La croissance du secteur manufacturier en Grande-Bretagne est tombée en avril à un creux de 17 mois, montre l’enquête Markit/CIPS auprès des directeurs d’achats publiée hier. L’indice PMI manufacturier a perdu un point en un mois, à 53,9, alors que la prévision médiane des économistes était de 54,8.
Le département américain du Commerce a fait état hier d’un repli de 1,7% des dépenses de construction en mars contre une hausse de 1% le mois précédent (+0,1% en première estimation). Les économistes tablaient en moyenne sur une progression de 0,5% en mars. Sur un an, la hausse des dépenses de construction a été de 3,6% en mars.
Au sein de la zone euro, les ménages ont un peu diminué leur épargne fin 2017, selon des statistiques de la BCE publiées lundi. En 2017, l'épargne des ménages a représenté 12% de leur revenu disponible, contre 12,2% l’année précédente. Après une baisse fin 2016, les placements financiers ont, eux, eu tendance à augmenter, représentant 7,1% du revenu, contre 6,5% à fin 2016. C’est donc l'épargne investie dans le logement qui a diminué.
Les mises en chantier de logements en France ont reculé de 2,5% sur les trois premiers mois de 2018 par rapport au quatrième trimestre 2017, lui-même déjà marqué par une baisse de 0,4%, selon les données corrigées des jours ouvrables et des variations saisonnières publiées lundi par le ministère de la Cohésion des territoires. Cette baisse est due aux logements collectifs, dont les mises en chantier ont chuté de 6,1% d’un trimestre sur l’autre, alors qu’elles ont augmenté de 2,6% pour les logements individuels. Dans le même temps, les permis de construire ont augmenté de 3,4% après s'être contractés de 5,7% au trimestre précédent. Ce rebond a été cette fois alimenté par les logements collectifs (+6,5%), alors que les permis de construire ont légèrement reculé dans l’individuel (-0,9%).
Entre espoir et appréhension, les Européens préparent la fin du programme d’austérité grec. Au centre du débat, le type de supervision qui continuera à s’appliquer.
L'économie des Etats-Unis a crû de façon plus modérée au premier trimestre, mais la vigueur des investissements des entreprises a permis de compenser un affaiblissement des dépenses des ménages. Le produit intérieur brut des Etats-Unis a augmenté de 2,3% en termes annualisés au premier trimestre, a annoncé vendredi le département du Commerce. Les économistes s’attendaient à une progression du PIB de 1,8%. Il s’agit de la première estimation de la croissance américaine au premier trimestre de l’année.
Dans un avis publié samedi sur le site de Légifrance, le conseil d’Etat a demandé au gouvernement français de revoir sa copie sur l’intégration des démissionnaires et des travailleurs indépendants au régime d’assurance chômage. Selon lui, l'étude d’impact du gouvernement n'évalue pas de «manière suffisante» la charge de travail qui incombera aux commissions mixtes paritaires régionales. Il estime aussi que le fait de placer les travailleurs indépendants, non assujettis à des cotisations sociales, dans un même régime d’assurance que des salariés «soulève une difficulté sérieuse au regard du principe d'égalité entre assurés d’un même régime».
La croissance française a ralenti plus que prévu au premier trimestre, tombant à 0,3% sous l’impact notamment d’une consommation des ménages atone et d’une nette décélération des investissements des entreprises, selon la première estimation publiée vendredi par l’Insee. Il s’agit de la hausse la plus faible depuis le troisième trimestre 2016. Les économistes tablaient en moyenne sur une hausse de 0,4% du PIB. L’acquis de croissance pour 2018, à savoir l'évolution du PIB cette année si l’activité stagnait au cours des trois prochains trimestres, se situait à 1,2% au 31 mars.
L'économie des Etats-Unis a crû de façon plus modérée au premier trimestre, mais la vigueur des investissements des entreprises a permis de compenser un affaiblissement des dépenses des ménages. Le produit intérieur brut des Etats-Unis a augmenté de 2,3% en termes annualisés au premier trimestre, a annoncé vendredi le département du Commerce. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s’attendaient à une progression du PIB de 1,8% sur la période de janvier à mars. Il s’agit de la première estimation de la croissance américaine au premier trimestre de l’année.
