Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Les Sénateurs américains ont alerté hier soir sur le fait que l’adoption du programme de réforme fiscale souhaité par le président Donald Trump devrait « prendre plus de temps » que prévu. Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin avait indiqué qu’il tablait sur une adoption avant le mois d’août prochain. «Nous devons d’abord boucler le débat sur le programme de santé, avant de passer à celui sur les impôts», a indiqué le chef des Républicains au Sénat, Mitch McConnell. Les marchés attendent avec impatience la mise en place des baisses d’impôts sur les ménages et sur les entreprises promises par Donald Trump et espèrent qu’elles auront un effet positif sur l’activité aux Etats-Unis.
Sur fond d’embellie économique, les émissions d’obligations du Royaume-Uni seront bien plus faibles l’an prochain. Le conservatisme budgétaire reste de mise.
L'économie britannique subira l’impact du Brexit dans les prochaines années après une période initiale de résilience, a averti mercredi le ministre des Finances Philip Hammond en présentant le premier budget du Royaume-Uni depuis le vote en faveur de la sortie de l’Union européenne. La croissance devrait maintenant atteindre 2,0% en 2017, un chiffre en forte hausse par rapport à la dernière estimation de 1,4% en novembre, selon l’Office for Budget Responsibility (OBR), organisme indépendant qui détermine le cadre macro-économique du budget. Mais l’OBR a réduit à l’inverse ses prévisions pour les trois années suivantes, à respectivement 1,6% en 2018, 1,7% en 2019 et 1,9% en 2020.
Le ministre de l’Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué hier lors d’un point presse que l’objectif d’une croissance de 1,5% du produit intérieur brut (PIB) de la France au titre de l’année 2017 était «raisonnable» au vu des derniers indicateurs publiés, qui ont révélé des «chiffres corrects». Il a évoqué «un gros 1,4 ou un petit 1,5». «Tous les chiffres que nous avons sont des chiffres qui montrent que la situation aujourd’hui, indépendamment des perspectives électorales, s’améliore considérablement en France», a-t-il précisé en évoquant notamment l’activité économique, le moral des ménages et des entreprises, l’investissement ou encore les créations d’emplois.
Le ministre de l’Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué ce matin que l’objectif d’une croissance de 1,5% du produit intérieur brut (PIB) de la France au titre de l’année 2017 est raisonnable au vu des derniers indicateurs publiés, qui ont révélé des «chiffres corrects». «Nous sommes aujourd’hui sur une tendance qui me permet de redire ici que l’objectif de 1,5% de croissance pour cette année devient je pense un objectif raisonnable», a dit Michel Sapin lors d’un point presse, en évoquant «un gros 1,4 ou un petit 1,5». «Tous les chiffres que nous avons sont des chiffres qui montrent que la situation aujourd’hui, indépendamment des perspectives électorales, s’améliore considérablement en France», a-t-il précisé en évoquant notamment l’activité économique, le moral des ménages et des entreprises, l’investissement ou encore les créations d’emplois.
Des recettes exceptionnelles et une baisse du coût du service de la dette, du fait de taux d’intérêt négatifs, ont permis au budget fédéral de la Suisse de dégager un excédent de 752 millions de francs (706 millions d’euros) en 2016, a annoncé hier le gouvernement. Ce dernier prévoit pourtant un déficit structurel d’un milliard de francs en 2018, de 1,1 milliard en 2019 et de 500 millions en 2020, annonçant une réduction des dépenses pour ne pas dépasser les objectifs d’emprunt. La dette brute avait diminué à 98,8 milliards à fin 2016 contre 103,8 milliards à fin 2015.
Des recettes exceptionnelles et une baisse du coût du service de la dette, du fait de taux d’intérêt négatifs, ont permis au budget fédéral de la Suisse de dégager un excédent de 752 millions de francs (706 millions d’euros) en 2016, a annoncé le gouvernement jeudi. Ce dernier prévoit pourtant un déficit structurel d’un milliard de francs suisses en 2018, de 1,1 milliard en 2019 et de 500 millions en 2020, annonçant une réduction des dépenses afin de ne pas dépasser les objectifs d’emprunt.
La Commission critique l'endettement de l'Italie, les deséquilibres de la France et l'excédent allemand, mais s'abstient pour l'heure d'en tirer les conséquences.
A l’approche des échéances électorales aux Pays-Bas, en France et en Allemagne, voire en Italie, la Commission européenne a préféré temporiser ce mercredi en publiant son analyse annuelle de la situation économique et sociale dans les États membres. Exemple avec l’Italie: Bruxelles considère que le pays ne respecte pas le critère de la dette énoncé dans le pacte de stabilité et de croissance. «Toutefois, une décision sur l’opportunité de recommander l’ouverture d’une procédure pour déficit excessif serait prise uniquement sur la base des prévisions du printemps 2017 de la Commission, en tenant compte des résultats enregistrés pour 2016 et de la mise en œuvre des engagements budgétaires pris par les autorités italiennes en février 2017», précise la Commission.
