La Russie a conclu un contrat de 30 ans pour fournir du gaz à la Chine via un nouveau gazoduc. Les nouvelles ventes de gaz seront réglées en euros, les deux pays souhaitant diversifier les devises de transaction en-dehors du dollar. Gazprom, qui détient le monopole des exportations de gaz russe par gazoduc, a accepté de fournir à CNPC, une société publique chinoise d’énergie, 10 milliards de mètres cubes de gaz par an. Les premiers flux à travers le gazoduc, qui reliera la région de l’extrême-orient russe au nord-est de la Chine, devraient commencer dans deux à trois ans. Cet accord renforce l’alliance entre Pékin et Moscou dans l’énergie au moment où les relations avec l’Occident sont tendues au sujet de l’Ukraine.
La dynamique des salaires inquiète la Banque d’Angleterre (BoE). Son gouverneur, Andrew Bailey a souligné vendredi la nécessité de modérer les augmentations de salaire, un jour après que la banque centrale britannique a augmenté à nouveau ses taux d’intérêt pour lutter contre une inflation à son plus haut niveau en 30 ans.
La Russie a conclu un contrat de 30 ans pour fournir du gaz à la Chine via un nouveau gazoduc. Les nouvelles ventes de gaz seront réglées en euros, les deux pays souhaitant diversifier les devises de transaction en-dehors du dollar.
Tirant parti d’une demande intérieure plus soutenue, les commandes à l’industrie allemandes ont augmenté de 2,8% en données ajustées des variations saisonnières après une progression de 3,6% en novembre, selon les données de l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Le consensus prévoyait en moyenne une hausse de 0,5% sur le mois. Par rapport à décembre 2020, les commandes ont progressé de 5,5%, en données corrigées de l’inflation et des effets calendaires, a ajouté Destatis. Elles s’inscrivent en hausse de 9,8% par rapport à février 2020, le mois qui a précédé l’instauration de mesures de confinement en Allemagne pour endiguer la propagation du coronavirus.
Les ventes au détail dans la zone euro ont chuté de 3% sur un mois en décembre 2021. Cette donnée, nettement inférieure aux attentes des économistes (-0,5%), est la plus forte baisse en huit mois, alors que les restrictions face à la nouvelle vague de Covid provoquée par le variant Omicron a pesé sur la consommation. Les ventes au détail de produits non alimentaires ont diminué de 5,2 % tandis que les ventes de produits alimentaires, boissons et tabac ont baissé de 0,3 %. En revanche, les ventes de carburants automobiles ont légèrement augmenté de 0,1 %. Parmi les plus grandes économies du bloc, les ventes ont diminué de 5,5 % en Allemagne, de 0,2 % en France et de 5,7 % en Espagne.
La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a encore ralenti en janvier, le secteur des services, le plus important, souffrant de l’impact de la vague Omicron. L’indice PMI composite a reculé à 52,3 en janvier, après 53,3 en décembre, revenant à son plus bas niveau depuis février 2021, montre jeudi l’enquête IHS Markit. Le PMI des services a reculé plus nettement encore, à 51,1 après 53,1, au plus bas depuis neuf mois.
Le chômage dans la zone euro est tombé à un plus bas historique à 7% de la population active en décembre contre 7,1% révisé en novembre, selon des données Eurostat. Ce taux est le plus bas jamais enregistré depuis le début des mesures en avril 1998. Eurostat a déclaré que 11,481 millions de personnes étaient sans emploi dans la zone euro, en baisse de 185 000 personnes par rapport à novembre. Ce taux de chômage record est un facteur susceptible de s’ajouter aux pressions inflationnistes déjà élevées causées par les goulots d'étranglement de la chaîne d’approvisionnement.
La croissance de l’activité du secteur manufacturier dans la zone euro s’est accélérée en janvier grâce au reflux des tensions sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice PMI manufacturier définitif augmente à 58,7 en janvier, après 58,0 en décembre. L’indice mesurant la production atteint 55,4 après 53,8 ; celui sur les prix payés par les industriels 72,7 après 70,2. En Allemagne, l’indice PMI manufacturier a progressé à 59,8 en janvier après 57,4 en décembre, une première accélération en six mois grâce à de moindres goulets d’étranglement. En France, il est revenu à 55,5 en janvier après 55,6 en décembre. En Italie, il a reculé à 58,3 en janvier après 62,0 en décembre et un record à 62,8 en novembre : moins qu’attendu et un plus bas niveau depuis près d’un an. En Espagne, il est resté inchangé à 56,2 en janvier.
La croissance de l’activité du secteur manufacturier dans la zone euro s’est accélérée en janvier grâce au reflux des tensions sur les chaînes d’approvisionnement, mais cette amélioration est plus ou moins sensible d’un pays à l’autre, indique l’enquête IHS Markit.
Le chômage dans la zone euro est tombé à un plus bas historique à 7% de la population active en décembre contre 7,1% révisé en novembre, selon des données publiées mardi par Eurostat. Ce taux, légèrement inférieur aux attentes des économistes, est le plus bas jamais enregistré depuis le début des mesures en avril 1998. Eurostat a déclaré que 11,481 millions de personnes étaient sans emploi dans la zone euro, en baisse de 185 000 personnes par rapport à novembre. Ce taux de chômage record est un facteur susceptible de s’ajouter aux pressions inflationnistes déjà élevées causées par les goulots d'étranglement de la chaîne d’approvisionnement.
