Nos articles d’actualité et d’analyse sur les dernières innovations liées à la blockchain (chaîne de blocks) et à leurs applications dans l’industrie financière.
Le tout premier ETN (exchange-traded note) répliquant la performance de l’ether, la crypto-monnaie de la Blockchain Ethereum, a vu le jour la semaine dernière au Nasdaq de Stockholm. Il s’agit plus précisément de deux produits, l’un en couronnes suédoises et l’autre en euros. La Bourse suédoise devient le premier opérateur offrant une exposition à deux cryptomonnaies, des ETN bitcoin étant déjà listés depuis plus de deux ans.
Les fonds spéculatifs qui parient sur les cryptomonnaies ont dépassé le nombre de 100 pour la première fois, dont les trois quarts ont été lancés en 2017, selon des données publiées hier par la fintech de recherche Autonomous NEXT. Ces fonds étaient au nombre de 55 le 29 août et de 110 le 18 octobre, les investisseurs étant nombreux à entrer sur le marché des cryptomonnaies qui a vu sa valeur multipliée par 10 cette année. Sur les 110 fonds, 84 ont vu le jour en 2017, 11 en 2016 et le reste à une date antérieure, selon les données. Leurs actifs cumulés se montent à 2,2 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros).
Le consortium des banques fondatrices de la plate-forme Digital Trade Chain (DTC), qui souhaite simplifier le commerce international grâce à la blockchain, va rebaptiser cette initiative commune we.trade et créer une co-entreprise (JV) basée en Irlande d’ici à fin 2017, selon un communiqué publié hier. Cette JV sera propriétaire de la plate-forme et chargée de la gérer et de la distribuer. Depuis janvier 2017, le groupe initial de sept banques (Natixis, Société Générale, Deutsche Bank, HSBC, KBC, Rabobank, UniCredit), partenaires d’IBM, a été rejoint par Santander. Leurs clients commenceront à tester la plate-forme en février 2018, et cette dernière sera commercialisée à partir du deuxième trimestre.
Le consortium des banques fondatrices de la plate-forme Digital Trade Chain (DTC), qui souhaite simplifier le commerce international grâce à la blockchain, vont rebaptiser leur initiative commune we.trade et créer une co-entreprise (JV) basée en Irlande d’ici à fin 2017, selon un communiqué publié aujourd’hui. Cette JV co-détenue sera propriétaire de la plate-forme et chargée de la gérer et de la distribuer. « En raison de l’expansion et de l’internationalisation de la plate-forme, le consortium a décidé de [la] renommer [avec] la marque plus attirante et plus forte de we.trade », expliquent les banques.
BNP Paribas et EY ont annoncé aujourd’hui avoir mis en œuvre avec succès un pilote démontrant la faisabilité de l’utilisation d’une blockchain pour optimiser les opérations mondiales de trésorerie interne de la banque.
Les banques fondatrices veulent établir avant fin 2017 une joint venture qui détiendra, gérera et distribuera la plateforme fondée sur la blockchain et dont le nom change.
La fintech lancée par Fairman Consulting utilise une technologie Blockchain pour répondre aux contraintes réglementaires avec des données plus fiables et moins chères.
Le thème central du 4ème congrès des notaires d’Europe, qui se déroule en Espagne du 5 au 7 octobre prochain, est « le droit de l’Union européenne au service des citoyens ». Avec deux angles d’étude : « la protection des citoyens et des consommateurs dans l’environnement numérique et le transfert des sièges des entreprises dans l’Union européenne ».
Les deux sociétés françaises ont professionnalisé leur offre de sécurisation des portefeuilles en cryptomonnaies, sentant une demande des institutions financières.
Ayant pris acte des réponses reçues à sa consultation sur l’utilisation de la technologie blockchain pour la transmission et la représentation de titres financiers, le Trésor a publié hier son projet d’ordonnance sur le sujet. Il est soumis à la consultation publique jusqu’au 6 octobre. Ce projet d’ordonnance modifie plusieurs articles du Code monétaire et financier afin de les ajuster aux possibilités permises par la technologie sous-jacente du bitcoin et de les clarifier dans ce nouveau cadre.
Ayant pris acte des réponses reçues à sa consultation sur l’utilisation de la technologie blockchain pour la transmission et la représentation de titres financiers, le Trésor a publié aujourd’hui son projet d’ordonnance sur le sujet. Il est soumis à la consultation publique jusqu’au 6 octobre. Ce projet d’ordonnance modifie plusieurs articles du Code monétaire et financier afin de les ajuster aux possibilités permises par la technologie sous-jacente du bitcoin et de les clarifier dans ce nouveau cadre.
Axa a annoncé hier le lancement d’une offre d’assurance retard d’avion, fonctionnant avec la technologie blockchain. Avec Fizzy, les assurés souscripteurs pourront être indemnisés directement et automatiquement en cas de retard de leur vol. Si l’avion a plus de deux heures de retard, Fizzy remboursera instantanément. La transaction aura en effet été enregistrée dans la blockchain Ethereum, un réseau informatique inviolable, ce qui rend le contrat lui-même inviolable. Ce «smart contract» est connecté aux bases de données du trafic aérien mondial.
Mass-market ? NextBlock Global, une société de capital-risque dédiée à l’investissement dans des projets liés à la technologie Blockchain, envisage de s’introduire sur le Toronto Stock Exchange d’ici à la fin de l’année, a déclaré son directeur général, Alex Tapscott. La société créée en mai, qui a déjà collecté plus de 20 millions de dollars de fonds institutionnels, souhaite lever 50 millions supplémentaires, notamment auprès de particuliers qui auraient ainsi la possibilité d’investir sur ce segment promis à révolutionner des pans entiers de l’industrie financière, bien au-delà des cryptomonnaies.