L’inflation en France a accéléré en octobre, à 6,2% sur un an après 5,6% en septembre, a confirmé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). «Cette hausse de l’inflation résulte de l’accélération des prix de l’alimentation (+12% après +9,9%), de l'énergie (+19,1% après +17,9%) et des produits manufacturés (+4,2% après +3,6%)», a précisé l’Insee dans un communiqué. La hausse des prix des services a pour sa part légèrement en ralenti en octobre, à 3,1% sur un an après 3,2% en septembre. Sur un mois, les prix à la consommation en France ont, comme initialement estimé, progressé de 1% en octobre, après une baisse de 0,6% en septembre.
Le taux de chômage est resté quasi stable au troisième trimestre en France (hors Mayotte), affichant une baisse de 0,1 point sur la période pour s'établir à 7,3%, selon les données publiées mardi par l’Insee. Le taux de chômage en France s’inscrit en repli de 0,9 point par rapport à son niveau de fin 2019, et affiche une baisse de 0,7 point sur un an. Le taux de chômage des jeunes, qui avait atteint fin 2021 un plus bas depuis une quarantaine d’années, a progressé au cours du troisième trimestre (+0,3 point), mais, à 18,3%, il demeure inférieur de plus de trois points à son niveau d’avant-crise. Parallèlement, le taux d’emploi des 15-64 ans est reparti à la hausse sur le trimestre, progressant de 0,3 point pour s'établir à 68,3%, un record absolu.
L’inflation en France a accéléré en octobre, à 6,2% sur un an après 5,6% en septembre, a confirmé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). «Cette hausse de l’inflation résulte de l’accélération des prix de l’alimentation (+12% après +9,9%), de l'énergie (+19,1% après +17,9%) et des produits manufacturés (+4,2% après +3,6%)», a précisé l’Insee dans un communiqué. La hausse des prix des services a pour sa part légèrement en ralenti en octobre, à 3,1% sur un an après 3,2% en septembre. Sur un mois, les prix à la consommation en France ont, comme initialement estimé, progressé de 1% en octobre, après une baisse de 0,6% en septembre.
Entre fin juin et fin septembre 2022, l’emploi salarié du secteur privé a augmenté de 0,4% en France, soit 89.400 créations nettes d’emplois, après une hausse de 0,5% au deuxième trimestre. Les chiffres publiés mardi par l’Insee indiquent que l’emploi salarié privé est désormais supérieur de 2,2% à son niveau de fin septembre 2021, et de 4,3% à son niveau de fin 2019. La majeure partie de ces hausses sont liées au tertiaire marchand hors intérim, dans lequel l’emploi a progressé de 0,5%, après +0,8% au trimestre précédent.
Entre fin juin et fin septembre 2022, l’emploi salarié du secteur privé a augmenté de 0,4% en France, soit 89.400 créations nettes d’emplois, après 0,5% au deuxième trimestre.
La croissance française a ralenti au troisième trimestre, s’établissant à 0,2% selon des chiffres publiés vendredi par l’Insee. L’acquis de croissance pour 2022 atteint 2,5% fin septembre, proche de la prévision de 2,7% sur l’ensemble de l’année retenue par le gouvernement. Les dépenses de consommation des ménages ont marqué le pas au troisième trimestre (croissance nulle après +0,3% au trimestre précédent), pénalisées par une confiance en berne et un pouvoir d’achat affecté par les pressions inflationnistes persistantes. La Banque de France s’attend toujours à une évolution du PIB l’an prochain comprise entre -0,5% et +0,8%, a indiqué vendredi l’institution.
Les derniers chiffres des demandeurs d’emploi publiés mercredi par la Dares indiquent un ralentissement de plus en plus marqué de la décrue observée ces derniers mois. Le nombre d’inscrits en catégorie A - sans aucune activité - a stagné sur trois mois (+0% ou +1.400 personnes à fin septembre) en France métropolitaine. A titre de comparaison, le recul avait été de 0,8% au deuxième trimestre. Fin septembre, 2,946 millions de personnes faisaient partie de cette catégorie selon les données de Pôle emploi. Les inscrits en catégorie B - ayant exercé une activité réduite de 78 h sur le mois - ont augmenté de 5,5%, à 750.600 inscrits désormais. La catégorie C - personnes en activité réduite longue - voit, au contraire, ses inscrits reculer de 2,7%, à 1,456 million de personnes. Au total, le nombre de personnes inscrites dans les catégories A, B, C est stable à 5,153 millions d’individus, avec une baisse sur un an de 7,3%.
L’indice de confiance des ménages en France a augmenté de manière inattendue en octobre, à 82, contre un consensus attendu à 77 points, rapporte Reuters. L’indice affichait 79 points en septembre. « À 82, l’indicateur qui synthétise (la confiance des ménages) augmente en effet de trois points mais se situe bien au-dessous de sa moyenne de longue période », à 100, précise l’Insee dans un communiqué.
