Les promesses de vente de logements ont reculé pour le troisième mois consécutif en janvier aux Etats-Unis, alors que les acheteurs sont confrontés à des prix immobiliers élevés et à la remontée des taux d’emprunt, selon l’enquête de l’Association nationale des agents immobiliers (NAR) publiée vendredi. L’indice de la NAR a chuté de 5,7% en janvier, pour tomber à 109,5, alors que les économistes s’attendaient au contraire à une hausse de 1%. Le nombre de contrats signés s’inscrit également en recul de 9,5% par rapport au mois de janvier 2021. «Compte tenu de l'état du marché, il ne serait pas surprenant de constater un recul de la demande de logements», a déclaré Lawrence Yun, l'économiste en chef de la NAR. «Outre les problèmes persistants d’offre, les acheteurs doivent faire face à un certain nombre de contraintes supplémentaires, comme l’envolée des prix des logements et la hausse des taux d’intérêt», a-t-il ajouté.
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a moins reculé qu’initialement estimé au quatrième trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents, selon la deuxième estimation publiée vendredi par l’Office fédéral de la statistique, Destatis. Il s’est replié de 0,3%, en données corrigées de l’inflation, des variations saisonnières et des effets calendaires. La première estimation publiée le 28 janvier faisait état d’une contraction de 0,7%. Sur un an, le PIB est ressorti en hausse de 1,8% au quatrième trimestre, alors que la première estimation faisait état d’une croissance de 1,4%. La croissance allemande en 2021 a ainsi été révisée à 2,9%, contre une progression de 2,8% annoncée précédemment.
L'inflation apparaît plus élevée que prévu dans l'Hexagone et inquiète, mais à ce stade, les enquêtes de conjoncture montrent toujours un redémarrage rapide de l'activité.
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en janvier pour le cinquième mois consécutif, à +4,4% en rythme annuel après +4,3% en décembre, d’après les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).
Les promesses de vente de logements ont reculé pour le troisième mois consécutif en janvier aux Etats-Unis, alors que les acheteurs sont confrontés à des prix immobiliers élevés et à la remontée des taux d’emprunt, selon l’enquête de l’Association nationale des agents immobiliers (NAR) publiée vendredi. L’indice de la NAR a chuté de 5,7% en janvier, pour tomber à 109,5, alors que les économistes s’attendaient au contraire à une hausse de 1%. Le nombre de contrats signés s’inscrit également en recul de 9,5% par rapport au mois de janvier 2021.
Alors que l’inflation a nettement accéléré en février en France et que le conflit en Ukraine risque de faire flamber davantage les prix de l’énergie et d’autres matières premières, les prévisions de croissance devraient être revues à la baisse pour cette année. Pour l’heure, le gouvernement table sur une croissance du PIB de 4% en 2022, de nombreux économistes étant au-dessus, tandis que la Banque de France est plus prudente à +3,6%.
Les prix à la consommation en France ont augmenté de 3,6% sur un an en février, après une progression de 2,9% en janvier, selon la première estimation de l’Insee publiée vendredi. Sur un mois, ils ont augmenté de 0,7%, après une hausse de 0,3% le mois précédent.
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a moins reculé qu’initialement estimé au quatrième trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents, selon la deuxième estimation publiée vendredi par l’Office fédéral de la statistique, Destatis. Il s’est replié de 0,3%, en données corrigées de l’inflation, des variations saisonnières et des effets calendaires. La première estimation publiée le 28 janvier faisait état d’une contraction de 0,7%.
Couper tous les liens entre la Russie et le système financier mondial », telle est l’ambition des Occidentaux en riposte à l’invasion de l’Ukraine. Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, l’a assuré vendredi avant une réunion avec ses homologues de l’Union européenne à Paris. C’est aux Etats-Unis que la réponse a été la plus vive, le président Joe Biden et le Trésor américain ayant dévoilé jeudi soir un train de mesures visant notamment à sortir du système de règlement en dollars de grandes banques russes, dont le numéro un Sberbank.
Reprise. L’année devrait être favorable aux finances des entreprises, selon les dernières prévisions d’Euler Hermes. Elles disposent d’une trésorerie supérieure à celle d’avant-crise, près de 700 milliards d’euros en zone euro et de 800 milliards de dollars aux Etats-Unis. En outre, malgré une inflation prévue à plus de 2 %, suite aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et à un rebond rapide de la demande, les sociétés auront une profitabilité en hausse. Le rattrapage de la demande leur assure des marges en croissance cette année, avec une rentabilité en progression de 3,9 % en moyenne en zone euro et de 5,5 % outre-Atlantique. La construction et les machines et équipements seront les secteurs les mieux lotis aux Etats-Unis, l’Europe étant favorable à celui des biens d’équipement des ménages (+8,7 %). Mais d’autres secteurs pourraient être affectés par une envolée possible des prix du pétrole et une hausse des taux d’intérêt (voir le tableau).
