Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Des discussions sont en cours au Congrès entre républicains et démocrates pour trouver très rapidement, avant la date-butoir du 28 avril, un accord susceptible d'éviter un «shutdown», la fermeture des administrations fédérales faute de financement, a déclaré hier Mick Mulvaney, le directeur du budget de la Maison-Blanche. Ces négociations ont été freinées par la demande exprimée par Donald Trump qui réclame que le Congrès provisionne 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) pour commencer à construire un mur à la frontière mexicaine, ce que les démocrates refusent. Pour passer l’obstacle du Sénat, où la majorité républicaine est mince, l’accord des démocrates sera indispensable.
Pour mieux mesurer les enjeux de l'élection présidentielle, ce document propose une comparaison détaillée des programmes économiques des principaux candidats.
Les Etats doivent poursuivre des politiques fiscales et de dépenses publiques mesurées, a estimé hier le Fonds monétaire international (FMI). Dans son «moniteur des finances publiques» publié à l’occasion de sa réunion de printemps, le FMI ajoute que la dette publiques des économies avancées devrait se stabiliser à moyen terme tandis que la détérioration budgétaire dans les pays émergents semble toucher à sa fin. Aux Etats-Unis, le FMI recommande d’entamer l’an prochain un effort de consolidation budgétaire «pour engager clairement la dette sur le chemin de la baisse». Cette position va à l’encontre des intentions affichées par le président américain, Donald Trump, qui a promis une politique d’augmentation de la dépense publique et des baisses d’impôts. Le Fonds note toutefois que de nombreux pays ont les moyens d’augmenter les investissements publics «à la lumière de coûts d’emprunts bas et de déficiences importantes des infrastructures» et il ajoute que des réformes fiscales, aux Etats-Unis notamment, pourraient stimuler l’investissement des entreprises.
Le contexte économique et politique aux Etats-Unis, en Europe et en Chine pèse sur les perspectives budgétaires globales mais les Etats doivent poursuivre des politiques fiscales et de dépenses publiques mesurées, a estimé mercredi le Fonds monétaire international (FMI). Dans son «moniteur des finances publiques» publié à l’occasion de sa réunion de printemps, le FMI ajoute que la dette publiques des économies avancées devrait se stabiliser à moyen terme tandis que la détérioration budgétaire dans les pays émergents semble toucher à sa fin.
Les industriels français jugent impératif de revenir à 2% du produit intérieur brut consacré à la défense d’ici à 2022 pour préserver les emplois dans le secteur et sécuriser l’avenir d’une industrie fonctionnant à long terme. L’effort national de défense a chuté de 26% (hors pensions) en euros constants depuis 1990, soit une division par deux de la proportion du PIB consacrée au secteur, à 1,43% contre 2,86% il y a 27 ans, selon un rapport présenté aujourd’hui par le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).
La dette publique allemande devrait diminuer de quelque deux points de pourcentage cette année à 66,3% du PIB, a estimé le gouvernement hier, ce qui placerait la première économie d’Europe en bonne voie pour parvenir à l’objectif de Maastricht d’un endettement inférieur à 60% du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2020. En 2016, la dette représentait 68,3% du PIB, précise le programme de stabilité qui sera présenté à la Commission européenne. Berlin explique dans son rapport avoir profité du contexte des taux d’intérêt bas pour alléger le fardeau de la dette.
La dette publique allemande devrait diminuer de quelque deux points de pourcentage cette année à 66,3% du PIB, a estimé le gouvernement mercredi, ce qui placerait la première économie d’Europe en bonne voie pour parvenir à l’objectif de Maastricht d’un endettement inférieur à 60% du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2020. En 2016, la dette représentait 68,3% du PIB, précise le programme de stabilité qui sera présenté à la Commission européenne. Berlin explique dans son rapport avoir profité du contexte des taux d’intérêt bas pour alléger le fardeau de la dette.
Pour la première fois depuis 2007, la France devrait bien afficher un déficit public inférieur à 3% de son produit intérieur brut (PIB) cette année, conformément à ses engagements européens, selon le programme de stabilité des finances publiques présenté mercredi en conseil des ministres. Le ministère de l’Economie et des Finances revoit toutefois en légère hausse, à 2,8% du PIB contre 2,7% prévu auparavant, le niveau attendu pour tenir compte notamment du résultat de l’exercice 2016, soldé par un déficit de 3,4% là où le gouvernement attendait 3,3% à l’origine.