Comme attendu, la croissance a beaucoup ralenti au quatrième trimestre 2021 en zone euro, même si la France et de l’Italie ont compensé les difficultés de l’Allemagne, montre la première estimation du PIB publiée lundi par Eurostat. Le PIB des 19 pays partageant l’euro a augmenté de +0,3% par rapport aux trois mois précédents, après une progression de +2,2% au troisième trimestre, et de +4,6% sur un an. La France a enregistré une croissance de +0,7% au quatrième trimestre et de +5,4% en rythme annuel. L’Italie a affiché une croissance de +0,6% pour les trois derniers mois de 2021 et de +6,4% sur un an, et l’Espagne a vu son activité augmenter de +2% en rythme trimestriel, et de +5,2% en rythme annuel. L’économie allemande est en revanche tombée en contraction (-0,7%) sur octobre-décembre.
La production industrielle japonaise a diminué pour la première fois en trois mois en décembre. Elle recule de 1% par rapport au mois précédent. Une baisse supérieure aux attentes, que les économistes attribuent aux pénuries d’approvisionnement. Ce repli s’explique par une baisse de la production de machines, indiquant que les difficultés s’étendent au-delà du seul secteur automobile. Ce chiffre questionne la vigueur de la reprise économique japonaise, malgré la publication de ventes au détail en hausse de 1,4% en décembre pour le troisième mois consécutif.
Comme attendu, la croissance a beaucoup ralenti au quatrième trimestre en zone euro, même si elle reste solide en rythme annuel grâce aux bonnes performances de la France et de l’Italie, qui ont compensé les difficultés de l’Allemagne, montre la première estimation du PIB publiée lundi par Eurostat.
La production industrielle japonaise a diminué pour la première fois en trois mois en décembre. Elle recule de 1% par rapport au mois précédent, selon les données publiées lundi. Une baisse supérieure aux attentes des économistes que les économistes attribuent aux pénuries d’approvisionnement. Ce repli s’explique par une baisse de la production de machines, indiquant que les difficultés s’étendent au-delà du seul secteur automobile.
L’activité en Chine subit l’impact de la propagation du variant Omicron et de la stratégie zéro Covid menée par Pékin. L’indice PMI Caixin/Markit manufacturier s’est établi en janvier à 49,1, en-dessous des attentes et en zone de contraction. Dans le même temps, l’indice PMI officiel reste en expansion mais diminue également à 50,1en janvier, contre 50,3 en décembre, selon les données publiées dimanche par l’office statistique chinois. Ce dernier signale également un ralentissement de l’activité dans les services. L’indice PMI du secteur a reculé à 51,1 contre 52,7. Ces indicateurs devraient renforcer les attentes du marché d’un soutien supplémentaire de Pékin pour stabiliser l'économie. La banque centrale chinoise a déjà commencé à assouplir sa politique monétaire en abaissant ses principaux taux d’intérêts ainsi que son taux de facilité de crédit à moyen terme. D’autres mesures sont attendues dans les semaines à venir.
La reprise économique en Chine est bien avancée mais déséquilibrée, selon le Fonds monétaire international (FMI), qui met en garde contre l’incertitude politique liée au durcissement des mesures à l’encontre du secteur technologique et le ralentissement de la productivité. Une base de comparaison moins favorable ainsi qu’une consommation faible et des vents contraires provenant d’investissements immobiliers en baisse seront les principaux freins à la croissance en 2022, selon un rapport du FMI publié vendredi. Il FMI prévoit que la Chine enregistre une croissance de 4,8% en 2022 et de 5,2% en 2023, contre 8,1% l’an dernier.
La reprise économique en Chine est bien avancée mais déséquilibrée, selon le Fonds monétaire international (FMI), qui met en garde contre l’incertitude politique liée au durcissement des mesures à l’encontre du secteur technologique et le ralentissement de la productivité.
Les prêts aux entreprises de la zone euro se sont accélérés pour le quatrième mois consécutif en décembre, après une tendance baissière en milieu d’année. Ils ont augmenté de 4,2%, contre 2,9% en novembre, mais le taux de croissance est resté bien en deçà des 7,1% enregistrés un an plus tôt, selon les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).
L’Allemagne serait-elle devenu l’homme malade de l’Europe? L'économie allemande s’est contractée encore plus que prévu au quatrième trimestre 2021 sous l’effet des restrictions mises en œuvre pour ralentir la propagation du variant Omicron tandis que l’activité est restée soutenue en France et en Espagne sur la même période, les deux pays atteignant des croissances historiques en 2021.
La croissance de l'économie américaine s’est accélérée au quatrième trimestre 2021, grâce notamment à la reconstitution des stocks des entreprises pour répondre à la reprise de la demande. Cela qui permet aux Etats-Unis d’afficher sur 2021 leur plus forte croissance depuis près de 40 ans. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 6,9% en rythme annualisé, selon la première estimation du département du Commerce, après 2,3% au troisième trimestre. La croissance est supérieure aux attentes des économistes interrogés par Reuters qui prévoyaient en moyenne +5,5% et dans le haut de fourchette de leurs estimations. Sur l’ensemble de 2021, la première économie mondiale enregistre ainsi une croissance de 5,7%, sa meilleure performance annuelle depuis 1984, après une contraction de 3,4% du PIB en 2020, la plus forte depuis 74 ans.