Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Les modalités de compensation des dépenses nouvelles prévues dans le budget 2017 signifient que le cap des 50 milliards d’euros d'économies prévues sur 2015-2017 ne sera pas tenu mais, pour le gouvernement, le principal reste l’objectif d’un déficit à 2,7% du PIB en fin d’année prochaine, qui a été maintenu. Dans son discours devant les députés à l’ouverture du débat d’orientation budgétaire, le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a souligné hier qu’en 2016, les dépenses de l’Etat étaient de 9,4 milliards d’euros inférieures à celles de 2013.
La Commission européenne a ouvert jeudi une procédure pour déficit excessif contre l’Espagne et le Portugal. La première a affiché en 2015 un déficit de 5,1% de son PIB alors qu’elle s'était engagée à le ramener à 4,2%. Le Portugal, censé diminuer son déficit à 2,5% de son PIB l’an dernier, a terminé l’année à 4,4%.
Dans un entretien au Financial Times, le ministre britannique des Entreprises Sajid Javid a proposé de mettre en place un allégement de la fiscalité pour les particuliers et les entreprises afin d’atténuer les effets du Brexit. Il compte notamment doubler le crédit d’impôt pour la R&D, augmenter la déduction annuelle pour investissement et relever de 1.000 livres (1.200 euros) le seuil de déclenchement de l’impôt sur le revenu. Le ministre souhaite que le gouvernement s’occupe moins de réduire les déficits publics et davantage de relancer la croissance.
Dabs un entretien accordé au Financial Times, le ministre britannique des Entreprises Sajid Javid propose de mettre en place un allégement de la fiscalité pour les particuliers et les entreprises pour atténuer les effets du Brexit. Il propose notamment de doubler le crédit d’impôt pour la recherche et le développement, d’augmenter la déduction annuelle pour investissement et de relever de 1.000 livres (1.200 euros) le seuil de déclenchement de l’impôt sur le revenu. Le ministre souhaite ainsi que le gouvernement s’occupe moins de réduire les déficits publics et davantage de relancer la croissance, deux jours après que le chancelier de l’Echiquier a annoncé qu’il renonçait à son objectif d’excédent budgétaire à l’horizon 2020.
George Osborne, ministre des Finances britannique et partisan du maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne, a alerté mercredi matin qu’il ferait voter un collectif budgétaire sous le signe d’une austérité renouvelée si les électeurs votaient en faveur du Brexit. 57 parlementaires de son propre Parti conservateur, partisans eux d’un divorce européen, ont toutefois aussitôt annoncé qu’ils voteraient contre un telle mesure. «Il nous faudrait récupérer plus d’argent soit en augmentant les impôts, comme les impôts sur le revenu, soit en dépensant moins dans les grands services publics comme la santé, l'éducation ou la défense», a ainsi indiqué George Osborne à la BBC. Le week-end dernier, le Premier ministre David Cameron avait déjà averti d’un impact négatif sur les retraites.
Le conseil d’administration du Mécanisme européen de stabilité (MES) conviendra vendredi de verser la semaine prochaine à la Grèce une prochaine tranche d’aide de 7,5 milliards d’euros, selon Reuters qui cite des hauts fonctionnaires européens. Les fonds ainsi dégagés constitueraient une avance sur une tranche totale d’aide de 10,3 milliards dont la Grèce doit bénéficier suivant un accord conclu par l’Eurogroupe en mai.
George Osborne, ministre des Finances britannique et partisan du maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne, a alerté ce matin qu’il ferait voter un collectif budgétaire sous le signe d’une austérité renouvelée si les électeurs votaient en faveur du Brexit, même si 57 parlementaires de son propre Parti conservateur, partisans eux d’un divorce européen, ont aussitôt annoncé qu’ils voteraient contre un telle mesure. «Il nous faudrait récupérer plus d’argent soit en augmentant les impôts, comme les impôts sur le revenu, soit en dépensant moins dans les grands services publics comme la santé, l'éducation ou la défense», a ainsi indiqué George Osborne à la BBC.
Le conseil d’administration du Mécanisme européen de stabilité (MES) conviendra vendredi de verser la semaine prochaine à la Grèce une prochaine tranche d’aide de 7,5 milliards d’euros, selon Reuters qui cite des hauts fonctionnaires européens. Les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), gouverneurs du MES, seront réunis demain à Luxembourg pour l’assemblée annuelle du fonds de renflouement de la zone euro et doivent signer un protocole d’accord amendé sur le renflouement de la Grèce. Les 7,5 milliards d’euros ainsi dégagés constitueraient une avance sur une tranche totale d’aide de 10,3 milliards dont la Grèce doit bénéficier suivant un accord conclu par l’Eurogroupe en mai.
Une politique budgétaire plus expansionniste faciliterait la tâche de la Banque centrale européenne pour stimuler la reprise dans la zone euro mais peu de pays disposent de marges de manœuvre pour cela, notamment pas la France dont la dette publique «a très rapidement augmenté au cours des dix ou quinze dernières années» , a déclaré Benoît Coeuré, membre français du directoire de la BCE, dans une interview à France 24 qui doit être diffusée aujourd’hui. Selon lui, tous les pays de la zone euro ont en revanche des «marges de manœuvre importantes pour mieux doser la politique budgétaire, c’est-à-dire faire un effort sur les dépenses improductives et réorienter la politique budgétaire vers ce qui est favorable à la croissance, soit baisser les impôts lorsqu’ils sont trop élevés, soit faire des dépenses d’investissement public notamment pour les jeunes, la recherche l’innovation, là où c’est utile».
