La grève des cheminots contre la réforme de la SNCF et les autres mouvements sociaux en France commencent à avoir un impact économique négatif, a déclaré lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur Europe 1 : «Oui, les mouvements sociaux ont un impact sur la croissance», a-t-il dit. «C’est un impact qui est limité, qu’on ne peut pas mesurer aujourd’hui, mais on voit déjà dans certains secteurs d’activité, dans les réservations d’hôtellerie, dans les transports, dans la présence de touristes, que ça commence à avoir un impact.»
Le moral des ménages américains s’est dégradé plus fortement que prévu en avril, montraient vendredi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. Son indice de confiance est tombé à 97,8 ce mois-ci, contre 101,4 en mars. Les économistes attendaient un repli moins marqué, à 100,5. Le sous-indice mesurant le jugement des ménages sur leur situation actuelle a baissé à 115,0 en avril contre 121,2 en mars et 120,0 attendu par les économistes. Le sous-indice des anticipations des consommateurs a lui aussi enregistré un recul plus marqué que prévu, à 86,8 contre 88,8 en mars et 88,1 anticipé par le consensus.
Lors d’une interview télévisée accordée hier soir, la deuxième en une semaine, le président de la République a déclaré assumer totalement «les gestes fiscaux qui ont été faits sur l’impôt sur la fortune lorsque l’argent est réinvesti dans l'économie», en assurant qu’il «n’y aura pas de création d’un nouvel impôt local, ni d’un impôt national» d’ici à la fin du quinquennat. Il compte faire voter la réforme des retraites en 2019 et ajoute que «tous les régimes spéciaux auront vocation à converger, à dix ans». Concernant la SNCF, il précise que l’Etat reprendra progressivement la dette «à partir du 1er janvier 2020».
Le moral des ménages américains s’est dégradé plus fortement que prévu en avril, montrent aujourd’hui les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. Son indice de confiance est tombé à 97,8 ce mois-ci, contre 101,4 en mars. Les économistes attendaient un repli moins marqué, à 100,5. Le sous-indice mesurant le jugement des ménages sur leur situation actuelle a baissé à 115,0 en avril contre 121,2 en mars et 120,0 attendu par les économistes. Le sous-indice des anticipations des consommateurs a lui aussi enregistré un recul plus marqué que prévu, à 86,8 contre 88,8 en mars et 88,1 anticipé par le consensus.
Les exportations chinoises en mars ont baissé de 2,7% par rapport au même mois de l’année dernière. Dans le même temps, les importations ont grimpé de 14,4% par rapport à mars 2017, ce qui a débouché sur un déficit commercial de 4,98 milliards de dollars (4,04 milliards d’euros) sur le mois, selon les données des douanes chinoises publiées ce matin. Il faut remonter à février 2017 pour retrouver la trace d’un déficit de la balance commerciale mensuelle de la Chine. En février, la Chine avait enregistré un excédent commercial de 33,75 milliards.
La production manufacturière britannique a reculé de 0,2% sur un mois en février après avoir stagné le mois précédent, selon l’institut national de la statistique (ONS), Il s’agit de sa première baisse depuis mars 2017. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,2%. Sur un an, la production affiche une hausse de 2,5%, là encore nettement inférieure au consensus de 3,3%. La production industrielle dans son ensemble, qui regroupe production manufacturière et l'énergie, a progressé de 0,1% en février, après une hausse de 1,3% en janvier. Le consensus tablait sur une augmentation de +0,4%.
La Banque de France a révisé en baisse, à 0,3%, sa prévision de croissance de l'économie française au premier trimestre, dans sa troisième estimation publiée mercredi. La banque centrale tablait jusqu’ici sur une progression de 0,4% du PIB, une prévision identique à celle de l’Insee. Ces chiffres marquent une décélération par rapport à la croissance du quatrième trimestre 2017, revue en hausse à +0,7% fin mars par l’Insee. L’enquête de la Banque de France met en évidence un recul de deux points de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 103. Dans les services et le bâtiment, ils sont restés stables à 103 et 105 respectivement.
Le Premier ministre Edouard Philippe décidera «dans les tout prochains jours» de l’avenir des projets français de parcs d'éoliennes en mer menacés de remise en cause, a annoncé aujourd’hui le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Le Sénat a rejeté mi-mars un amendement du gouvernement visant à renégocier voire annuler les résultats des appels d’offres pour développer des éoliennes au large des côtes françaises, l’exécutif souhaitant réduire le soutien public à ces projets au motif que les prix du secteur ont fortement baissé.
