Le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis s’est fortement creusé en mars, selon les statistiques publiées mercredi par le département du Commerce. Le déficit des échanges de biens a augmenté de 17,8%, à 125,3 milliards de dollars : les importations ont progressé de 11,5%, contre seulement 7,2% pour les exportations. Le commerce extérieur, qui pâtit probablement d’un dollar fort (plus de 103 points pour l’indice DXY mercredi, un record depuis 2002), freine la croissance américaine depuis déjà six trimestres. La première estimation du PIB du premier trimestre est attendue jeudi, et le consensus Reuters table sur un net ralentissement, à 1,1% en rythme annualisé, après 6,9% au quatrième trimestre.
Les promesses de vente de logements aux Etats-Unis ont reculé pour le cinquième mois d’affilée en mars, la demande se trouvant freinée par la remontée des taux d’emprunt, selon les chiffres publiés mercredi par l’Association nationale des agents immobiliers (NAR). L’indice des promesses de vente, indicateur avancé basé sur le nombre de contrats signés, a reculé de 1,2% à 103,7 le mois dernier.
Le ministère de l’Economie allemand a abaissé mercredi sa prévision de croissance pour cette année à 2,2%, au lieu de 3,6% attendu fin janvier, en raison des effets de la guerre en Ukraine et de l’augmentation des prix de l’énergie.
Le climat des affaires en Allemagne légèrement amélioré en avril, après s'être fortement dégradé le mois précédent en raison des prix élevés de l'énergie et de l’incertitude engendrée par la guerre en Ukraine. L’indice Ifo qui mesure le moral des entreprises allemandes a augmenté à 91,8 en avril, contre 90,8 en mars, montrent les données publiées lundi par l’institut de conjoncture. Les économistes tablaient en moyenne sur un repli de l’indice à 89,1. Le sous-indice mesurant les perspectives des entreprises a progressé à 86,7 en avril contre 84,9 le mois précédent, selon l’Ifo. Le sous-indice faisant état de leurs conditions actuelles est ressorti quasiment stable, s'établissant à 97,2 en avril, contre 97,1 en mars.
Le climat des affaires en Allemagne légèrement amélioré en avril, après s'être fortement dégradé le mois précédent en raison des prix élevés de l'énergie et de l’incertitude engendrée par la guerre en Ukraine. L’indice Ifo qui mesure le moral des entreprises allemandes a augmenté à 91,8 en avril, contre 90,8 en mars, montrent les données publiées lundi par l’institut de conjoncture. Les économistes tablaient en moyenne sur un repli de l’indice à 89,1.
L'économie allemande se contracterait de près de 2% cette année si le conflit en Ukraine s’intensifiait, entraînant un embargo sur l’énergie russe, une demande extérieure plus faible et une plus grande incertitude, a déclaré vendredi la Bundesbank. La banque centrale allemande a indiqué que les retombées de l’invasion russe de l’Ukraine affaiblissaient déjà la reprise économique de la zone euro, après son effondrement provoqué par la pandémie. Mais la situation serait bien pire, en particulier pour l’Allemagne en raison de son important secteur industriel, si les événements en Ukraine conduisaient l’Union européenne (UE) à cesser d’importer du pétrole brut, du gaz naturel et du charbon russes.
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro s’est accélérée en avril grâce au dynamisme des services. Celui-ci compense les difficultés de l’industrie, que les contraintes d’approvisionnement exacerbées par la guerre en Ukraine et les confinements en Chine ont pénalisée. Les indices PMI publiés vendredi montrent ainsi une économie à deux vitesses. L’indice PMI flash composite, qui regroupe les secteurs manufacturier et des services, progresse à 55,8 en avril, montrent les premiers résultats des enquêtes de S&P Global/IHS Markit, après 54,9 en mars, alors que le consensus Reuters le donnait en baisse à 53,9. L’indice PMI flash des services a atteint son plus haut niveau depuis huit mois, à 57,7 en avril après 55,6 en mars, mais l’indice PMI flash manufacturier a reculé à 55,3 en avril, après 56,5 en mars. Et le sous-indice de la production manufacturière est tombé à 50,4 après 53,1.
