Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, a présenté samedi son projet budget pour 2017, espérant qu’il permettra de convaincre Bruxelles d’accepter ses ambitions modestes en matière de réduction budgétaire et éviter ainsi d’impopulaires mesures d’austérité. Le gouvernement Renzi passera en décembre un test crucial avec le référendum constitutionnel et un résultat négatif pourrait menacer sa survie. Le projet de budget relève les dépenses de santé et prévoit de mettre de côté 7 milliards d’euros sur trois ans afin de financer des mesures destinées aux retraités, a dit le chef de l’exécutif italien. Le déficit budgétaire devrait ainsi représenter l’an prochain 2,3% du produit intérieur brut italien (PIB), un peu moins que l’objectif de 2,4% fixé pour 2016, mais bien loin de la projection gouvernementale qui disait tabler sur 2%.
Le déficit budgétaire américain a augmenté à 587 milliards de dollars sur l’exercice 2016 clos le 30 septembre, représentant 3,2% du PIB, en raison de recettes moins élevées que prévu et d’une hausse des dépenses de sécurité sociale et du programme Medicare d’assurance-maladie pour les personnes âgées, selon les chiffres publiés vendredi par le Bureau du budget du Congrès. Les recettes ont augmenté de 1% à 3.267 milliards, tandis que les dépenses ont progressé de 5% à 3.854 milliards. C’est la première fois depuis 2009 que le déficit augmente en pourcentage du PIB. En 2015, il était de 439 milliards, soit 2,5% du PIB.
Le budget présenté mardi par le ministre des Finances, Michael Noonan, prévoit de nouvelles hausses de dépenses et des baisses d’impôts totalisant 1,3 milliard d’euros, ce qui va au-delà de toute prudence, a estimé hier John McHale, président du Fiscal Advisory Council, organisme de contrôle de la politique fiscale du pays. Au total, Dublin envisage désormais d’injecter 3 milliards d’euros dans l'économie en 2016-2017, contre 2,4 milliards prévus auparavant.
Le budget annoncé par le gouvernement irlandais pour 2017 va au-delà de toute prudence, a estimé ce matin John McHale, président du Fiscal Advisory Council, organisme de contrôle de la politique fiscale du pays. Le budget présenté hier par le ministre des Finances, Michael Noonan, prévoit de nouvelles hausses de dépenses et des baisses d’impôts totalisant 1,3 milliard d’euros. Au total, Dublin envisage désormais d’injecter 3 milliards d’euros dans l'économie en 2016-2017, contre 2,4 milliards prévus auparavant.
Le gouvernement grec a élaboré son projet de budget 2017 en tablant sur une croissance de 2,7% après sept ans de récession, grâce à la reprise de l’investissement et à la forte hausse de l’activité touristique, rapportait hier Reuters de source gouvernementale. Ce rebond marqué de l'économie grecque interviendrait après une nouvelle contraction du produit intérieur brut (PIB) cette année, chiffrée à 0,3% par les créanciers internationaux du pays.
Le gouvernement grec a élaboré son projet de budget 2017 en tablant sur une croissance de 2,7% après sept ans de récession, grâce à la reprise de l’investissement et à la forte hausse de l’activité touristique, rapporte Reuters de source gouvernementale. Ce rebond marqué de l'économie grecque interviendrait après une nouvelle contraction du produit intérieur brut (PIB) cette année, chiffrée à 0,3% par les créanciers internationaux du pays.
Pour compenser les nouvelles dépenses annoncées, l'exécutif a réorienté le pacte de responsabilité et table sur les effets des taux et de l'inflation faible.
Le gouvernement français a confirmé mardi tabler sur une croissance de 1,5% pour l'économie en 2017 et viser un déficit public ramené à 2,7% du PIB en dévoilant un scénario macroéconomique sans surprise pour le dernier projet de loi de finances du quinquennat. Le ministre des Finances Michel Sapin a maintenu ces objectifs en assurant que l’ensemble des nouvelles mesures annoncées depuis début 2016 en faveur des jeunes, des enseignants, de la sécurité, de l’emploi, dont il a chiffré le coût à 5,7 milliards d’euros, seraient financées. S’y ajoutent la nouvelle baisse de l’impôt sur le revenu annoncée début septembre pour un milliard d’euros et une poursuite de celle la fiscalité des entreprises, même si son impact se fera sentir surtout sur 2018.