La Banque de France a révisé en baisse, à 0,3%, sa prévision de croissance de l'économie française au premier trimestre, dans sa troisième estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture pour mars publiée mercredi. La banque centrale tablait jusqu’ici sur une progression de 0,4% du PIB au premier trimestre, une prévision identique à celle de l’Insee dans sa dernière note de conjoncture publiée en mars. Ces chiffres marquent une décélération par rapport à la croissance du quatrième trimestre 2017, revue en hausse à +0,7% (contre 0,6% précédemment) fin mars par l’institut national de la statistique.
La production manufacturière britannique a reculé de 0,2% sur un mois en février après avoir stagné le mois précédent, selon les chiffres publiés aujourd’hui par l’institut national de la statistique (ONS), Il s’agit de sa première baisse depuis mars 2017. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,2%. Sur un an, la production manufacturière affiche une hausse de 2,5%, là encore nettement inférieure au consensus de 3,3%.
La dynamique de croissance reste globalement stable dans les pays développés mais des signes d’infléchissement commencent à apparaître dans la zone euro, selon les données publiées ce mardi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
La production industrielle de la France a rebondi en février après son trou d’air de janvier, grâce, pour l’essentiel, au secteur énergétique qui a tiré parti de l’arrivée du temps froid, selon les données publiées aujourd’hui par l’Insee. Elle a progressé de 1,2% sur le mois, soit moins que la hausse de 1,4% attendue par les économistes interrogés par Reuters. La seule production manufacturière (hors énergie) a diminué de 0,6% en février, enregistrant sa quatrième baisse mensuelle consécutive depuis son pic de neuf ans touché en octobre.
La production industrielle en Allemagne a accusé son plus net repli en deux ans et demi en février, a annoncé le ministère de l’Economie vendredi. Les usines de la première économie d’Europe ont fonctionné au ralenti face aux menaces de protectionnisme. Sa baisse a été de 1,6% en février, après une hausse révisée de 0,1% en janvier et alors que le consensus Reuters donnait une progression de 0,3%. Les entreprises industrielles allemandes ont produit moins de biens d'équipement (-3,1%), de biens intermédiaires (-0,7%) et de biens de consommation (-1,5%). Le secteur du BTP a également vu sa production baisser de 2,2%.
La chute des prix des actions à la suite des annonces de hausse des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, et l’incertitude croissante sur ce sujet, ont déjà contribué à durcir les conditions financières » a déclaré ce vendredi, Benoit Coeuré, le membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), lors d’une conférence organisée à Cernobbio en Italie. Alors que les investisseurs s’interrogent sur la prolongation de la politique de quantitative easing (rachats d’actifs) en zone euro, en raison d’un ralentissement économique possiblement accentué par les tensions commerciales, le représentant de la BCE estime que les effets de ces tensions ne seront sensibles qu’à long terme.
La production industrielle en Allemagne a accusé son plus net repli en deux ans et demi en février, montrent les statistiques du ministère de l’Economie publiées aujourd’hui, les usines de la première économie d’Europe ayant fonctionné au ralenti face aux menaces de protectionnisme. Sa baisse a été de 1,6% en février, après une hausse révisée de 0,1% en janvier et alors que le consensus Reuters donnait une progression de 0,3%.
La France va octroyer au Liban 400 millions d’euros de prêts concessionnels et 150 millions d’euros de dons afin de permettre à une économie touchée de plein fouet par le conflit syrien et des divisions internes persistantes de se redresser, a annoncé aujourd’hui Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, à l’ouverture de la conférence des donateurs (Cedre) à Paris. Il précise que cette enveloppe représente pour la France «un effort substantiel à la hauteur des ambitions qu’elle place dans le Liban».
L’économie américaine devrait afficher une croissance de 2,3% en rythme annualisé au premier trimestre, montrait hier le modèle de prévision GDPNow de la Réserve fédérale d’Atlanta, au vu des derniers chiffres sur les ventes automobiles et la balance commerciale. La dernière estimation, le 2 avril, donnait un rythme de croissance du PIB de 2,8% pour le trimestre écoulé.
Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont atteint 242.000 dans la semaine au 31 mars, contre 218.000 la semaine précédente (révisé de 215.000 annoncés initialement et un consensus Reuters les donnant à 225.000), montrent les données du ministère du Travail publiées aujourd’hui. Le marché du travail est néanmoins considéré comme étant proche du plein emploi. Le taux de chômage est à 4,1%, un creux de 17 ans et pas loin de la prévision de la Réserve fédérale d’un taux à 3,8% d’ici à fin 2018. La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme un indicateur plus fiable que le nombre hebdomadaire brut, ressort à 228.250 contre 225.250 la semaine précédente (224.500 annoncé initialement).