Le coût des niches fiscales pour l’Etat va augmenter de 7,3% l’an prochain, à 99,8 milliards d’euros, selon un document annexé au projet de loi de finances 2018. Si les mesures prévues dans ce texte sont adoptées, on comptera alors 457 de ces régimes dérogatoires, contre 451 recensés l’an dernier. Cette forte hausse est toutefois due, principalement, à la montée en puissance de dispositifs mis en place sous François Hollande. En particulier du CICE, ce crédit d’impôt accordé aux entreprises selon leur masse salariale, qui coûtera 21 milliards d’euros l’an prochain, soit 4,5 milliards de plus que cette année. Autre hausse, celle de 1,1 milliard d’euros du crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile. Il est depuis cette année ouvert aux retraités. S’agissant des mesures nouvelles prévues pour 2018, le gouvernement affirme qu’elles permettront de réduire les dépenses de 400 millions d’euros.