Le Syntec Conseil, la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs, la Conférence des présidents d’université, la Conférence des grandes écoles, la Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises et l’Association des apprentis de France tirent la sonnette d’alarme sur l’emploi des jeunes diplômés : « Compte tenu de la crise économique liée au Covid-19, une part importante des 700.000 jeunes terminant cette année leur formation initiale risque de se trouver sans emploi. » Ces organisations ajoutent que les jeunes Français auront des difficultés à en trouver un à l’étranger en raison des problèmes des entreprises dans les autres pays et des restrictions de visas. Pour aider les jeunes, ces organisations demandent au gouvernement des mesures temporaires d’accompagnement telles que l’exonération totale des charges patronales et salariales sur les salaires à l’embauche en CDI des jeunes diplômés, l’augmentation de l’aide aux employeurs d’apprentis pour tous les niveaux de qualification, la prolongation des conventions de stages, et le report par les banques des premières mensualités des prêts étudiants en attendant que ces derniers trouvent un emploi.
Le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité a bondi de 7,1% en France en mars, selon les données publiées hier par le ministère du Travail et Pôle emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A a bondi de 246.100 pour s'établir à 3.732.500, niveau proche de celui de septembre 2017. À titre de comparaison, la deuxième hausse mensuelle la plus importante, intervenue en mars 2009 durant la crise financière, s'établissait à 77.300 inscrits supplémentaires. Constatant que cette «hausse historique» résulte surtout d’une chute des sorties de Pôle Emploi et non d’une explosion des inscriptions, le ministère du Travail souligne que évolution reflète un gel des embauches et non des licenciements massifs.
Le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité a bondi de 7,1% en France en mars - soit près de 250.000 personnes, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail et Pôle emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) en France (hors Mayotte) a bondi de 246.100 pour s'établir à 3.732.500, un niveau proche de celui de septembre 2017.
La Chambre des représentants a adopté jeudi le nouveau plan de soutien de 484 milliards de dollars pour aider les PME et soutenir les hôpitaux face à la crise du coronavirus. Le texte, issu d’un compromis bipartisan, a été adopté par 388 voix pour et 5 contre, après avoir été voté à l’unanimité par le Sénat mardi soir. Il devait être transmis au président Donald Trump pour promulgation dans la soirée.
Plus de 10 millions de salariés du secteur privé relevant de 820.000 entreprises françaises bénéficient désormais du dispositif de chômage partiel mis en place dans le cadre des mesures de soutien à l'économie française dans le contexte de crise liée à l'épidémie de nouveau coronavirus, a annoncé mercredi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud sur BFM Business. «C’est plus d’un salarié sur deux, et ce sont six entreprises sur dix (...) qui ont recours à ce dispositif. C’est considérable», a souligné la ministre.
Plus de 10 millions de salariés du secteur privé relevant de 820.000 entreprises françaises bénéficient désormais du dispositif de chômage partiel mis en place dans le cadre des mesures de soutien à l'économie française dans le contexte de crise liée à l'épidémie de nouveau coronavirus, a annoncé mercredi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud sur BFM Business.
Le Sénat américain a voté mardi soir tardivement le déblocage de près de 500 milliards de dollars supplémentaires pour aider les PME et soutenir les hôpitaux face à la crise du coronavirus. Le texte, issu d’un compromis bipartisan, doit désormais être soumis à la Chambre des représentants, à majorité démocrate, pour un vote prévu jeudi.
59% des salariés français travaillent dans une entreprise ayant utilisé ce dispositif. Les licenciements secs sont rares, indique une étude de la Dares.
La mise en place du chômage partiel a permis de limiter les conséquences de la crise sanitaire et du confinement sur l’emploi en France. Selon une étude de la direction de l’Animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) publiée ce vendredi, « les entreprises ont peu réduit leurs effectifs, et très peu licencié » alors que la « moitié des salariés sont dans une entreprise dont l’activité s’est arrêtée ou a diminué de plus de moitié, plus du fait d’une perte de débouchés ou de problèmes d’approvisionnement que d’un manque de personnel pouvant travailler ».
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement diminué la semaine passée aux Etats-Unis, mais se montaient encore à 5,245 millions au 11 avril, contre 6,615 millions la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne un chiffre de 5,1 millions.
C’est un des grands sujets de préoccupation des DRH du secteur financier : le télétravail de leurs salariés alors que le confinement a entamé sa quatrième semaine. Dans la banque et l’assurance, ce mode de travail est déjà pratiqué depuis quelques années par les collaborateurs mais pas à une grande échelle, si bien que des « bugs » apparaissent. « Nous faisons attention à ne pas tous nous connecter en même temps au réseau, sinon cela ne fonctionne pas », confie un chargé d’affaires d’une banque française qui regrette « un sous-investissement informatique dans le télétravail ». La crise sanitaire souligne ainsi l’importance des outils informatiques. Selon une enquête menée début mars par Sfam, société d’assurance affinitaire destinée à la téléphonie, au multimédia et aux objets connectés (sur un échantillon de 800 sondés représentatifs de la population française), plus de sept Français sur dix considèrent les téléphones et ordinateurs portables indispensables ou importants dans leur travail, mais beaucoup ne sont pas équipés de matériel professionnel : plus d’un Français sur deux utilise son matériel personnel. Quant aux outils collaboratifs, ils sont assez largement adoptés, 54 % des sondés disant déjà s’appuyer sur des outils collaboratifs tels que Slack, Trello ou encore Zoom. Dans une autre étude de Phanish Puranam, professeur de stratégie à l’Insead, et Marco Minervini, post doctoral fellow de l’école de management, elle aussi menée sur le télétravail (429 individus sondés début mars dans 58 pays), les auteurs formulent des recommandations pour les employeurs. « Même si la visioconférence est un outil pratique, il convient de privilégier d’autres formes de communication afin d’éviter de mettre certaines personnes dans l’embarras (manque de places, enfant, conjoint…) », préviennent-ils. Par ailleurs, les managers peuvent profiter de la situation pour améliorer leurs compétences en communication écrite – « une écriture concise et sans ambiguïté est essentielle pour la collaboration à distance » – et celles en management à distance.
Les grandes écoles de management et d’ingénieurs voient leur calendrier d’admission et de concours complètement bouleversé en raison de la crise sanitaire. Dans les écoles de management qui organisent des concours post-bac, les oraux ont été annulés et l’évaluation des dossiers se fera sur la plate-forme Parcoursup ; pour celles qui organisent des concours après les classes prépararoires, les oraux ont été, là aussi, annulés et les épreuves écrites auront lieu entre fin mai et mi-juin. Les concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieurs sont quant à eux reportés à juin, et les modalités concernant les épreuves orales devraient être maintenues mais pourront varier d’une école à une autre. Par ailleurs, la Conférence des Grandes Ecoles a annoncé, le 31 mars, une réduction de 50 % sur les frais des concours post-bac via Parcoursup, ainsi que pour les concours post-classes préparatoires et les admissions sur titre « afin de contribuer à l’effort que les familles devront consentir dans une période économique qui peut s’avérer complexe ».