Les prix à la production ont augmenté de 30,9% sur un an en mars en Allemagne, leur plus forte hausse depuis la création de la statistique en 1949, selon les données publiées mercredi par l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Elles prennent en compte pour la première fois les effets de la guerre en Ukraine.
Les économistes revoient en force leurs prévisions de croissance pour la Chine cette année, malgré la publication lundi d’une progression du produit intérieur brut (PIB) supérieure aux attentes du consensus (4,4% selon Reuters). Toutefois, la croissance de 4,8% entre janvier et mars occulte une nette décélération de l’activité au cours du dernier mois en raison de la vague Omicron et des mesures de confinement strictes. Les ventes de détail ont ainsi reculé de 3,5% sur un an sur la période pour la première fois depuis 2020. L’activité immobilière continue de souffrir. Mais la Chine profite d’une croissance supérieure aux attentes dans l’industrie. Les économistes craignent un deuxième trimestre difficile et revoient leurs prévisions de croissance pour cette année. Bank of America anticipe désormais +4,2% de progression du PIB.
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu en baisse de 0,8 point sa prévision de croissance mondiale, à 3,6% pour cette année et l’an prochain, en raison de l’impact direct du conflit ukrainien et de ses retombées. Celui-ci freine l’activité économique et favorise la hausse des prix. L’inflation inquiète également l’institution de Washington.
Les économistes revoient en force leurs prévisions de croissance pour la Chine cette année, malgré la publication lundi d’une progression du produit intérieur brut (PIB) supérieure aux attentes du consensus (4,4% selon Reuters). Toutefois, la croissance de 4,8% entre janvier et mars occulte une nette décélération de l’activité au cours du dernier mois en raison de la vague Omicron et des mesures de confinement strictes, notamment à Shanghai. Les ventes de détail ont ainsi reculé de 3,5% sur un an sur la période pour la première fois depuis 2020. L’activité immobilière continue de souffrir. Mais la Chine profite d’une croissance supérieure aux attentes dans l’industrie.
L’Indonésie, qui préside le G20, a déclaré jeudi que le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, avait confirmé qu’il prévoyait d’assister virtuellement à la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales, prévue le 20 avril à Washington. Jakarta envisage d’inviter l’Ukraine «pour discuter de l’impact du conflit en Ukraine sur les conditions économiques mondiales». La question de l’appartenance de la Russie au G20 divise le groupe. La semaine dernière, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que la Russie devrait être expulsée du G20 et a averti que les États-Unis boycotteraient certaines réunions si des responsables russes se présentaient. L’Indonésie, qui accueillera également une réunion des finances du G20 en juillet, a déclaré que sa position était celle de la neutralité.
L’Indonésie, qui préside le G20, a déclaré jeudi que le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, avait confirmé qu’il prévoyait d’assister virtuellement à la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales qui se tiendra le 20 avril à Washington. Le ministère indonésien des Finances a précisé que Jakarta envisageait d’inviter l’Ukraine «pour discuter de l’impact du conflit en Ukraine sur les conditions économiques mondiales».
« Qui s’en bat l’éco ? », telle est la question. Posée avec le sourire par Citéco, la cité de l’économie, qui poursuit ses assauts de vulgarisation avec un format court en ligne au titre donc tout en finesse et qui « dépoussière bien… mais alors, vraiment bien, vos cours d’éco ». Soit une série de vidéos (photo) destinées « à tous les publics », entendez pour les lecteurs de L’Agefi… et leurs enfants. « Avec un peu de mauvaise foi et surtout beaucoup de pédagogie », note Citéco, chaque épisode décrypte une notion économique. Place tout d’abord à l’économie circulaire, avant le Brexit, les paradis fiscaux, le crowdfunding, le microcrédit ou le mécénat d’entreprise. Nul n’osera plus prétendre « s’en battre l’éco » …
Les importations chinoises ont enregistré contre toute attente un net coup d’arrêt en mars, confirmant que les plus importants confinements depuis mars 2020 dans une grande partie du pays pour faire face au variant Omicron ont un impact significatif sur l’activité. Ces restrictions ont entravé les arrivées de fret et affaibli la demande intérieure, tandis que la croissance des exportations a ralenti.
La stratégie «zéro Covid» mise en œuvre en Chine représente un risque pour la croissance mondiale peut être encore plus grand que la guerre en Ukraine. L'analyse d'Alicia Garcia Herrero, cheffe économiste Asie Pacifique de Natixis CIB.