La Grèce prévoit de dégager un excédent budgétaire primaire - soit hors service de la dette - de 0,8% cette année, a déclaré hier un responsable de sa banque centrale, ajoutant que la Banque centrale européenne (BCE) soutenait les efforts d’Athènes pour réduire l’objectif d’excédent primaire au-delà de 2018, pour l’instant fixé à 3,5% du PIB. La croissance de l'économie grecque devrait atteindre 2,5% en 2017, un chiffre inférieur à celui de 2,7% prévu par les bailleurs de fonds internationaux, a-t-il ajouté, après une réunion avec des représentants des créanciers.
La Grèce prévoit de dégager un excédent budgétaire primaire - soit hors service de la dette - de 0,8% cette année, a déclaré mardi un responsable de sa banque centrale, ajoutant que la Banque centrale européenne (BCE) soutenait les efforts d’Athènes visant à réduire l’objectif d’excédent primaire au-delà de 2018, pour l’instant fixé à 3,5% du produit intérieur brut (PIB). La croissance de l'économie grecque devrait atteindre 2,5% en 2017, un chiffre inférieur à celui de 2,7% prévu par les bailleurs de fonds internationaux, a-t-il ajouté, après une réunion avec des représentants des créanciers actuellement à Athènes.
Le projet de loi de finances 2017 prévoit la poursuite de la mise en oeuvre du Pacte de responsabilité pour les entreprises, a annonce le ministère de l’Economie et des Finances. Le taux du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi passera de 6% à 7% en 2017. La mise en place progressive d’un taux d’impôt sur les sociétés à 28%, contre 33,33%, pour toutes les entreprises d’ici 2020, sera proposée dans le PLF. En 2017, ce taux de 28% s’appliquera aux entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 millions d’euros (PME), jusqu’à 75.000 euros de bénéfice. La mesure serait étendue en 2018 aux premiers 500 000 euros de bénéfices de toutes les entreprises, puis en 2019 à l’ensemble des bénéfices des entreprises réalisant moins d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, et enfin en 2020 à toutes les entreprises sans limite de taille.
Dressant le bilan des mesures successives prises par les gouvernements français depuis 2012, le centre de prévisions de Sciences Po souligne que le pouvoir a sous-estimé l'ampleur du choc fiscal des premières années. La politique de l'offre a contribué à restaurer la marge des entreprises.
Le Parti populaire (PP) du chef du gouvernement espagnol sortant Mariano Rajoy s’est mis d’accord pour entamer avec les centristes de Ciudadanos des discussions sur un projet de budget pour 2017 qui doit être approuvé avant la mi-octobre. Le petit parti centriste est apparu comme le plus conciliant face à Mariano Rajoy qui se heurte à l’opposition des socialistes du PSOE et aux élus anti-austérité de Podemos. Le premier Ministre a précisé devant la presse qu’il avait présenté une liste de dix propositions comme base des négociations avec Albert Rivera, leader de Ciudadanos. Les deux hommes ont convenu d’aborder les plus urgentes telles que le budget pour 2017 qui doit être présenté à Bruxelles d’ici à la mi-octobre. Les autres propositions concernent une réforme du système éducatif, des aménagements du droit du travail et une refonte du financement des régions et du système de protection sociale.
Le PIB du Royaume-Uni a progressé à un rythme plus fort qu’attendu de 2,2% au deuxième trimestre, mais les derniers chiffres pointent vers une récession au second semestre.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a donné lundi le coup d’envoi d’un nouveau plan de relance budgétaire après la victoire nette de la coalition qu’il conduit aux élections sénatoriales de dimanche. Il n’a précisé ni le contenu ni le montant du plan. Des sources au sein du Parti libéral-démocrate (PLD) avaient déclaré à Reuters avant le scrutin que le gouvernement était prêt à engager plus de 10.000 milliards de yens (88,8 milliards d’euros) de dépenses publiques nouvelles. Le gouvernement prévoit aussi d'émettre des obligations dédiées au financement de projets de travaux publics.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a donné lundi le coup d’envoi d’un nouveau plan de relance budgétaire après la victoire nette de la coalition qu’il conduit aux élections sénatoriales de dimanche. Il n’a précisé ni le contenu ni le montant du plan mais cela n’a pas empêché la Bourse de Tokyo de gagner près de 4% et le yen de baisser, les investisseurs estimant que le gouvernement a désormais les mains libres pour donner un nouvel élan à sa politique économique face à la faiblesse persistante de l’investissement des entreprises.