L’armée allemande dispose des capacités de réponse à des attaques contre ses réseaux informatiques, a affirmé hier la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, qui inaugurait le siège du nouveau cybercommandement à Bonn. La ministre a ajouté que l’armée fédérale pourrait être amenée à mettre ses capacités au service d’autres institutions étatiques qui seraient la cible d’attaque informatique. En Allemagne, le budget militaire réserve chaque année 1,6 milliard d’euros à des dépenses liées aux technologies de l’information, et cette part devrait augmenter significativement en 2018.
Le ministre des finances brésilien Henrique Meirelles a indiqué mercredi que le gouvernement compte geler 42,1 milliards de réals (12,56 milliards d’euros) de dépenses prévues dans le budget 2017, dont 10 milliards prévus pour des investissements en infrastructures, afin de combler une partie du déficit attendu à 58,2 milliards. Le gouvernement de Michel Temer ne procédera en revanche à aucune hausse d’impôts pour ne pas freiner la reprise de l’activité, après 2 années de contraction du PIB.
Le ministre des finances brésilien Henrique Meirelles a indiqué hier que le gouvernement compte geler 42,1 milliards de réals de dépenses prévues dans le budget 2017, dont 10 milliards prévues pour des investissements en infrastructures, afin de combler une partie du déficit attendu à 58,2 milliards. Le gouvernement de Michel Temer ne procèdera en revanche à aucune hausse d’impôts pour ne pas freiner la reprise de l’activité, après 2 années de contraction du PIB brésilien de 3,8% en 2015 et 3,6% en 2016. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du plafonnement des dépenses publiques sur les 20 prochaines années approuvé par le Parlement et le Sénat.
L'abrogation de l'Obamacare devait apporter 337 milliards de dollars d'économies sur 10 ans. De quoi compliquer la discussion avec le Congrès sur la réforme fiscale.
Le Portugal a nettement réduit son déficit public l’an dernier pour le ramener à 2,1% de son produit intérieur brut (PIB), au-delà de l’objectif de 2,5% convenu avec la Commission européenne, montrent les données publiées vendredi. Le pays respecte ainsi pour la première fois le plafond de 3% prévu par les textes européens et peut espérer sortir dans le courant de l’année de la procédure pour déficit excessif. Son déficit s'élevait à 4,4% du PIB en 2015.
Le Portugal a nettement réduit son déficit public l’an dernier pour le ramener à 2,1% de son produit intérieur brut (PIB), dépassant ainsi l’objectif de 2,5% convenu avec la Commission européenne, montrent les données publiées vendredi. Il s’agit du plus faible déficit depuis l’instauration de la démocratie en 1974. Le Portugal respecte ainsi pour la première fois le plafond de 3% prévu par les textes européens et peut espérer sortir dans le courant de l’année de la procédure pour déficit excessif, d’autant que le gouvernement compte poursuivre dans cette voie. L’institut portugais de la statistique prévoit un déficit à 1,6% du PIB cette année, conforme à la prévision inscrite dans le budget. Le déficit s'élevait à 4,4% du PIB en 2015.
Dans le cadre de la présentation hier soir de son budget pour l’année fiscale 2017-2018, le gouvernement canadien a indiqué qu’il comptait émettre un montant record de 142 milliards de dollars locaux d’obligations d’Etat, soit 7 milliards de plus que l’année précédente, avec une concentration du programme sur les maturités moyennes allant de 2 à 5 ans. En incluant les émissions à court terme de billets de trésorerie et celles libellées en devises étrangères, les émissions devraient atteindre 286 milliards pour des besoins de refinancement du stock dette actuelle de 247 milliards.
Le Royaume-Uni devra solder ses comptes avant de quitter l’Union européenne, a prévenu hier le négociateur en chef de l’Union européenne (UE), Michel Barnier à quelques jours du déclenchement officiel du Brexit. «Quand un pays quitte l’Union européenne, il n’y a pas de punition, pas de prix à payer, mais nous devons solder les comptes, ni plus ni moins», a affirmé celui-ci à Bruxelles lors d’un échange avec le Comité des régions. Des engagements devront ainsi être respectés dans des programmes en cours de financement, dédiés à différents fonds et au programme d’investissement voulu par le président de la Commission, le «Plan Juncker». Selon un haut responsable européen, la Commission a évalué à entre 55 et 60 milliards d’euros le montant que le Royaume-Uni devra verser pour régler sa facture. Michel Barnier a précisé que le Royaume-Uni avait en moyenne une participation de 14% dans l’ensemble des budgets politiques dits de cohésion.
La nécessité de prolonger la suspension ou de relever le plafond avant jeudi coïncide avec la réunion de la Fed et la présentation du premier budget de l’ère Trump.