L’excédent budgétaire britannique a été inférieur au consensus en janvier mais le ministre des Finances, Philip Hammond, semble en passe d’atteindre pour la première fois son objectif de maîtrise des finances publiques grâce à la hausse des recettes. Les statistiques publiées mardi montrent le plus important excédent enregistré pour un mois de janvier, généralement marqué par une forte hausse des recettes fiscales.
Le Portugal a effectué hier un paiement de 1,7 milliard d’euros au Fonds monétaire international et a ainsi remboursé la moitié de l’aide reçue du FMI pendant la crise de la dette en 2011, a annoncé lundi le ministère des Finances. «Le remboursement a été effectué avec près de six mois d’avance, ce qui reflète la situation économique et financière solide du Portugal», a souligné le ministère. La semaine dernière, Lisbonne a annoncé que le déficit budgétaire avait été limité à 2,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2016, son plus bas niveau depuis le retour du pays à la démocratie.
Depuis plus de quarante ans, chaque année, les dépenses de l'Etat sont supérieures à ses recettes, fustige un rapport élaboré par un groupe de travail présidé par Michel Pebereau et publié par l'Institut de l'entreprise.
La Commission veut de nouvelles mesures d’économies d'ici à fin avril, sans quoi elle menace d’ouvrir une procédure en déficit excessif au titre de la dette du pays.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s’est déclaré samedi convaincu que le nouvel examen de l’avancement du plan d’aide financière accordé à son pays aboutirait à une conclusion favorable, tout en répétant qu’Athènes n’accepterait aucune exigence «illogique» de ses créanciers. La Grèce et ses bailleurs de fonds ont bien avancé vendredi sur les réformes à mettre en œuvre pour permettre à Athènes de recevoir une nouvelle tranche d’aide, a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. L’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) demandent à la Grèce des nouvelles réformes représentant 1,8 milliard d’euros, l'équivalent de 1% du PIB, d’ici 2018 et 1,8 milliard supplémentaire après 2018, des mesures censées privilégier l'élargissement de l’assiette fiscale et la réduction du coût du système de retraites. Une délégation des créanciers est attendue à Athènes dans les prochains jours pour évaluer les réformes censées avoir été mises en application ces derniers mois. La prochaine réunion de l’Eurogroupe est prévue le 20 février.
Les créanciers de la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) se sont entendus sur une position commune qu’ils présenteront à la Grèce, a déclaré vendredi un haut fonctionnaire de la zone euro. «Il y a un accord en vue de présenter un front uni aux Grecs», a dit le haut fonctionnaire, ajoutant qu’on ne pouvait préjuger de l’issue d’une réunion qui doit se tenir aujourd’hui entre les bailleurs de fonds et des responsables grecs. Selon une source au fait des consultations, la réunion portera surtout sur les mesures budgétaires que le gouvernement grec devra prendre après 2018 «dans le cas d’un écart vis-à -vis des objectifs».
La Cour des comptes émet de sérieux doutes sur la capacité de la France à atteindre son objectif d’un déficit public ramené à 2,7% du PIB fin 2017. La prévision pour 2017, qui correspond à un recul du déficit de 0,6 point de PIB par rapport à 2016, «sera très difficile à atteindre, du fait à la fois d’un risque de surestimation des recettes et d’une sous-estimation probable de certaines dépenses», note la Cour dans son rapport annuel publié hier. Pour 2017, la Cour fait état d’une prévision de recettes «optimiste», le gouvernement tablant toujours sur une croissance de 1,5% du PIB, au-delà des prévisions des institutions internationales (de 1,3% à 1,4%) et des attentes des économistes interrogés par Reuters (1,1%). La Cour relève également que différentes dispositions de la loi de finances pour 2017 - qui fera probablement l’objet d’une loi de finances rectificative après les élections présidentielle et législatives du printemps - vont se traduire par une accélération des encaissements cette année et un report sur 2018 de différentes baisses de prélèvements. Selon elle, les recettes profiteront cette année à hauteur de 1,6 milliard d’euros de la perception anticipée des échéances de certains impôts tandis que celles de 2018 seront au contraire amputées d’environ 5 milliards d’euros, principalement du fait de la hausse du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE).
L'objectif du gouvernement français de ramener le déficit public à 2,7 points de PIB en 2017 sera "très difficile à atteindre" du fait des mesures catégorielles décidées ces derniers mois et de l’augmentation de la valeur du point de la fonction publique.
La Cour des comptes émet de sérieux doutes sur la capacité de la France à atteindre son objectif d’un déficit public ramené à 2,7% du PIB fin 2017. La prévision pour 2017, qui correspond à un recul du déficit de 0,6 point de PIB par rapport à 2016, «sera très difficile à atteindre, du fait à la fois d’un risque de surestimation des recettes et d’une sous-estimation probable de certaines dépenses», note la Cour dans son rapport annuel publié mercredi. «La situation de nos finances publiques demeure fragile, vulnérable, malgré les progrès constatés», a souligné le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud. Selon lui, «les efforts pour maîtriser les dépenses devront être poursuivis et intensifiés si notre pays veut préserver sa capacité à faire des choix souverains et à rester crédible dans le concert européen».