Le sentiment économique s’est dégradé en mars dans la zone euro pour le troisième mois consécutif, alors que la croissance du crédit aux entreprises a ralenti en février, ont annoncé mardi la Commission européenne et la Banque centrale européenne.
Avec une contribution annuelle de chaque pays de la zone euro, représentant 0,35% du PIB, il serait possible de réduire de moitié l’impact d’une crise économique.
Le taux de marge des entreprises françaises s’est établi à 31,8% au quatrième trimestre 2017, contre 31,7% le trimestre précédent, restant stable depuis maintenant deux ans et demi. La marge reste bloquée en-dessous de son niveau d’avant-crise (33,5% au premier trimestre 2008) du fait de conditions de prix et de taxes moins favorables, selon Euler Hermes.
La zone euro continue de bénéficier d’une croissance vigoureuse qui pourrait même dépasser les attentes sur le moyen terme, écrit la Banque centrale européenne (BCE) dans son bulletin mensuel paru aujourd’hui. Le marché du travail continue d’afficher une «forte dynamique», la consommation privée augmente, les exportations progressent et l’investissement dans l’immobilier comme celui des entreprises sont en hausse, observe la banque centrale.
Le climat des affaires s’est très légèrement dégradé en mars en France tout en restant à un niveau élevé dans tous les secteurs et bien au-dessus de sa moyenne de longue période, selon les données publiées ce jeudi par l’Insee. L’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s’inscrit à 109, en baisse d’un point par rapport à sa marque de février, qui a elle été revue en hausse d’un point. En tenant compte des chiffres après la virgule, le reflux sur le mois est limité à 0,2 point.
La croissance du secteur privé a ralenti nettement plus que prévu en mars dans la zone euro, à son niveau le plus bas depuis un an, sous le coup de l’appréciation de l’euro et des intempéries, selon les résultats provisoires des enquêtes IHS Markit. La forte reprise dans la zone avait déjà marqué une pause en février, en raison notamment d’une hausse des prix, et l’enquête de mars pourrait être source d’inquiétude pour la Banque centrale européenne qui prépare une réduction de ses mesures de soutien monétaire.
Le déficit des comptes courants des Etats-Unis s’est accru légèrement plus fortement que prévu au quatrième trimestre 2017, en raison d’une augmentation des importations de biens, montrent les chiffres publiés hier par le département du Commerce. Le solde négatif de la balance des comptes courants a augmenté de 26,7 milliards de dollars à 128,2 milliards (104,4 milliards d’euros), soit 2,6% de la production économique nationale. Les économistes prévoyaient en moyenne un déficit à 125 milliards de dollars au quatrième trimestre.
Le déficit des comptes courants des Etats-Unis s’est accru légèrement plus fortement que prévu au quatrième trimestre 2017, en raison d’une augmentation des importations de biens, montrent les chiffres publiés aujourd’hui par le département du Commerce. Le solde négatif de la balance des comptes courants, qui mesure les flux de biens, de services et d’investissements, a augmenté de 26,7 milliards de dollars à 128,2 milliards (104,4 milliards d’euros), soit 2,6% de la production économique nationale. Les économistes prévoyaient en moyenne un déficit à 125 milliards de dollars au quatrième trimestre.
Les conseillers économiques du gouvernement allemand ont légèrement relevé ce matin leurs prévisions de croissance pour la première économie européenne cette année, tout en avertissant qu’une escalade de mesures protectionnistes lui serait dommageable. Les cinq sages ont dit prévoir une croissance de 2,3% du produit intérieur brut (PIB) en 2018, soit 0,1 point de plus que leur prévision précédente émise en novembre dernier, et de 1,8% l’année prochaine. De son côté, l’indice Ifo a confirmé ce matin ses prévisions encore plus optimistes d’une croissance de 2,6% cette année en Allemagne puis de 2,1% en 2019.
La Banque d’Espagne a relevé hier ses prévisions de croissance économique sur la période allant de 2018 à 2020, reflétant en partie la forte hausse de la croissance des exportations grâce à l’amélioration des perspectives de l'économie mondiale. La banque centrale s’attend à une croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) de l’Espagne de 2,7% en 2018, et non plus de 2,4%, tandis que les taux de croissance de 2019 et de 2020 ont été révisés en hausse à respectivement 2,3% et 2,1%. L'économie a crû de 0,7% sur une base trimestrielle au premier trimestre, comme au trimestre précédent, et la Banque d’Espagne prévoit que l’inflation atteigne 1,2% cette année.
