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Le président argentin Alberto Fernandez a fait part de son « optimisme » après une rencontre vendredi à Rome avec la directrice du FMI, Kristalina Georgieva. «Je pense que c'était une réunion très constructive, c’est la première fois que je peux la voir en face à face. Une réunion très franche, où nous avons exprimé notre volonté de résoudre le problème de la dette argentine », a déclaré Alberto Fernandez, selon des propos rapportés par l’AFP.
Si la campagne présidentielle se montre à la hauteur des problèmes français, alors l’état des finances publiques devrait figurer en tête des programmes des candidats. Plusieurs sondages récents le montrent : nos concitoyens savent bien qu’il faudra solder d’une manière ou d’une autre l’ardoise de la crise. C’est le sens de l’étrange débat, largement circonscrit à nos frontières, sur l’annulation de la dette publique détenue par la Banque centrale européenne. Lancée il y a un an, cette idée court encore et séduirait une majorité de Français, malgré son caractère inutile, dangereux et invendable politiquement à l’Europe du Nord. Si une proposition aussi radicale trouve grâce aux yeux d’économistes sérieux, c’est qu’elle renvoie aux choix de politique économique et budgétaire de la France et de la zone euro, et à leurs contradictions.
L’Agefi a invité deux économistes à confronter leurs points de vue – opposés – sur l’annulation de la dette publique détenue par la Banque centrale européenne (BCE).
La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne. Le total du plan NextGenerationEU s’élève à 750 milliards d’euros aux prix de 2018 mais représente près de 800 milliards aux prix actuels. La CE précise que le programme de financement prévoit des emprunts obligataires à 3, 5, 7, 10, 15, 20, 25 et 30 ans, complétés par des émissions de bons à moins d’un an. Sa mise en oeuvre débutera dès que les 27 parlements nationaux auront ratifié le texte sur les «ressources propres» de l’UE.
La Commission européenne (CE) a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne (UE) notamment orienté vers la transition climatique et les technologies numériques après la crise du coronavirus.
Toute tentative pour bloquer le fonds de relance de l’Union européenne serait «un désastre économique pour l’Europe», a encore déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien à l’hebdomadaire économique Der Spiegel publié vendredi. «L’augmentation de la dette publique est inévitable et raisonnable face à cette crise du siècle, à condition que les investissements stimulent une croissance durable», a-t-elle ajouté. La Cour constitutionnelle allemande a bloqué fin mars la ratification du fonds de relance européen, approuvé par les deux chambres du Parlement, pour examiner un recours contre ce plan d’investissement financé par la dette.
Toute tentative pour bloquer le fonds de relance de l’Union européenne serait «un désastre économique pour l’Europe», a encore déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien à l’hebdomadaire économique Der Spiegel publié vendredi. «L’augmentation de la dette publique est inévitable et raisonnable face à cette crise du siècle, à la condition que les investissements stimulent une croissance durable», a-t-elle ajouté.
La France prévoit de ramener le déficit public sous la barre des 3% (2,8%) du produit intérieur brut (PIB) en 2027, et de commencer à réduire à partir de 2026 le ratio d’endettement public, selon les prévisions transmises jeudi par le ministère des Finances au Haut conseil des finances publiques (HCFP). Le gouvernement prévoit ainsi que la dette publique, qui a atteint le niveau record de 115,7% du PIB l’an dernier, augmente encore jusqu'à 118,3% en 2025, avant de baisser très légèrement à 118,2% en 2026 puis de redescendre à 117,7% en 2027. Cette trajectoire sera présentée en conseil des ministres la semaine prochaine et transmise à la Commission européenne dans le cadre du programme de stabilité fourni tous les ans par les Etats membres.
La France a enregistré en 2020 un déficit et une dette publics sans précédent, mais moindres que redoutés par le gouvernement français à la faveur d’une contraction économique moins forte que prévu, montrent les statistiques publiées vendredi par l’Insee. La dette publique française s’est établie à 2.650,1 milliards d’euros, soit 115,7% du PIB à la fin de l’année, pour un déficit public à 9,2% du PIB en 2020, une part moins élevée que les 10,2% anticipés par Bercy, qui tablait aussi sur une dette publique représentant 117,5% du PIB à fin 2020.
La Grèce tentait ce mercredi d’émettre ses premières obligations à longue échéance depuis 2008, complétant ainsi son retour sur les marchés de la dette avec une émission à 30 ans. Le pays, conseillé par BNP Paribas (avec Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan et National Greek Bank), a réussi ce pari en plaçant 2,5 milliards d’euros d’obligations à échéance 2052 (notations Ba3/BB-/BB, coupon 1,875%), avec une demande plus de 10 fois le montant offert (26,1 milliards avec les intérêts des banques). Le rendement ressort à 1,956% (MS+150 à 155 pb), à comparer au niveau moyen de 1,53% pour ses taux à 25 ans encore sur le marché, ou de 1,68% pour les BTP italiens à 30 ans.
La Grèce tentait ce mercredi d’émettre ses premières obligations à longue échéance depuis 2008, complétant ainsi son retour sur les marchés de la dette avec une émission à 30 ans. Le pays, conseillé par BNP Paribas (avec Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan et National Greek Bank), a réussi ce pari en plaçant 2,5 milliards d’euros d’obligations à échéance 2052 (notations Ba3/BB-/BB, coupon 1,875%), avec une demande plus de 10 fois le montant offert (26,1 milliards avec les intérêts des banques).
Le déficit budgétaire de l’Italie devrait augmenter cette année de 20 à 30 milliards d’euros supplémentaires afin de financer des mesures de soutien à l’économie affectée par la crise due au nouveau coronavirus, a déclaré lundi le sous-secrétaire italien à l’Economie, Claudio Durigon, au quotidien Il Messaggero. Le président du Conseil italien, Mario Draghi, avait déclaré vendredi qu’il saisirait le Parlement en avril pour obtenir l’autorisation d’accroître encore les dépenses publiques. Rome tablait jusqu’ici pour cette année sur un déficit représentant 8,8% du PIB, contre 9,5% l’an dernier. L’économie de la péninsule a enregistré en 2020 une contraction de -8,9%, la plus forte depuis la Seconde guerre mondiale.
Comme prévu après l’annonce du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors du Climate Finance Day du 29 octobre, et comme mentionné dans le programme de financement de l’Etat pour 2021 publié en décembre 2020, l’Agence France Trésor (AFT) a annoncé lundi la création d’une deuxième obligation verte de maturité 23 ans, l’OAT 25 juin 2044. Cette nouvelle souche, dont les caractéristiques seront annoncées ultérieurement, sera émise par syndication dans les prochains jours, en fonction des conditions de marché. Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Citi, Crédit Agricole CIB, HSBC et JPMorgan. L’ensemble des spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), à savoir les établissements financiers privilégiés de l’AFT, feront partie du syndicat chargé de cette émission de dette.