Les banques de la zone euro prévoient de restreindre nettement l’accès des entreprises au crédit au deuxième trimestre. «Les banques s’attendent à un resserrement considérablement plus marqué des critères d’octroi de crédit pour les prêts aux entreprises, qui devrait refléter l’incertitude quant à l’impact de la guerre en Ukraine et l’anticipation d’une politique monétaire moins accommodante», explique mardi l’enquête trimestrielle de la banque centrale européenne (BCE) sur le crédit dans la zone euro. Les banques prévoient en outre un resserrement modéré des critères d’octroi de crédit pour les prêts immobiliers, le crédit à la consommation et les autres prêts aux ménages. Le risque est que cela pénalise l’investissement des entreprises et limite la capacité des ménages à compenser l’impact de l’envolée des prix sur leur revenu disponible.
Les banques de la zone euro prévoient de restreindre nettement l’accès des entreprises au crédit au deuxième trimestre. «Les banques s’attendent à un resserrement considérablement plus marqué des critères d’octroi de crédit pour les prêts aux entreprises, qui devrait refléter l’incertitude quant à l’impact de la guerre en Ukraine et l’anticipation d’une politique monétaire moins accommodante», explique mardi l’enquête trimestrielle de la banque centrale européenne (BCE) sur le crédit dans la zone euro.
L’économie britannique a progressé de 0,1% d’un mois à l’autre en février, le PIB ralentissant fortement par rapport à une croissance de 0,8% en janvier selon l’Office for National Statistics (ONS), bien moins que les prévisions du marché d’une hausse de 0,3%. Les services ont pourtant progressé de 0,2%, et été le principal contributeur à la croissance en février, compensant partiellement la baisse de la production industrielle, qui a diminué de -0,6%, et de la construction, qui a diminué de -0,1%. La croissance des services a été principalement tirée par le tourisme (+33,1% sur le mois) et les services au logement (+23% sur le mois). La production industrielle a été pénalisée par la fabrication des matériels de transport (-5,4%).
Le PIB de la Russie devrait reculer de 11,2% en 2022 en raison des sanctions occidentales, selon la Banque mondiale. L’incertitude élevée, la dépréciation du rouble, les perturbations du commerce et les fermetures d’entreprises devraient entraîner une chute de 17% des investissements. Une baisse de l’emploi et des salaires réels, une forte émigration et la hausse du coût de la vie pèseront sur la consommation privée, qui devrait reculer de 8,5%. Les restrictions liées à Swift et au forex entraveront les transactions transfrontalières. Les interdictions annoncées et les réductions des achats de pétrole et de gaz russes devraient entraîner une baisse substantielle des exportations cette année, et une baisse plus importante des volumes d’exportations non énergétiques est également attendue. En 2023 et 2024, la croissance du PIB ne devrait rebondir que progressivement, à +0,6% et +1,3% respectivement. L’inflation des prix à la consommation devrait passer de 9% en 2021 à 22% en 2022
Le PIB de la Russie devrait reculer de 11,2% en 2022 en raison des sanctions occidentales, selon la Banque mondiale. L’incertitude élevée, la dépréciation du rouble, les perturbations du commerce et les fermetures d’entreprises devraient entraîner une chute de 17% des investissements.
L’économie britannique a progressé de 0,1% d’un mois à l’autre en février, le PIB ralentissant fortement par rapport à une croissance de 0,8% en janvier selon l’Office for National Statistics (ONS), bien moins que les prévisions du marché d’une hausse de 0,3%.
L'économie italienne devrait se contracter d’un peu plus de 0,5% au premier trimestre, a déclaré vendredi le directeur général de la Banque d’Italie, Luigi Federico Signorini. Parmi les causes de cette contraction de l’activité économique figurent entre autres l’impact de la guerre en Ukraine, la hausse des coûts des matières premières, notamment l'énergie, et les perturbations subies par les chaînes d’approvisionnement, a-t-il ajouté.
L'économie italienne devrait se contracter d’un peu plus de 0,5% au premier trimestre, a déclaré vendredi le directeur général de la Banque d’Italie, Luigi Federico Signorini. «Sur la base des indicateurs disponibles, nous pouvons estimer qu’au premier trimestre 2022, le produit intérieur brut (PIB) a reculé d’un peu plus d’un demi-point de pourcentage par rapport au trimestre précédent», a-t-il dit lors d’un colloque sur le secteur bancaire.
L’activité dans le secteur des services en Chine s’est contractée à son rythme le plus rapide en deux ans en mars, la reprise de l’épidémie de coronavirus ayant réduit la mobilité et pesé sur la demande, selon les résultats de l’enquête privée publiée mercredi par Caixin/Markit.
Les commandes au secteur industriel en Allemagne ont baissé plus qu’attendu en février en raison de la dégradation de la demande étrangère, montrent les statistiques officielles publiées mercredi. Les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des prix de l'énergie et l’incertitude liée à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont également freiné l’activité manufacturière.