Invité sur LCI lundi matin, le ministre de l’Economie prévoit toujours une croissance de l’économie française en 2023 et de contenir le déficit public à 5% du PIB l’an prochain. Confirmant une information des Echos de jeudi, Bruno Le Maire a annoncé que la suppression de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production que le gouvernement voulait faire disparaître en 2023, sera finalement étalée sur deux ans (2023 et 2024).
Invité sur LCI lundi matin, le ministre de l’Economie prévoit toujours une croissance de l’économie française en 2023 et de contenir le déficit public à 5% du PIB l’an prochain.
La production industrielle a reculé plus fortement que prévu en juillet en France, de 1,6% selon les données mensuelles publiées vendredi par l’Insee. Les économistes attendaient un recul de 0,5%. La hausse de juin a été révisée à 1,2%, après +1,4% annoncé initialement. Il s’agit de la plus forte baisse de l’activité industrielle depuis février 2021, la production ayant reculé dans le secteur manufacturier (-1,6% après +0,9 % en juin), avec des réductions dans presque toutes les branches à l’exception des productions de coke et de produits pétroliers raffinés La production a également diminué pour les mines et carrières, l’énergie et l’eau. En glissement annuel, la production industrielle a chuté de 1,2%.
La croissance de l'économie française sur l’ensemble de l’année devrait dépasser la prévision actuelle de 2,3% de la Banque de France (BdF), a déclaré vendredi le gouverneur de la banque centrale, François Villeroy de Galhau sur BFM Business. La BdF devrait intégrer cette amélioration dans ses nouvelles prévisions macro-économiques pour la période 2022-2024 qui seront dévoilées jeudi prochain, a-t-il précisé en dressant le constat suivant : «2022 résistance, 2023 ralentissement - au moins - et 2024 rebond». L’Insee a relevé mercredi sa prévision de croissance pour 2022 à 2,6% contre 2,3% anticipé en juin, après une croissance plus dynamique que prévu au deuxième trimestre. Le gouvernement a bâti son budget sur une prévision de croissance de 2,5%.
La production industrielle a reculé plus fortement que prévu en juillet en France, de 1,6% selon les données mensuelles publiées vendredi par l’Insee. Les économistes attendaient un recul de 0,5%. La hausse de juin a pour sa part été révisée à 1,2%, après 1,4% annoncé initialement.
La croissance de l'économie française sur l’ensemble de l’année devrait dépasser la prévision actuelle de 2,3% de la Banque de France (BdF), a déclaré vendredi le gouverneur de la banque centrale française, François Villeroy de Galhau sur BFM Business, un chiffre toujours en-deçà de la nouvelle prévision de l’Insee. La BdF devrait intégrer cette amélioration dans ses nouvelles prévisions macro-économiques pour la période 2022-2024 qui seront dévoilées jeudi prochain, a-t-il précisé en dressant le constat suivant : «2022 résistance, 2023 ralentissement - au moins - et 2024 rebond». L’Insee a relevé mercredi sa prévision de croissance pour 2022 à 2,6% contre 2,3% anticipé dans sa prévision de juin, après une croissance plus dynamique que prévu au deuxième trimestre. Le gouvernement a pour sa part bâti son budget sur une prévision de croissance de 2,5%.
A l’occasion de son point de conjoncture trimestriel, l’Insee a augmenté ses prévisions de croissance pour l’Hexagone et réduit un peu ses anticipations d’inflation. Le pouvoir d’achat resterait stable.
A l’occasion de son point de conjoncture trimestriel, l’Insee a augmenté ses prévisions de croissance pour l’Hexagone et réduit un peu ses anticipations d’inflation. Le pouvoir d’achat resterait stable.
Après l’Allemagne la semaine passée, la France émet ce mardi sur le marché, dans le cadre d’une syndication bancaire, une nouvelle Obligation assimilable du Trésor (OAT) 20 ans. L’Agence France Trésor (AFT) a annoncé lundi la création de cette nouvelle obligation à échéance 25 mai 2043. Le montant de l’opération n’est pas encore connu. Le carnet d’ordres a atteint 23 milliards d’euros ce matin, selon Bloomberg. Proposé à un spread OAT+ 8 points de base (pb), elle devrait être émise à OAT+7 pb (benchmark OAT 0,5% 5/2020), avec un coupon annuel de 2,5%. Les chefs de file de l’opération sont BNP Paribas, BofA Securities, Deutsche Bank, HSBC et JPMorgan.
Malgré l’inflation, la canicule et les incendies de forêt, le bilan touristique de l’été 2022 en France est exceptionnel grâce au retour des touristes étrangers et aux quelque 35 millions de Français qui sont partis en vacances à l’intérieur des frontières, a déclaré, lundi, Olivia Grégoire, la ministre du Tourisme. Les dépenses par carte de crédit durant l’été ont augmenté de 10% par rapport à 2019, avant la crise sanitaire, dans les hôtels et restaurants français, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse. Les données de juillet et de la première moitié du mois d’août montrent que le revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), un indicateur clé de la performance de l’industrie hôtelière, est en hausse de 22,2% par rapport à l’été 2019. Les RevPAR en région parisienne et sur la Côte d’Azur sont en forte hausse (30%), portés par le retour des touristes étrangers fortunés, notamment en provenance des Etats-Unis, en raison d’un dollar fort, et des pays du Golfe.