L'économie britannique a connu au premier trimestre son rythme de croissance le plus faible en cinq ans, ce qui ne plaide pas en faveur d’une hausse des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre (BOE) lors de sa prochaine réunion en mai. Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a progressé de 1,2% sur un an et de 0,1% par rapport au quatrième trimestre 2017, selon la première estimation de l’Office britannique de la statistique (ONS) publiée ce vendredi.
Le nombre de chômeurs en Allemagne a baissé moins que prévu en avril mais le taux de chômage est resté au plus bas depuis la réunification. L’Office fédéral du travail a annoncé ce matin que le nombre de chômeurs en données corrigées des variations saisonnières (CVS) avait diminué de 7.000, à 2,370 millions, alors que les économistes attendaient en moyenne un repli de 15.000. Le taux de chômage est resté inchangé à 5,3%, à son plus bas niveau depuis 1990.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont tombées à un plus bas de plus de 48 ans la semaine dernière aux Etats-Unis, ce qui laisse penser que le ralentissement des créations d’emplois enregistré au mois de mars devrait être temporaire. Elles ont baissé de 24.000 à 209.000 en données corrigées des variations saisonnières durant la semaine au 21 avril, au plus bas depuis décembre 1969, a annoncé jeudi le département du Travail.
La confiance des ménages américains s’est légèrement renforcée en avril après un déclin en mars, suggérant que la croissance économique va se poursuivre dans les mois qui viennent, a annoncé hier le Conference Board. L’institut de conjoncture a indiqué que son indice de confiance des ménages était remonté à 128,7 ce mois-ci, contre 127 en mars, en données révisées. Les ménages sont également peu nombreux à anticiper une baisse de leurs revenus dans les mois qui viennent, la proportion étant tombée à son plus bas niveau depuis décembre 2000, à 6%.
Le climat des affaires s’est dégradé pour le cinquième mois d’affilée en Allemagne en avril, montre l’enquête mensuelle de l’institut Ifo publiée hier. Son indice du climat des affaires, qui y a intégré pour la première fois des données du secteur des services, a reculé à 102,1, contre 103,3 (révisé) en mars. Le sous-indice mesurant les conditions actuelles a fléchi à 105,7, contre 106,6 (révisé) en mars, et celui sur les anticipations a reculé à 98,7, contre 100,0 (révisé).
La confiance des ménages américains s’est légèrement renforcée en avril après un déclin en mars, suggérant que la croissance économique va se poursuivre dans les mois qui viennent, a annoncé mardi le Conference Board. L’institut de conjoncture a indiqué que son indice de confiance des ménages était remonté à 128,7 ce mois-ci, contre 127 en mars, en données révisées.
Le climat des affaires s’est dégradé pour le cinquième mois consécutif en Allemagne en avril, montre mardi l’enquête mensuelle de l’institut Ifo. Son indice du climat des affaires, qui y a intégré pour la première fois des données du secteur des services, a reculé à 102,1 contre 103,3 (révisé) en mars. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice à 102,7. Le sous-indice mesurant les conditions actuelles a fléchi à 105,7 contre 106,6 (révisé) en mars et celui sur les anticipations a reculé à 98,7 contre 100,0 (révisé). Les économistes anticipaient respectivement 106,0 et 99,5.
Le Kremlin prépare un plan de relance d’environ 10.000 milliards de roubles (132 milliards d’euros) sur six ans qui devrait être présenté peu après l’inauguration du nouveau mandat présidentiel de Vladimir Poutine, le 7 mai, d’après l’agence Bloomberg, qui cite des personnes au fait des discussions. La Russie investirait notamment dans la santé, l’éducation et les infrastructures alors que la crise économique qui a frappé le pays suite aux sanctions occidentales et à la chute des cours du pétrole a pesé sur la qualité de vie des Russes. Les dépenses nouvelles pourraient être contrebalancées par une réduction graduelle des dépenses militaires et une hausse de la fiscalité.
L’activité du secteur privé est restée robuste en avril dans la zone euro, montrent les résultats provisoires des enquêtes IHS Markit publiés ce matin. L’indice composite PMI de la zone euro, considéré comme un baromètre fiable, est resté stable à 55,2 ce mois-ci alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un nouveau tassement à 54,9 après ses replis des mois de février et mars.