En raison de l’envolée des prix de l'énergie et de l’incertitude liée à la guerre en Ukraine, l’indice Ifo, qui mesure le climat des affaires en Allemagne, a reculé à 90,8 en mars, contre 98,5 en février, en données révisées, a annoncé vendredi l’institut de conjoncture. Il s’agit de son niveau le plus bas depuis janvier 2021. Les économistes tablaient sur un recul moins marqué de l’indice, à 93,5.
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro a ralenti moins vite que prévu en mars, grâce à la levée des restrictions liées à la pandémie, montre l’enquête IHS Markit/S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’augmentation des prix à un rythme record devrait toutefois accentuer la pression sur l’économie. Selon les estimations préliminaires (flash), l’indice PMI composite en zone euro a diminué à 54,5 en mars, après 55 en février, au-dessus des prévisions des économistes (53,9). L’indice des services est tombé à 54,8 en mars, après 55,5 en février (54,2 attendu), et l’indice PMI manufacturier a reculé à 57 en mars, après 58,2 en février (prévision à 56). Un niveau de 50 marque la limite entre expansion et contraction de l’activité.
Le nombre d’actifs américains effectuant une première demande d’allocation chômage a diminué de 28.000 lors de la semaine qui s’est terminée le 19 mars, à 187.000 en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué, jeudi, le département américain du Travail. Il précise qu’il s’agissait du nombre de premières demandes le plus bas depuis septembre 1969. Les économistes s’attendaient en moyenne à 210.000 inscriptions au chômage la semaine dernière. Le nombre de la semaine précédente a été révisé à la hausse, à 215.000, contre une estimation initiale de 214.000.
Le nombre d’actifs américains effectuant une première demande d’allocation chômage a diminué de 28.000 lors de la semaine qui s’est terminée le 19 mars, à 187.000 en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué jeudi le département américain du Travail. Il précise qu’il s’agissait du nombre de premières demandes le plus bas depuis septembre 1969. Les économistes s’attendaient en moyenne à 210.000 inscriptions au chômage la semaine dernière.
La coalition au pouvoir en Allemagne a dévoilé jeudi un plan de soutien aux ménages aux prises avec l’explosion des coûts énergétiques résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui prévoit notamment de verser une prime exceptionelle de 300 euros pour tous les salariés imposables. Les ménages les plus pauvres se verront attribuer une aide supplémentaire de 100 euros, ainsi qu’un bonus de 100 euros par enfant.
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro a ralenti moins vite que prévu en mars, grâce à la levée des restrictions liées à la pandémie, montrent les premiers résultats de l’enquête IHS Markit/S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’augmentation des prix à un rythme record devrait toutefois accentuer rapidement la pression sur l’économie.
L’institut allemand IFO a révisé à la baisse sa prévision de croissance 2022 pour l’Allemagne, en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et anticipe désormais une augmentation du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 2,2% et 3,1% en Allemagne, contre une prévision de 3,7% en décembre. Il a par ailleurs revu son estimation d’inflation entre 5,1% et 6,1% (3,3% prévus en décembre). Trois autres instituts de recherche économique – le RWI, l’IFW et l’IWH – ont abaissé leurs prévisions (entre 2,1% et 3,1%). Le gouvernement allemand table sur une croissance de 3,6% pour 2022, après un PIB de 2,9% l’année précédente.
ASML, le principal fournisseur de machines lithographiques indispensables à la fabrication de semi-conducteurs, prévient que le secteur devra composer avec une pénurie d’équipements essentiels ces 24 prochains mois. Pour construire une machine, 700 entreprises sous-traitantes sont impliquées, et il ne sera pas possible d’augmenter rapidement la production pour répondre à la demande.
L’administration sous emprise ? C’est un peu ce que redoute le rapport sénatorial rendu public tout récemment sur l’influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques. Le déploiement des cabinets de conseil serait « tentaculaire » ! Il faut toutefois presque s’en réjouir compte tenu des paiements que l’Etat leur a versés : un milliard l’an dernier, 2,4 milliards depuis 2018, selon des estimations minimalistes. Certes, la pandémie explique une partie de l’augmentation des dépenses. L’ennui, c’est que rien ne permet de savoir si l’argent est bien employé car il n’existe pas de décompte précis des prestations de conseil. Plus inquiétant encore selon les sénateurs, l’Etat semble s’installer dans cette logique de délégation. « L’Etat n’a pas cherché, sur la durée, à internaliser les tâches », déplore le rapport. Qui semble oublier un peu vite que les cabinets de conseil sont mandatés pour des missions ponctuelles, et que leur intérêt est précisément d’éviter de charger la barque du nombre de fonctionnaires actifs puis retraités.
L’institut allemand Ifo a révisé à la baisse sa prévision de croissance 2022 pour l’Allemagne en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et anticipe désormais une augmentation du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 2,2% et 3,1% en Allemagne, contre une prévision de 3,7% en décembre.
L’objectif est clair. Le Premier ministre Jean Castex a présenté mercredi son plan de résilience pour protéger les ménages et les entreprises contre le choc provoqué par la guerre en Ukraine. Certaines mesures concernant les particuliers avaient déjà été annoncées, comme la remise de 15 centimes par litre de carburant à partir du 1er avril, ou la limitation de 4% de la hausse de l’électricité. Mais le gouvernement a clarifié les aides qui pourront être accordées aux entreprises.
L'annonce de 33 milliards d'euros d'investissement survient un mois après la présentation du Chips Act, l'ambitieux plan européen de soutien au secteur.
L’économie britannique a progressé de 0,8% en glissement mensuel en janvier, après une baisse de -0,2% en décembre à cause du variant Omicron du coronavirus et des restrictions décidées alors, selon l’Office for National statistics (ONS). Les chiffres ont dépassé les prévisions du marché d’une croissance de 0,2% sur le mois, et tous les secteurs étaient contributeurs : les services en hausse (+0,8%), la production industrielle (+0,7%), et la construction (+1,1%). La production des services destinés aux consommateurs a augmenté de 1,7% au cours du mois, principalement grâce à la réouverture de la restauration (+6,8%).
La guerre en Ukraine sur l’Europe risque de réduire de deux points de pourcentage, donc de plus de la moitié, la croissance économique de l’Allemagne cette année, montre une étude de l’IAB. Cet institut spécialisé dans les recherches sur le marché du travail prévoit aussi que l’inflation allemande atteindra 7% en raison de l’envolée des prix de l'énergie. Le gouvernement allemand prévoit, pour l’heure, une croissance de 3,6% cette année après 2,9% l’an dernier et une inflation limitée à 3,3%. Si l’Allemagne arrêtait totalement ses importations de gaz, de pétrole et de charbon en provenance de Russie, l’impact sur la croissance économique serait deux fois plus important et l’inflation pourrait atteindre 10%.