L'économie française, qui a fini 2017 sur un rythme de croissance sans précédent depuis 2011, devrait perdre un peu d'élan au premier semestre tout en conservant une cadence soutenue, prévoit l’Insee. Dans sa note de conjoncture publiée hier soir, l’institut précise que l’activité économique en France devrait continuer d'être tirée par un investissement des entreprises dynamique, tout en étant un peu freinée par une consommation des ménages en demi-teinte. Par rapport à ses précédentes prévisions, publiées mi-décembre, l’Insee a revu en légère baisse sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre, à 0,4% (contre 0,5% précédemment). Avec une progression identique au deuxième trimestre, l’acquis de croissance pour l’ensemble de l’année devrait s'établir à 1,6% au 30 juin prochain (contre 1,7% dans la précédente prévision), soit un peu moins que le niveau de 1,7% que le gouvernement attend pour la totalité de 2018.
La confiance des consommateurs de la zone euro est restée stable en mars, selon une estimation flash publiée hier par la Commission européenne. L’indice qui la mesure s’est établi à 0,1 point, comme en février. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 0,0. Dans l’ensemble de l’Union européenne, l’indice est également resté stable, à -0,3 point.
La banque publique souhaite recourir à la dette pour augmenter ses interventions en fonds propres et protéger ainsi les grands groupes nationaux d'éventuels raids étrangers.
Les prix à la consommation en Grande-Bretagne ont augmenté de 2,7% en février en rythme annuel le mois dernier, leur plus faible progression depuis juillet 2017, a annoncé mardi l’Office national de la statistique (ONS). Cette hausse est légèrement en deçà des prévisions des analystes qui anticipaient en moyenne +2,8%. Les investisseurs estiment que la BoE devrait maintenir sa politique monétaire inchangée lors de sa réunion de jeudi et anticipent une nouvelle hausse des taux en mai.
Les prix à la production outre-Rhin ont diminué contre toute attente en février, suivant les données publiées mardi par l’Office fédéral de la statistique. Leur baisse est de 0,1% d’un mois sur l’autre, alors que les économistes interrogés par Reuters projetaient une hausse de 0,1%. La hausse annuelle des prix à la production est de 1,8% en février, inférieure au consensus qui la donnait à 2,0%. En janvier, les prix à la production avaient augmenté de 0,5% mensuellement et de 2,1% annuellement.
La Banque d’Espagne a relevé mardi ses prévisions de croissance économique sur la période allant de 2018 à 2020, reflétant en partie la forte hausse de la croissance des exportations grâce à l’amélioration des perspectives de l'économie mondiale. La banque centrale s’attend à une croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) de l’Espagne de 2,7% en 2018, et non plus de 2,4%, tandis que les taux de croissance de 2019 et de 2020 ont été révisés en hausse à respectivement 2,3% et 2,1%. L'économie a crû de 0,7% sur une base trimestrielle au premier trimestre, comme au trimestre précédent, et la Banque d’Espagne prévoit que l’inflation atteigne 1,2% cette année.
Donald Trump a promis hier de présenter dans un mois environ des propositions pour faire baisser les prix des médicaments aux Etats-Unis, estimant que les Américains payaient bien trop cher. «Nous ferons baisser les prix», a martelé le chef de la Maison Blanche. «Nous payons, dans notre pays, beaucoup plus pour les médicaments à cause des lobbies pharmaceutiques, d’autres raisons, et de la complexité de la distribution».
Les exportations japonaises ont augmenté de 1,8% par rapport à février 2017, a annoncé hier le ministère des Finances, après une hausse de 12,3% en janvier. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 1,9% le mois dernier. Les importations ont augmenté de 16,5% en février, moins que le consensus qui donnait une hausse de 17,1%. La balance commerciale nippone a ainsi dégagé un excédent de 3,4 milliards de yens (26,2 millions d’euros) en février.
La France et l’Allemagne sont convenues de préparer une feuille de route commune pour la réforme de la zone euro d’ici au sommet européen de juin, a annoncé vendredi le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. S’exprimant à l’issue de sa première rencontre avec le nouveau ministre allemand des Finances Olaf Scholz, il s’est déclaré confiant que les «difficultés techniques» qui freinent un accord sur de sujets comme l’union bancaire pourraient être surmontées.