Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et les nouveaux défis auxquels le bloc communautaire doit faire face nécessitent une refonte du fonctionnement du budget européen, a prévenu hier la Commission européenne. «Il convient que l’Europe préserve aussi son rôle de premier plan sur la scène mondiale, en tant que principal donateur d’aide humanitaire et d’aide au développement et en tant que chef de file de la lutte contre le changement climatique», dit l’exécutif européen dans un document de travail dont le contenu sera débattu cette année par les gouvernements des différents pays membres. Ce document énumère cinq pistes pour l’avenir des finances de l’Union européenne qui vont du statu quo à l'élaboration d’un budget beaucoup plus exhaustif et volumineux.
Le projet de budget de 2018 et celui des dépenses de l’Etat allemand courant jusqu’en 2021 prévoient des provisions pour amortir d'éventuelles hausses de taux de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré hier le ministre des Finances Wolfgang Schäuble après que ces textes eurent été adoptés en conseil des ministres. Il a également rejeté les critiques selon lesquelles les 15 milliards d’euros de baisse annuelle de l’impôt sur le revenu durant la période considérée n'étaient pas suffisants pour soutenir la consommation. Le budget doit être adopté par le Bundestag après les élections législatives du 24 septembre.
Le projet de budget de 2018 et celui des dépenses de l’Etat allemand courant jusqu’en 2021 prévoient des provisions pour amortir d'éventuelles hausses de taux de la part de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré mercredi le ministre des Finances Wolfgang Schäuble. S’exprimant lors d’une conférence de presse donnée après que ces textes eurent été adoptés en conseil des ministres, il a rejeté les critiques selon lesquelles les 15 milliards d’euros de baisse annuelle de l’impôt sur le revenu durant la période considérée n'étaient pas suffisants pour véritablement soutenir la croissance par la consommation. Le budget doit encore être adopté par le Bundestag après les élections législatives du 24 septembre.
La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et les nouveaux défis auxquels le bloc communautaire doit faire face nécessitent une refonte du fonctionnement du budget européen, a prévenu mercredi la Commission européenne en esquissant cinq scénarios. La première solution, « s’inscrire dans la continuité », permettra avant tout de poursuivre le programme actuel pour un coût stable, la deuxième « faire moins ensemble », réduira le champ d’activité de l’Union européenne et donc le coût de ses interventions.
Le Conseil européen a officiellement mis fin aujourd’hui à la procédure pour déficit excessif engagée contre le Portugal, a annoncé le ministère portugais des Finances, tout en promettant de mettre en œuvre une politique conciliant soutien à la croissance et rigueur budgétaire. Cette décision, qui marque la fin d’une procédure ouverte depuis 2009, est conforme à une recommandation formulée le 22 mai par la Commission européenne. Lisbonne a ramené en 2016 son déficit budgétaire à 2% de son produit intérieur brut (PIB), un plus bas depuis 1975, alors qu’il était de 4,4% l’année précédente. Les règles européennes fixent à 3% le plafond du déficit public autorisé.
L’Italie veut désormais réduire son déficit budgétaire structurel à hauteur de 0,3 point du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain, a déclaré son ministre de l’Economie dans une lettre publiée hier, un effort nettement inférieur à ses engagements précédents de 0,8 point de PIB. Pier Carlo Padoan a demandé à la Commission d’approuver cet objectif dans un courrier daté du 30 mai et publié sur le site internet du Trésor.
L’Italie veut désormais réduire son déficit budgétaire structurel à hauteur de 0,3 point du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain, a déclaré son ministre de l’Economie dans une lettre publiée jeudi, un effort nettement inférieur à ses engagements précédents. Pier Carlo Padoan a demandé au vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et au commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, d’approuver cet objectif dans un courrier daté du 30 mai et publié sur le site internet du Trésor. Dans son Document économique et financier paru en avril, le Trésor visait une réduction du déficit budgétaire structurel équivalente à 0,8 point de PIB en 2018.
Donald Trump proposera 200 milliards de dollars (près de 180 milliards d’euros) de dépenses d’infrastructures sur dix ans dans le cadre de son premier budget, qui sera présenté mardi, avec l’objectif de mobiliser d’autres investissements, aussi bien privés que publics. Ce projet de budget pour la rénovation des infrastructures aux Etats-Unis, dévoilé par Bloomberg, devrait notamment encourager les autorités locales à louer des actifs au secteur privé dans le but de générer le financement d’autres projets.
Canberra a dévoilé hier un budget prévoyant un retour à l’excédent budgétaire d’ici à 2020-2021, contre un déficit prévu, pour l’exercice allant de juillet 2017 à juin 2018, de 29,4 milliards de dollars australiens (19,8 milliards d’euros). Canberra veut relancer l’emploi grâce notamment à des investissements dans les infrastructures, avec 5,3 milliards australiens prévus pour la construction d’un second aéroport à Sydney et 8,4 milliards pour une ligne ferroviaire de fret entre Melbourne et Brisbane. Pour financer en partie ces dépenses, le gouvernement entend imposer aux cinq banques les plus profitables du pays 6,2 milliards de prélèvements supplémentaires sur quatre ans.