Malgré l’inflation, la canicule et les incendies de forêt, le bilan touristique de l'été 2022 en France est exceptionnel grâce au retour des touristes étrangers et aux quelque 35 millions de Français qui sont partis en vacances à l’intérieur des frontières, a déclaré lundi Olivia Grégoire. Les dépenses par carte de crédit durant l'été ont augmenté de 10% par rapport à 2019, avant la crise sanitaire, dans les hôtels et restaurants français, a précisé la ministre déléguée au Tourisme lors d’une conférence de presse. Les données de juillet et de la première moitié du mois d’août montrent que le revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), un indicateur clé de la performance de l’industrie hôtelière, est en hausse de 22,2% par rapport à l'été 2019. Les RevPAR en région parisienne et sur la Côte d’Azur sont en forte hausse (30%), portés par le retour des touristes étrangers fortunés, notamment en provenance des États-Unis en raison d’un dollar fort, et des pays du Golfe.
Vacances et beau temps ont fait leur œuvre : la confiance des ménages a rebondi de deux points en France à 82 en août, après 80 en juillet et sept mois consécutifs de baisse. L’indice de l’Insee publié vendredi se maintient toutefois à un niveau largement inférieur à sa moyenne de long terme (100). L’enquête fait ressortir un regain de confiance des ménages français sur leur situation financière et leur capacité d’épargne future, sur l’évolution de leur niveau de vie, ainsi qu’une légère diminution des craintes sur l’évolution du chômage.
La Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (Cades), en charge de financer et d’amortir la dette sociale en France, a annoncé mercredi l’émission d’une nouvelle obligation de référence dans son programme d’émissions sociales (social bonds) de 3 milliards d’euros pour une maturité de 5 ans (25 novembre 2027), avec un coupon de 1,75%. Le prix de cette émission réalisée avec l’aide de Crédit Agricole CIB, Citi, HSBC et JPMorgan a fait ressortir un taux de 1,877%, soit 37 points de base au-dessus des OAT de référence février 2027 et février 2028 interpolées. Ce nouvel emprunt s’inscrit dans le cadre du financement des opérations de reprise de dette d’un montant de 40 milliards d’euros programmé chaque année pour 2021, 2022 et 2023 : la Cades a ainsi réalisé six émissions sociales pour un total de 23,9 milliards depuis le début de l’année.
Alors que le président Emmanuel Macron a ouvert le conseil des ministres de rentrée en demandant des efforts («la fin de l’abondance»), le porte-parole du gouvernement a déclaré mercredi que ce dernier présentera en septembre un projet de loi pour accélérer tous les projets de production d’énergie ainsi qu’un plan pour sécuriser les approvisionnements énergétiques pour l’hiver prochain. Le gouvernement prévoit également des mesures portant la planification écologique à l’automne, a souligné Olivier Véran. La Première ministre Elisabeth Borne doit s’exprimer lundi prochain au sujet de la nécessaire sobriété énergétique. L’Allemagne a, également, mercredi, entériné des mesures d’économie d’énergie en prévision de l’hiver prochain, notamment des restrictions en matière d’éclairage public et de chauffage, qui devraient permettre de réduire de 2% à 2,5% la consommation de gaz.
La Suède est devenue le premier exportateur net d’électricité en Europe au premier semestre 2022, selon le spécialiste des données énergétiques EnAppSys. Elle détrône la France qui exporte traditionnellement davantage d'électricité qu’elle n’en importe. Mais du fait des difficultés de sa filière nucléaire, qui fonctionne à moitié de ses capacités en raison de problèmes de corrosion et de maintenance, l’Hexagone est devenue importatrice nette au début de l’année (baisse de moitié de ses exportations). La Suède a exporté 16 térawattheures (TWh), principalement vers la Finlande et le Danemark. L’Allemagne s’est hissée au deuxième rang européen des exportateurs nets, avec 15,4 TWh, deux fois plus qu’au premier semestre 2021, en réponse notamment à la hausse de la demande en France.
Le Haut Conseil des Finances publiques (HCFP) appelle le gouvernement à corriger le document de trajectoire des finances publiques (PSTAB) qu’il doit envoyer sous peu aux institutions européennes, à cause d’une prévision de croissance «un peu élevée» et d’inflation «sous-estimée», indique un avis consulté jeudi par l’AFP. Le HCFP juge «indispensable» que la prochaine loi de programmation des finances publiques, attendue à la rentrée, corrige ces estimations. Le gouvernement table sur une croissance de 2,5% en 2022 et 1,4% en 2023, en ne tenant pas compte des risques sur l’inflation (prévue à 5% en 2022 et 3,2% en 2023), puis sur une croissance de 1,6% à 1,8% de 2024 à 2027, sur la base d’hypothèses avantageuses de contribution positive du commerce extérieur et des investissements.