Vivendi réclame au fisc français des remboursements pour un total de 422 millions d’euros, selon des informations contenues dans son rapport financier semestriel et révélées par BFMTV. «Vivendi a demandé le 15 juin 2017 le remboursement de l’impôt dû dans le cadre de l’intégration fiscale» au titre de l’exercice 2015, indique d’une part le groupe de médias dans son rapport financier. Cela représente 208 millions d’euros. En mai dernier, le tribunal administratif de Montreuil a en effet estimé que Vivendi pouvait reporter des crédits d’impôts constitués grâce à au mécanisme du bénéfice mondial consolidé (BMC) «sur les cinq exercices suivant l’exercice clos en 2010». Vivendi conteste en parallèle un total de 214 millions d’euros versé au titre de la taxe de 3% sur les dividendes des entreprises pour les exercices 2013 à 2017. La légalité de cette taxe, instaurée en 2012, a été partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel et jugée contraire au droit européen par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Vivendi réclame au fisc français des remboursements pour un total de 422 millions d’euros, selon des informations contenues dans son rapport financier semestriel et révélées par BFMTV. «Vivendi a demandé le 15 juin 2017 le remboursement de l’impôt dû dans le cadre de l’intégration fiscale» au titre de l’exercice 2015, indique le groupe de médias dans son rapport financier. Cela représente un remboursement de 208 millions d’euros. Dans le dossier du dispositif du bénéfice mondial consolidé (BMC), Vivendi a déjà remporté deux procès contre le fisc, qui a été condamné à lui rembourser 315 millions d’euros en 2017 et 366 millions en 2014 au titre des exercices 2011 et 2012. Supprimé en 2011, le BMC permettait au grands groupes de minimiser leur fiscalité en intégrant dans l’assiette de l’impôt les pertes de filiales étrangères. Le tribunal administratif de Montreuil a estimé en mai 2017 que Vivendi pouvait reporter des crédits d’impôts constitués grâce à ce mécanisme du BMC «sur les cinq exercices suivant l’exercice clos en 2010».
La direction générale des finances publiques (DGFIP) mobilise davantage de fonctionnaires pour "mieux contrôler les non-résidents et les entreprises étrangères", selon les termes du décret paru le 21 août 2017.
Les contours de la future réforme de l’ISF qui figurera dans le projet de loi de finances 2018 se précisent peu à peu. Dernier élément en date, une sortie du ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin sur la nature des investissements en immobiliers qui figureront dans le futur Impôt sur la fortune immobilière (IFI). Le ministre a précisé lors d’un débat sur la fiscalité dans le cadre de l’université d'été du Medef, à Jouy-en-Josas (Yvelines) quele patrimoine immobilier «productif» ne serait pas concerné par l’IFI. «Il est évident que si ce sont des biens qui participent à la vie productive, qui participent à l'économie, ils seront sortis de l’ISF», a précisé le ministre, ouvrant la voie à une exonération pour l’immobilier d’entreprises. Aucune précision n’a toutefois été faite pour le moment sur d’autres types d’investissements immobiliers, dispositif Pinel ou SCPI notamment.
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé hier devant l’université d’été du Medef le prochain dépôt par la France d’une proposition de taxation des géants du numérique (Gafa), lors du conseil des ministres des Finances européens de Talinn, «avec le soutien de plusieurs Etats européens». L’objectif est de «transformer la zone euro en continent économique à part entière, aussi puissant que la Chine ou les Etats-Unis».
Le fisc français a notifié un redressement fiscal de 600 millions d’euros à la filiale française du géant informatique américain Microsoft pour des activités publicitaires facturées depuis l’Irlande à des clients français, selon L’Express paru hier. Les prestations auxquelles s’est intéressé le fisc porteraient sur l’achat de bandeaux publicitaire sur internet – activité transférée à AOL en 2015 – ou de mots clés sur son moteur de recherche Bing et sur Yahoo!, Microsoft France n’ayant agi que comme un agent commercial dans ces transactions réalisées par Microsoft Ireland Operations. Le groupe informatique, pourtant fort bien implanté dans l’Hexagone, n’a payé que 32,2 millions d’euros d’impôt sur les sociétés dans ce pays l’an dernier, d’après le magazine.
Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a confirmé mercredi les contours de la réforme du régime fiscale de l’assurance-vie qui figurera dans le projet de loi de finances 2018. Lors d’un débat sur la fiscalité dans le cadre de l’université d'été du Medef, à Jouy-en-Josas (Yvelines), Gérald Darmanin a rappelé que les contrats d’assurance vie d’un montant inférieur à 150.000 euros ne seraient pas concernés par le futur prélèvement forfaitaire unique (PFU). Le taux du PFU serait «de l’ordre de 30%», a rappelé le ministre, comme prévu dans le programme de campagne d’Emmanuel Macron, insistant sur le fait que «dans cette flat tax, dans ce PFU, il y aura également des cotisations sociales type CSG, donc c’est 30% tout compris».
Le prélèvement à la source est entré en phase de test depuis le début juillet 2017 pour permettre aux futurs collecteurs d'étrenner le nouveau dispositif. Son entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2019.
La baisse de l’impôt sur les sociétés (IS), que le gouvernement souhaite ramener à 25% d’ici la fin du quinquennat contre 33% actuellement, sera uniforme pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille à partir de 2019, a indiqué Bercy à l’AFP, confirmant une information des Echos. La trajectoire de baisse sera détaillée cet après-midi par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire lors de l’université d'été du Medef.
Les grands groupes échapperont en 2018 à la taxe de 3% sur les dividendes, mais Bercy pourrait augmenter à la place la contribution sociale de solidarité de sociétés (C3S)
Emmanuel Macron entend durcir le ton face à la stratégie d'évitement fiscal de Google, mais il veut en même temps réduire la fiscalité des entreprises afin d’attirer les investissements en France, a indiqué le ministre de l'économie, Bruno Le Maire.
Le gouvernement français se dit prêt à une transaction avec Google après avoir subi une défaite judiciaire dans sa volonté d’imposer un redressement fiscal de 1,115 milliard d’euros au géant de l’internet. Le tribunal administratif de Paris a jugé le 12 juillet que Google n'était pas imposable en France sur la période de 2005 à 2010 et ne pouvait donc être astreint à ce redressement. Si Paris a l’intention de faire appel de cette décision, « nous ne sommes pas hostiles au principe d’un accord transactionnel, qui est une possibilité offerte par notre droit fiscal », explique le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans un entretien au journal Les Echos à paraître aujourd’hui.
Sur le plan fiscal, la réalisation de donations et successions hors de France est de nature à poser des difficultés, Des exemples permettent de les appréhender tandis que plus de 14 millions de ressortissants de l’Union ne vivent pas dans leur Etat d’origine
Lyon, arrivé deuxième ex æquo avec Paris II Assas au Grand Prix des Jeunes Diplômés 2017, rend une copie de grande qualité et des préconisations originales , L'énoncé publié dans l'Agefi Actifs n°704 du 7 juillet dernier exposait une situation patrimoniale complexe et les nombreuses attentes d'un couple en concubinage
Les mesures sont accueillies favorablement mais il n’est pas dit qu’elles bénéficient à de nombreuses entreprises. Une enquête menée par le cabinet d’expertise comptable Denjean & Associés montre un réel intérêt des décideurs financiers de TPE, PME, ETI et grandes entreprises mais l’anticipation d’un faible impact de ces mesures sur leurs sociétés.
Emmanuel Macron a salué hier, à l’issue d’une rencontre avec la présidente de la Confédération suisse, la reprise de l'échange des renseignements en matière fiscale entre Paris et Berne, interrompu en raison d’un litige autour de la banque UBS. Présente à ses côtés, Doris Leuthard s’est limitée à saluer les «relations fortes» entre les deux pays. L’enjeu du partage d’informations sur des évadés fiscaux français est de taille pour le gouvernement français qui doit trouver entre 4 et 5 milliards d’euros d'économies pour contenir les déficits publics à 3% du PIB, conformément à ses engagements pris vis-à-vis de l’Union européenne.