La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Chine a dépassé les attentes au quatrième trimestre pour atteindre 4% sur un an contre une hausse de 4,9% au trimestre précédent, selon les données publiées lundi par le Bureau national de la statistique (BNS), faisant ressortir un PIB en hausse de 8,1% sur l’ensemble de 2021. Pékin visait une croissance supérieure à 6%. Les économistes anticipaient une croissance inférieure à 4%.
Le déficit public de la France devrait se situer autour de 7% du PIB en 2021, un niveau bien moins élevé que prévu grâce aux recettes fiscales générées par la reprise plus forte qu’escompté de la croissance, a expliqué ce week-end au JDD le ministre des Comptes publics.
Les ventes au détail outre-Atlantique ont enregistré une chute inattendue de 1,9% en décembre, après une croissance de 0,2% (révisé) en novembre, alors que les Américains restent pénalisés par des pénuries de biens et l’augmentation des contaminations par le coronavirus, selon le département du Commerce. Les économistes prévoyaient des ventes stables en décembre. Les ventes au détail hors automobiles et carburants ont reculé de 2,3% en décembre, après une hausse de 0,1% (révisé) le mois précédent. Les goulets d'étranglement dans les chaînes d’approvisionnement en raison de la pandémie ont entraîné des contraintes sur l’offre, notamment dans le secteur automobile.
Le total des créations d’entreprises pour l’ensemble de l’année 2021 s’est élevé à 995.868, en augmentation de 17,4% par rapport à 2020, établissant un nouveau record historique, a rapporté vendredi l’Insee. Le nombre de micro-entreprises créées par des auto-entrepreneurs a augmenté de 17%, et celui des sociétés de 24,3%. Les créations d’entreprises ayant le plus augmenté sont celles de services aux ménages, en hausse 30%, d’activités financières et assurance (+30,6%), d’information et communication (+25,4%) et de transports et entreposage (+24,9%) - cette dernière catégorie incluant les livraisons à domicile.
Cette semaine verra la montée en puissance de la saison des résultats. Après JPMorgan, Citigroup et Well Fargo vendredi dernier, Goldman Sachs publiera mardi ses résultats du quatrième trimestre 2021, suivie mercredi par Bank of America et Morgan Stanley. Hors secteur bancaire, les investisseurs suivront mercredi les résultats de Procter & Gamble et United Health, puis vendredi ceux de Netflix. En Europe, la journée de mercredi sera la plus dense avec les résultats attendus de ASML, Burberry, Richemont et BHP. Les investisseurs prêteront également attention aux minutes de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE) et à la réunion du comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BOJ). L’inflation restera dans l’actualité avec l’estimation définitive de l’indice des prix à la consommation en zone euro, attendue jeudi.
Les ventes au détail outre-Atlantique ont enregistré une chute inattendue en décembre, alors que les Américains restent pénalisés par des pénuries de biens et l’augmentation des contaminations par le coronavirus. Le département du Commerce a fait état vendredi d’une baisse de 1,9% des ventes au détail le mois dernier après une croissance de 0,2% (révisé) en novembre. Les économistes prévoyaient des ventes stables en décembre. Les ventes au détail hors automobiles et carburants ont reculé de 2,3% en décembre, après une hausse de 0,1% (révisé) le mois précédent.
Le total des créations d’entreprises pour l’ensemble de l’année 2021 s’est élevé à 995.868, en augmentation de 17,4% par rapport à 2020, établissant un nouveau record historique, a rapporté vendredi l’Insee. Le nombre de micro-entreprises créées par des auto-entrepreneurs a augmenté de 17%, et celui des sociétés de 24,3%, tandis que le nombre d’entreprises individuelles classiques n’a progressé que de 1,7%, a précisé l’institut de conjoncture.
La semaine prochaine verra la montée en puissance de la saison des résultats de part et d’autre de l’Atlantique. Les investisseurs prêteront également attention aux minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et à la réunion du comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BOJ).