L’indice de confiance des ménages en France a augmenté de manière inattendue en octobre, à 82, contre un consensus attendu à 77 points, rapporte Reuters. L’indice affichait 79 points en septembre. « À 82, l’indicateur qui synthétise (la confiance des ménages) augmente en effet de trois points mais se situe bien au-dessous de sa moyenne de longue période », à 100, précise l’Insee dans un communiqué.
Les derniers chiffres des demandeurs d’emploi publiés mercredi par la Dares indiquent un ralentissement de plus en plus marqué de la décrue observée ces derniers mois.
La Banque de France se penche, dans une étude, sur les impacts d’un dollar fort sur le coût des importations en France. De fait, en 2021, l’Union Européenne et le Royaume-Uni représentaient 56% des importations françaises totales de 586 milliards d’euros. Les Etats-Unis pèsent 16% du solde, mais 57% des importations extraeuropéennes sont facturées en dollar. Un facteur qui n’est pas pris en compte dans le calcul du renchérissement des importations, remarquent les chercheurs. Si l’augmentation du prix des importations extra-UE françaises est estimée à 1,6% depuis janvier 2021, l’augmentation tenant compte de cette prédominance du dollar dans le poids des monnaies de facturation, plutôt qu’en se basant sur le poids des échanges bilatéraux, atteindrait 11,1 %.
La Banque de France se penche, dans une étude, sur les impacts d’un dollar fort sur le coût des importations en France. De fait, en 2021, l’Union Européenne et le Royaume-Uni représentaient 56% des importations françaises totales de 586 milliards d’euros. Les Etats-Unis pèsent 16% du solde, mais 57% des importations extraeuropéennes sont facturées en dollar. Un facteur qui n’est pas pris en compte dans le calcul du renchérissement des importations, remarquent les chercheurs. Si l’augmentation du prix des importations extra-UE françaises est estimée à 1,6% depuis janvier 2021, l’augmentation tenant compte de cette prédominance du dollar dans le poids des monnaies de facturation, plutôt qu’en se basant sur le poids des échanges bilatéraux, atteindrait 11,1 %.
Le climat des affaires s’est légèrement redressé en octobre dans l’industrie en France, après trois mois consécutifs de baisse. Selon l’enquête mensuelle de conjoncture publiée jeudi par l’Insee, l’indicateur du climat des affaires dans le secteur est ressorti à 103,0 points en octobre, pour 101,0 attendu et après 102,0 en septembre ce qui constituait un plus bas de dix-huit mois. Cette dernière publication marque la première amélioration de l’indice après trois mois consécutifs de baisse. L’indicateur du climat des affaires dans les services est ressorti quasi-stable, à 105,0 en octobre après 106,0 en septembre. Idem pour l’indicateur du climat des affaires global, stable à 102,0 en octobre comme en septembre.
Le comité d’évaluation de la fiscalité, adossé à France Stratégie, a publié jeudi des données actualisées sur les impacts des réformes engagées depuis 2018. La baisse des taux d’imposition, qui inclut la suppression de l’ISF, a été compensée par la croissance des revenus : en 2020, comme en 2017, les recettes de taxation sur le capital représentaient 23 % de l’ensemble des prélèvements obligatoires, contre 20 % dans l’Union européenne. La réforme de l’ISF ne semble pas avoir eu d’impact sur les flux de placements financiers des ménages, qui atteignent 166 milliards d’euros en 2021 (contre 200 milliards en 2020 et 110 milliards en 2018-2019). Il n’y a pas eu de décalage des investissements vers le financement des entreprises, comme l’espérait le législateur. En revanche, le comité remarque une baisse du nombre d’expatriations et une hausse du nombre d’impatriations fiscales de ménages assujettis à l’IFI : le solde des retours, nets des départs, s’établit ainsi à +140, positif pour la troisième année consécutive. Un faible effectif, rapporté aux 150.000 contribuables assujettis à l’IFI, mais dans le bon sens.
Le comité d’évaluation de la fiscalité, adossé à France Stratégie, a publié jeudi des données actualisées sur les impacts des réformes engagées depuis 2018. La baisse des taux d’imposition, qui inclut la suppression de l’ISF, a été compensée par la croissance des revenus : en 2020, comme en 2017, les recettes de taxation sur le capital représentaient 23 % de l’ensemble des prélèvements obligatoires, contre 20 % dans l’Union européenne.
Le climat des affaires s’est légèrement redressé en octobre dans l’industrie en France, après trois mois consécutifs de baisse. Selon l’enquête mensuelle de conjoncture publiée jeudi par l’Insee, l’indicateur du climat des affaires dans le secteur est ressorti à 103,0 points en octobre, pour 101,0 attendu et après 102,0 en septembre ce qui constituait un plus bas de dix-huit mois.