Canberra a dévoilé mardi un budget prévoyant des milliards de dollars australiens d’investissements dans les infrastructures, ainsi que des taxes sur les banques pour contribuer à les financer. Le ministre des Finances Scott Morrison a promis un retour à l’excédent budgétaire d’ici 2020/21, contre un déficit prévu, pour l’exercice allant de juillet 2017 à juin 2018, de 29,4 milliards de dollars australiens (19,8 milliards d’euros).
Le projet très contesté par la population de réforme des retraites au Brésil porté par le gouvernement de Michel Temer a été adopté mercredi soir (23 votes pour, 14 contre) par le comité spécial de la Chambre basse du parlement. Le texte passera ensuite le test de la Chambre des députés et arrivera au Sénat au cours des deux prochaines semaines. Malgré les modifications apportées récemment, le projet final présenté hier conserve 76% du montant total d’économies budgétaires estimées dans sa mouture originale.
Le projet très contesté par la population de réforme des retraites au Brésil porté par le gouvernement de Michel Temer a été adopté hier soir (23 votes pour, 14 contre) par le comité spécial de la chambre basse du parlement. Le texte passera ensuite le test de la chambre des députés et arrivera au Sénat au cours des deux prochaines semaines. Malgré les modifications apportées récemment, le projet final présenté hier conserve 76% du montant total d’économies budgétaires estimées dans sa mouture originale, a précisé hier le ministre des Finances Henrique Meirelles. Cette réforme est jugée cruciale par les investisseurs pour assurer la pérennité des finances publiques du pays.
Toujours contrainte par l’emballement du marché immobilier et la faiblesse de l’emploi, la banque centrale australienne semble attendre un soutien de la politique fiscale.
Le président américain est attendu aujourd’hui sur sa capacité à faire baisser l’impôt sur les sociétés à 15%, et à éviter un «shutdown» des administrations d’ici à vendredi.
Le gouvernement britannique a atteint son objectif de réduction du déficit budgétaire sur l’exercice 2016-2017 achevé le 31 mars. Le déficit a été ramené à 52 milliards de livres, en repli de presque 28% par rapport à l’exercice précédent et il est en ligne avec les prévisions de l’Office for Budget Responsibility (OBR) qui tablait en mars sur 51,7 milliards. Le montant publié hier représente 2,6% du PIB, le ratio le plus faible enregistré depuis 9 ans. Le mois dernier, le déficit a cependant augmenté de 20% à 5,1 milliards, nettement au-dessus du consensus Reuters qui prévoyait un déficit de 3,2 milliards.
Le gouvernement britannique a atteint son objectif de réduction du déficit budgétaire sur l’exercice 2016-2017 achevé le 31 mars. Le déficit a été ramené à 52 milliards de livres, en baisse de presque 28% par rapport à l’exercice précédent et est en ligne avec les prévisions de l’Office for Budget Responsibility (OBR) qui tablait en mars sur 51,7 milliards. Le montant publié ce matin représente 2,6% du PIB, le ratio le plus faible enregistré depuis 9 ans. En mars, le déficit a cependant été plus élevé que prévu à 5,1 milliards, en hausse de 20% sur un an et nettement supérieur aux anticipations du consensus Reuters qui prévoyaient un déficit de 3,2 milliards.
Le gouvernement italien a présenté hier son projet d’augmentation des taxes sur le tabac et les jeux et de renforcement de la lutte contre la fraude à la TVA afin de réduire le déficit public, comme le lui a demandé l’Union européenne. Ces mesures d’urgence, qui représentent un montant de 3,4 milliards d’euros, soit 0,2 point de produit intérieur brut (PIB), avaient été adoptées en conseil des ministres le 11 avril. Les mesures à effet immédiat doivent être soumises au Parlement qui les examinera sous 60 jours. Ces mesures doivent permettre de ramener le déficit public à 2,1% du PIB cette année contre un objectif de 2,3% précédemment, tandis qu’il a été confirmé à 1,2% pour 2018.
L’excédent budgétaire primaire de la Grèce a atteint l’an dernier 4,2% du produit intérieur brut (PIB), un chiffre nettement au-dessus de l’objectif de 0,5% fixé par ses créanciers dans le cadre de son programme de renflouement, a annoncé hier la Commission européenne. «La mission est de retourner à Athènes (...) dans le but de conclure un accord technique dès que possible» sur la base de l’accord intervenu avec l’Eurogroupe à la Valette, a déclaré Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission.
L’excédent budgétaire primaire de la Grèce a atteint l’an dernier 4,2% du produit intérieur brut (PIB), un chiffre sensiblement au-dessus de l’objectif fixé par ses créanciers dans le cadre de son programme de renflouement, a annoncé la Commission européenne lundi. Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission, a souligné que l’excédent primaire de 4,2%, calculé hors service de la dette, était nettement supérieur à l’objectif de 0,5% fixé par le programme de renflouement et même au-dessus de celui de 2,5% fixé pour 2018.