoir lieu demain, après la présentation des résultats de l’enquête interne de Danske.
Amazon.com a ouvert une enquête sur la vente présumée de données d’utilisateurs par certains salariés en échange de pots-de-vin. Cette pratique est particulièrement courante en Chine car le nombre de revendeurs sur le site d’Amazon explose dans ce pays. Une porte-parole du groupe de commerce en ligne a déclaré dans un communiqué que l’entreprise disposait de règles strictes, ainsi que d’un code de conduite et d'éthique, et avait mis en place des systèmes pour restreindre et auditer les données auxquelles les salariés ont accès, ajoutant que ces mesures étaient également valables pour les vendeurs.
L’organisation allemande de défense des consommateurs Vzbz a annoncé hier le dépôt d’une plainte en nom collectif (class action) le 1er novembre prochain contre Volkswagen en raison de la manipulation par le constructeur des émissions polluantes de ses véhicules diesel. La plainte concernera les véhicules dotés de moteurs diesel de type EA 189. L’organisation a déclaré que son objectif était de démontrer que les consommateurs avaient été volontairement floués par le constructeur.
La mission d’information sur l’optimisation et l’évasion fiscales a achevé ses travaux. Mercredi 12 septembre à 10h, la commission des finances de l’Assemblée nationale examine son rapport. Il sera publié prochainement sur le site de l’Assemblée.
L’organisation allemande de défense des consommateurs vzbz a annoncé aujourd’hui le dépôt d’une plainte en nom collectif (« class action ») le 1er novembre prochain contre Volkswagen en raison de la manipulation par le constructeur automobile des émissions polluantes de ses véhicules diesel. La plainte concernera les véhicules dotés de moteurs diesel de type EA 189. L’organisation a déclaré que son objectif était de démontrer que les consommateurs avaient été volontairement floués par le constructeur.
La première banque danoise Danske Bank a perdu près de 6% cet après-midi à la Bourse de Copenhague après de nouvelles accusations de blanchiment touchant sa filiale estonienne. D’après un rapport consulté par le Wall Street Journal, jusqu'à 150 milliards de dollars (129 milliards d’euros) provenant «d’entreprises ayant des liens avec la Russie et l’ex-Union soviétique» ont transité par la filiale estonienne de la Danske Bank entre 2007 et 2015.
Douze perquisitions ont été menées hier, notamment chez Legrand et Schneider Electric, dans une enquête sur des soupçons d’entente illicite sur les prix entre les principaux fabricants de matériels électriques français, rapportait hier l’AFP de source judiciaire, confirmant une information d’Europe 1. Cette information judiciaire pour «entente illicite, faux et usage de faux, abus de confiance, abus de biens sociaux, blanchiment de fraude fiscale, corruption d’agents privés et publics», a été ouverte le 7 juin par le parquet de Paris à la suite de signalements en avril de l’Autorité de la concurrence et de l’Agence française anticorruption, a précisé cette source. Les investigations ont été confiées à la Direction générale de la gendarmerie nationale.
Le site internet et l’application mobile de British Airways ont subi une intrusion informatique qui a visé les données personnelles et financières liées à environ 380.000 paiements par carte, a annoncé hier International Airlines Group, maison mère de la compagnie aérienne. Le piratage a concerné des réservations effectuées entre le 21 août et le 5 septembre mais les données des passeports et informations de vol n’ont pas été affectées. L’intrusion a été stoppée et le site internet de la compagnie fonctionne de nouveau normalement.