Le premier ministre japonais Shinzo Abe a indiqué cette nuit qu’il compte repousser à 2019 la hausse du taux de TVA de 8% à 10%, initialement prévue pour 2017. « Je veux assumer ma responsabilité d’accélerer les Abenomics encore davantage. C’est dans ce contexte que j’ai décidé de repousser la hausse du taux de TVA à 10% de 2 ans et demi. (…) Le Japon va poursuivre les réformes structurelles pour atteindre un niveau de croissance solide », a expliqué Shinzo Abe devant les membres de son parti. Cette décision, largement attendue, s’inscrit dans le cadre du lancement prochain d’un vaste plan de relance budgétaire destiné à soutenir la croissance en berne et l’inflation revenue en territoire négatif malgré la politique ultra-accommodante menée par la Banque du Japon.
Le président de la République a renoncé à l’annulation de 114 millions d’euros de crédits destinés à la recherche, qui avait provoqué l'émoi du secteur, a annoncé hier le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La commission des Finances de l’Assemblée nationale s'était elle-même prononcée contre l’annulation, prévue par le gouvernement, de ces crédits destinés au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) et au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
Le président de la République a renoncé à l’annulation de 114 millions d’euros de crédits destinés à la recherche, qui avait provoqué l'émoi du secteur, ont annoncé lundi plusieurs scientifiques et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La commission des Finances de l’Assemblée nationale s'était elle-même prononcée contre l’annulation, prévue par le gouvernement, de ces crédits destinés au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) et au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe serait prêt à reporter la deuxième hausse de TVA prévue initialement en avril 2017 pour le porter à 10% afin de soutenir l’activité du pays, indique Reuters qui cite plusieurs sources gouvernementales. Or, Shinzo Abe a évoqué jeudi devant ses homologues du G7 des risques de crise similaire à celle de 2008, et prévoit de mettre en place un vaste plan de relance budgétaire. L’économie, qui a échappé au premier trimestre à une récession technique, reste pénalisée par la forte hausse du yen depuis le début de l’année ainsi que par une faible inflation revenue en territoire négatif en avril à -0,3% malgré les mesures exceptionnelles déjà prises par la BoJ.
Les ministres des Finances de la zone euro vont tenter le 24 mai de conclure avec la Grèce à la fois un compromis sur un ensemble de réformes « optionnelles » pour garantir qu’Athènes respectera ses objectifs budgétaires et un accord politique relatif à un futur allègement de sa dette, a déclaré hier un responsable de l’Union européenne. Les ministres de la zone euro ne veulent s’engager sur ce dernier point que si la Grèce remplit certaines conditions, notamment l’adoption de réformes optionnelles pouvant être mises en oeuvre si les objectifs budgétaires fixés à Athènes ne sont pas atteints.
La Commission européenne a validé la loi de Finances 2016 de l’Italie et l’objectif d’un déficit budgétaire ramené à 2,3% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé hier le ministère de l’Economie à l’issue de négociations longues et ardues entre Bruxelles et Rome. Le ministère a publié la lettre de la Commission accordant au gouvernement italien l’essentiel de la marge de manœuvre budgétaire qu’il souhaitait pour cette année. La «flexibilité par rapport à l’objectif de déficit initial équivaut à 0,85% du PIB, soit environ 14 milliards d’euros», précise cette lettre. Après deux années de mansuétude, l’exécutif européen demande toutefois à l’Italie de prendre davantage de mesures d’ajustement pour pouvoir tenir son engagement de ramener l’objectif de déficit à 1,8% en 2017. Le gouvernement italien prévoit par ailleurs d’abaisser le ratio dette/PIB à 132,4% cette année, contre 132,8% en 2015.
Les ministres des Finances de la zone euro vont tenter le 24 mai de conclure avec la Grèce à la fois un compromis sur un ensemble de réformes « optionnelles » pour garantir qu’Athènes respectera ses objectifs budgétaires et un accord politique relatif à un futur allègement de sa dette, a déclaré mardi un responsable de l’Union européenne. Les modalités d’un allègement du fardeau de la dette grecque font déjà l’objet de discussions techniques à un niveau subalterne. Les ministres de la zone euro ne veulent s’engager sur ce point que si la Grèce remplit un certain nombre de conditions, notamment l’adoption de réformes optionnelles susceptibles d'être mises en oeuvre si les objectifs budgétaires fixés à Athènes ne sont pas atteints.
L'économie française ne devrait pas notablement s’améliorer d’ici deux ans, selon la Commission, ce qui ne permettra pas de respecter les engagements budgétaires.
Après l’annulation de la réunion initialement prévue hier, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a informé la Grèce que les ministres des Finances de la zone euro se réuniraient le 9 mai pour tenter de relancer les négociations entre Athènes et ses créanciers étrangers, a déclaré hier soir son porte-parole. Le pays a besoin de nouveaux prêts pour rembourser environ cinq milliards d’euros de dette arrivant à échéance d’ici à la mi-juillet.