L’activité du secteur privé britannique a subi un net ralentissement, bien supérieure aux prévisions, avec l’inflation et le conflit en Ukraine selon les premiers résultats de l’enquête PMI de S&P Global (ex-IHS Markit) publiés vendredi. L’indice flash composite a reculé à 57,6 en avril, son plus bas niveau depuis trois mois, après 60,9 en mars, celui des services a baissé à 58,3 en avril, après 62,6 en mars, alors que celui de l’industrie manufacturière progresse légèrement, à 55,3 après 55,2, une remontée sans doute liée au rattrapage du retard accumulé sur les mois précédents en raison des difficultés d’approvisionnement.
La victoire du président sortant écarte le risque immédiat d'un coup de tabac sur les marchés. Les défis du second quinquennat n'en sont pas moins immenses.
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro s’est accélérée en avril grâce au dynamisme des services. Celui-ci compense les difficultés de l’industrie, que les contraintes d’approvisionnement exacerbées par la guerre en Ukraine et les confinements en Chine ont pénalisée.
L'économie allemande se contracterait de près de 2% cette année si le conflit en Ukraine s’intensifiait, entraînant un embargo sur l’énergie russe, une demande extérieure plus faible et une plus grande incertitude, a déclaré vendredi la Bundesbank.
Les ventes au détail ont chuté de 1,4% en glissement mensuel en mars au Royaume-Uni, après une baisse révisée à la hausse de 0,5% en février, et bien pire que les prévisions d’une baisse de 0,3%, selon les statistiques publiées vendredi par l’Office for National Statistics (ONS).
Au lendemain du débat télévisé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, la Bourse de Paris grimpe, l'euro monte et l'écart entre les taux des bons du trésor allemand et français a diminué.
Prévu pour novembre prochain, le sommet du G20 doit-il évoquer la guerre en Ukraine ? La réponse semble évidente pour nous, sinon par solidarité pour l’opprimé, du moins parce que les conséquences du conflit sont considérables pour l’économie mondiale, sujet de ce rassemblement des grandes puissances. Mais le pays hôte de l’année, l’Indonésie, hésite et la perspective d’un imbroglio se précise. Vladimir Poutine s’est annoncé et les Etats-Unis menacent de boycotter des réunions le cas échéant. A l’inverse, Chine et Inde envisagent de ne pas participer du tout au sommet si la Russie est exclue. Le président indonésien Joko Widodo (photo) redoute un fiasco pour son G20 alors qu’il comptait tant sur l’événement pour sa promotion touristique ! Jusqu’ici, il a réussi à éviter une condamnation de l’invasion russe par le groupement. Et avec un peu de chance, une résurgence du Covid jettera un voile sur les déplacements ou les absences à l’automne prochain…
Pour feindre de régler un problème, les politiques français ont trouvé trois recettes : taxer, interdire… ou créer un fonds souverain. Marine Le Pen a fait de cet instrument la pierre angulaire de son programme de relance économique. Avec son FSF, pour Fonds souverain français, la candidate espère drainer 500 milliards d’euros d’épargne privée en cinq ans grâce à la garantie de l’Etat et à une rémunération minimale de 2 %, ajustable à la hausse en fonction de l’inflation et de la durée du placement. Cette manne servirait à financer les PME, mais aussi la transition environnementale et l’aménagement du territoire.
Les prix à la production ont augmenté de 30,9% sur un an en mars en Allemagne, leur plus forte hausse depuis la création de la statistique en 1949, selon les données publiées mercredi par l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Elles prennent en compte pour la première fois les effets de la guerre en Ukraine. Par rapport au mois de février, les prix à la production, considérés comme un indicateur avancé des prix à la consommation, ont augmenté de 4,9%. Il s’agit du treizième mois consécutif de hausse, principalement en raison de l’augmentation des prix de l’énergie, selon Destatis. Les prix de l’énergie ont augmenté de 83,8% par rapport à mars 2021.