L’inflation PCE a ralenti à 2,6% en rythme annuel en mai. Les dépenses de consommation ont augmenté de 0,2% en rythme mensuel, après +0,1% en avril, tandis que les revenus des Américains ont à nouveau progressé.
La croissance de 0,7% au premier trimestre a dépassé les attentes et une première estimation. Les gains de pouvoir d’achat devraient stimuler la consommation, ce sera de bon augure pour le prochain gouvernement. Les élections générales ont lieu jeudi 4 juillet.
Face à la continuité incarnée par la majorité présidentielle, le Rassemblement national a renoncé à des mesures de son programme de 2022 tandis que l’alliance des partis de gauche parie sur la relance keynésienne financée par l’imposition du capital et des plus riches.
A l’approche du premier débat Trump-Biden ce 27 juin, les analyses se recentrent sur les programmes économiques. La perspective d’une majorité relative pourrait limiter la marge de manœuvre du prochain hôte de la Maison-Blanche.
Le Bureau en charge du budget américain a publié mardi des projections économiques et budgétaires à dix ans remises à jour. L’inquiétude et les débats portent avant tout sur 2024.
Jeudi l’Agence France Trésor a pu émettre quasiment les 10,5 milliards d’euros d'OAT à moyen terme qu’elle voulait lever, et dans des conditions correctes.
Hormis les ventes au détail qui ont dépassé les prévisions, stimulées par la période de congés, les données publiées lundi pour le mois de mai poussent largement au pessimisme, soulignant une reprise cahoteuse pour la deuxième économie mondiale.
L'économiste américain, professeur au MIT, livre à L'Agefi sa vision des défis que soulève l'intelligence artificielle. En se tenant à égale distance des pessimistes qui prédisent la fin de l'humanité et des optimistes béats face à la technologie.
Les prix du transport maritime ont quasiment doublé depuis fin avril, entre l’Asie et les autres régions. Même si son poids dans le prix final est faible, cette pression inflationniste sur le secteur manufacturier s’ajoute à celle des services.
La réunion du Comité de politique monétaire n’en sera pas moins suivie, car les gouverneurs mettront à jour leurs projections d’inflation et de taux, qui devraient donner la direction sur de possibles baisses de taux en 2024.
Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale après la large victoire du RN aux élections européennes, avec un scrutin le 30 juin et le 7 juillet. Les marchés financiers, qui n’aiment pas l’incertitude, ne vont pas manquer de réagir.
L’économie américaine a créé 272.000 emplois en mai, largement plus que prévu, avec des hausses de salaires toujours élevées. La progression du chômage n’y change rien. La Fed restera patiente et focalisée sur l’inflation. Les rendements américains se tendent.
Le ralentissement de l’activité dans la construction a pesé sur la production industrielle. La banque centrale a légèrement réduit ses prévisions de croissance et haussé celles d’inflation.
Le Conseil des gouverneurs n’a pas pu avoir un vote unanime sur sa première baisse de taux. L'Autrichien Robert Holzmann s’y est opposé à cause de la hausse des projections d’inflation.
La situation pourrait finir par peser sur la consommation aux Etats-Unis si elle se généralisait à toutes les catégories d’emprunteurs. Le risque des banques semble encore très circonscrit.
Une tribune de Koen De Leus & Philippe Gijsels, chef économiste et chef stratégiste de BNP Paribas Fortis et auteurs de l'ouvrage «Les Cinq Tendances de la Nouvelle Economie Mondiale».