Sur le seuil. Cette fois sera-t-elle la bonne ? Depuis 2008, MSCI a hésité trois fois à faire entrer la Corée du Sud dans dans les indices boursiers des pays développés. Les arguments ne manquent pas : les géants économiques de la 10e économie du monde sont à la pointe de la « quatrième révolution industrielle », sur les batteries avec LG Energy ou les semi-conducteurs avec Samsung. Sans compter que les autres grands fournisseurs d’indices – FTSE Russel, S&P et Dow Jones – incluent déjà la Corée dans les pays développés. Mais les restrictions à la convertibilité du won, héritage de la crise asiatique, les limites posées à la vente à découvert et les difficultés d’accès aux marchés que rencontrent les investisseurs étrangers font hésiter MSCI. Le sujet s’est politisé puisque les principaux candidats à l’élection à la présidence du pays, qui aura lieu début mars, ont chacun promis un assouplissement de ces règles. Il faut dire qu’une révision du statut de la Corée s’accompagnerait de flux substantiels : selon les calculs de Goldman Sachs, une Corée du Sud « développée » pèserait 1,6 % de l’indice MSCI World (dont elle est aujourd’hui absente) et attirerait 44 milliards de dollars de flux d’investissement supplémentaires.
Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un record en rythme annuel en janvier, en raison principalement de la progression des prix de l'énergie, confirment les données Eurostat. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affiche une hausse de 5,1% sur un an. Sur un mois, les prix ont augmenté de 0,3%. L’envolée des prix de l'énergie s’est accentuée, à 28,8% en rythme annuel, et a été le plus important contributeur à la hausse des prix (+2,80 points de pourcentage), devant la hausse des prix des services (+0,98 point), celle de l’alimentation-alcool-tabac (+0,77 point) et enfin celle des biens industriels hors énergie (+0,56 point).
Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un record en rythme annuel en janvier, en raison principalement de la progression des prix de l'énergie, confirment les données publiées mercredi par Eurostat.
L’activité du secteur privé de la zone euro a rebondi en février, l’assouplissement des restrictions sanitaires favorisant le secteur des services malgré une hausse des prix record, montre l’enquête d’IHS Markit. L’indice PMI «flash» composite atteint son plus haut niveau depuis cinq mois à 55,8 en février après 52,3 en janvier, contre un consensus Reuters de 52,7. L’indice PMI des services est remonté à 55,8 en février après 51,1 en janvier. L’indice PMI manufacturier, attendu stable, a légèrement reculé à 58,4 après 58,7. En Allemagne, l’indice PMI «flash» des services a grimpé à 56,6 en février après 52,2 en janvier. En France, l’indice PMI «flash» des services ressort en hausse à 57,9 en février, après 53,1 en janvier.
L’activité du secteur privé de la zone euro a rebondi en février, l’assouplissement des restrictions sanitaires favorisant le secteur des services malgré une hausse des prix record, montrent les premiers résultats de l’enquête d’IHS Markit.
Le taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT) s’est nettement replié au quatrième trimestre en France (hors Mayotte), reculant de 0,6 point pour s'établir à 7,4%, selon les données publiées vendredi par l’Insee. A ce niveau, le taux de chômage se situe 0,8 point en deçà du niveau qui était le sien fin 2019, avant l'émergence de la pandémie de Covid-19 et à un plus bas de 13 ans. Ce repli a été particulièrement marqué chez les jeunes, avec une baisse de 3,6 points à 15,9% au quatrième trimestre 2021. Ce niveau rend envisageable la concrétisation d’un engagement d’Emmanuel Macron en 2017, à savoir un retour du taux de chômage à 7% en 2022.
Le taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT) s’est nettement replié au quatrième trimestre en France (hors Mayotte), reculant de 0,6 point pour s'établir à 7,4%, selon les données publiées vendredi par l’Insee. A ce niveau, le taux de chômage se situe 0,8 point en deçà du niveau qui était le sien fin 2019, avant l'émergence de la pandémie de Covid-19 et à un plus bas de 13 ans, à l’exception de «la baisse ponctuelle en ‘trompe-l’oeil’ du printemps 2020, liée à la crise sanitaire», souligne l’Insee.
Les ventes au détail ont augmenté de 1,9% en glissement mensuel en janvier au Royaume-Uni, rebondissant après un repli révisé à la hausse de 4% en décembre, et dépassant les prévisions du marché (1 %) alors que l’impact du variant Omicron commençait à s’estomper. Il s’agit de la plus forte progression depuis avril 2021 selon l’Office for National Statistics (ONS), qui indique que les ventes au détail sont également supérieures de 3,6% à leurs niveaux d’avant-crise (février 2020).
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a exhorté ses homologues des principaux pays industrialisés à soutenir la création d’un nouveau fonds de la Banque mondiale destiné à prévenir et à se préparer aux futures crises sanitaires mondiales. Un tel nouveau «fonds d’intermédiaire financier» aiderait à combler les lacunes en matière de préparation, en particulier parmi les pays à faible revenu, compte expliquer Janet Yellen dans sa déclaration jeudi à la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales des pays du G20 à Jakarta. L’an dernier, un comité créé par le G20 avait appelé les gouvernements à engager au moins 75 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.