La croissance des exportations chinoises a continué de ralentir en décembre, battant toutefois le consensus, sur fond de hausse d’activité des usines et de solidité de la demande mondiale, tandis que les importations ont marqué un net ralentissement, indiquant une faiblesse de l’activité intérieure. D’après les données des douanes chinoises publiées vendredi, les exportations ont progressé de 20,9% sur un an, contre +22% en novembre. Les analystes anticipaient en moyenne une augmentation de 20%.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne en 2021 est ressortie en progression de 2,7% d’un an sur l’autre en données corrigées de l’inflation, des variations saisonnières et des effets calendaires, selon la première estimation publiée vendredi par l’Office fédéral de la statistique, Destatis. Si la hausse est conforme aux attentes, «l’augmentation des pénuries d’approvisionnement et de matériel a freiné la reprise, qui a été stoppée à la fin de l’année par la quatrième vague de Covid-19 et un nouveau renforcement des mesures de protection gouvernementales», ont commenté les économistes de l’institut de statistique, lors d’une conférence de presse. En 2020, le PIB allemand s'était contracté de 4,6%.
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a augmenté de +0,9% sur un mois et de +8% sur un an en novembre, selon les données publiées vendredi par l’Office national de la statistique (ONS). Les économistes sondés par le Wall Street Journal s’attendaient à une progression de +0,5% sur un mois en novembre, après +0,2% en octobre (chiffre révisé), et de 7,4% sur un an pour le mois de novembre.
Les chiffres d’inflation supérieurs aux attentes en Hongrie et en Roumanie dynamisent les devises des pays d’Europe centrale. Cette nouvelle progression de l’inflation entretient les anticipations de hausses supplémentaires de taux dans la région. L’inflation annuelle s’est élevée à 7,4% en décembre en Hongrie, inchangée par rapport à novembre mais supérieure aux attentes et à un plus haut de 14 ans. L’inflation ‘core’ accélère à 6,4% (+1,1 point). En Roumanie, la hausse des prix à la consommation atteint un plus haut de 10 ans à 8,19%.
La production industrielle a augmenté de 2,3% en novembre sur un mois en zone euro, mais a baissé de 1,5% en glissement annuel, selon les données publiées mercredi par Eurostat. Le consensus Reuters tablait sur une hausse mensuelle de 0,5% et sur un gain de 0,6% sur un an. Par ailleurs, les chiffres du mois d’octobre ont été fortement révisés à la baisse, pour donner un repli de 1,3% sur un mois, et une hausse de 0,2% sur un an. La baisse de la production industrielle sur un an en novembre est principalement due à une chute de 9,8% de la production de biens d’équipements, qui a contrebalancé une hausse de 4,4% pour les biens de consommation durables et une hausse de 6,1% pour les biens de consommation non durables.
L’indice des prix à la production (PPI) a progressé de 10,3% le mois dernier en rythme annuel, selon les données publiées mercredi par le Bureau national de la statistique (BNS). C’est moins que prévu par le consensus établi par Reuters qui anticipait une croissance de 11,1%, après une hausse de 12,9% en novembre.
La production industrielle a augmenté de 2,3% en novembre sur un mois en zone euro, mais a baissé contre toute attente de 1,5% en glissement annuel, selon les données publiées mercredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse mensuelle de 0,5% et sur un gain de 0,6% sur un an.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi avoir nommé le Français Pierre-Olivier Gourinchas au rang de chef économiste et directeur des études. Ce spécialiste des politiques macroéconomiques surdiplômé (X Ponts, EHESS, MIT) remplace Gita Gopinath, qui va devenir numéro 2 de l’institution de Washington. A l’université de Californie-Berkeley depuis 2003, Pierre-Olivier Gourinchas est aussi en charge des programmes sur la finance et la macroéconomie internationale au Bureau national de recherche économique (NBER) aux Etats-Unis. Le Français est passé auparavant par les universités de Princeton et Stanford. Il a aussi fait partie en 2012 et 2013 du Conseil d’analyse économique (CAE), l’organisme rattaché au premier ministre qui réalise des analyses économiques pour le gouvernement français.
Seul un membre sur dix du Forum économique mondial (WEF) interrogé cette année s’attend à ce que la reprise mondiale s’accélère au cours des trois prochaines années, avec seulement un sur six optimiste quant aux perspectives mondiales.