Nos articles d’actualité et d’analyse sur les dernières innovations liées à la blockchain (chaîne de blocks) et à leurs applications dans l’industrie financière.
Dans un entretien à la chaîne de télévision Fox Business Network, le directeur général de JPMorgan reconnait regretter d’avoir qualifié de «fraude» le bitcoin en septembre dernier. «Je ne m’intéresse pas du tout au sujet» à titre personnel, a précisé Jamie Dimon. Le patron de la banque américaine souligne que la blockchain, technologie qui sous-tend les monnaies virtuelles, est «réelle» et estime que les initial coin offerings (ICO), des levées de fonds réalisées en cryptomonnaie, doivent être évaluées «au cas par cas.»
Lombard Odier IM a annoncé hier avoir mené à bien «vraisemblablement [l’une des] premières transactions effectuées sur les marchés obligataires secondaires en utilisant la blockchain». Le gérant a acquis les titres pour le compte du fonds LO Insurance Linked Opportunities Fund via un processus de règlement-livraison auprès de Solidum Partners, société de conseil en investissement spécialisée dans les titres assurantiels (ILS). Les obligations ont été émises par Solidum en août 2017 en utilisant une blockchain privée au bénéfice de participants sélectionnés sur invitation. Selon Solidum, cette émission Dom Re de 15 millions de dollars est la première transaction de cat bonds effectuée selon un tel schéma.
Lombard Odier IM a annoncé aujourd’hui avoir mené à bien « vraisemblablement [l’une des] premières transactions effectuées sur les marchés obligataires secondaires en utilisant la blockchain ». Le gérant a acquis les titres pour le compte du fonds LO Insurance Linked Opportunities Fund via un processus de règlement-livraison auprès de Solidum Partners, société de conseil en investissement spécialisée dans les titres assurantiels (ILS). Les obligations ont été émises par Solidum en août 2017 en utilisant une blockchain privée au bénéfice de participants sélectionnés sur invitation. Selon Solidum, cette émission Dom Re de 15 millions de dollars est la première transaction de cat bonds effectuée selon un tel schéma.
En 1999, il suffisait qu’une entreprise de la vieille économie rajoute un « .com » à son nom pour qu’aussitôt les investisseurs s’emballent. Presque 20 ans plus tard, c’est la Blockchain qui sert de fontaine de jouvence. Long Island Iced Tea, un fabricant américain de thé glacé – activité peu « disruptive » s’il en est –, a eu la bonne idée d’annoncer le 21 décembre qu’il se rebaptiserait Long Blockchain Corp et centrerait désormais ses activités sur la technologie du registre décentralisé. Bingo ! Le cours de l’action a plus que triplé le jour même sur le Nasdaq. La société continuera tout de même à abreuver les amateurs de boissons fraîches et garanties sans bulles, si ses actionnaires ne se font pas rincer en Bourse avant.
La Bourse australienne (ASX) a annoncé hier sa prochaine utilisation de la technologie blockchain pour l’ensemble des transactions sur actions. C’est Digital Asset Holding LLC, une start-up créée par JPMorgan qui a fourni la technologie. «Nous sommes la première Bourse à franchir ce pas» a souligné Peter Hiom, président d’ASX, lors d’un échange avec les journalistes. ASX souligne que ce transfert pourrait aider le régulateur dans sa tâche, puisqu’il disposera de l’information sur l’ensemble des transactions.
La Bourse australienne (ASX) a annoncé ce jeudi sa prochaine utilisation de la technologie blockchain pour l’ensemble des transactions sur actions. C’est Digital Asset Holding LLC, une startup créée par JPMorgan qui a fourni la technologie. « Nous sommes la première Bourse à franchir ce pas » a souligné Perter Hiom, président d’ASX, à l’occasion d’un échange avec les journalistes. ASX souligne que ce transfert pourrait aider le régulateur dans sa tâche, puisqu’il disposera de l’information sur l’ensemble des transactions.
La deuxième banque espagnole, BBVA, a annoncé hier avoir mené en collaboration avec la start-up Wave, basée en Israël, le premier pilote utilisant la blockchain pour automatiser la soumission électronique de documents dans une transaction d’import-export entre l’Europe et l’Amérique latine. Grâce à la technologie blockchain, «le temps requis pour envoyer, vérifier et autoriser une transaction de commerce international, qui varie normalement entre sept et dix jours, a été réduit à 2,5 heures», se réjouit BBVA dans un communiqué. Le paiement a été réalisé en utilisant une lettre de crédit, le système de paiement le plus répandu dans les transactions de commerce international, souligne la banque. La filiale espagnole de BBVA a émis la lettre et la filiale mexicaine du groupe, BBVA Bancomer, a traité le paiement.
La deuxième banque espagnole BBVA a annoncé lundi avoir mené, en collaboration avec la start-up Wave, basée en Israël, le premier pilote utilisant la blockchain pour automatiser la soumission électronique de documents dans une transaction d’import-export entre l’Europe et l’Amérique latine. Grâce à la technologie blockchain, « le temps requis pour envoyer, vérifier et autoriser une transaction de commerce international, qui varie normalement entre sept et dix jours, a été réduit à 2,5 heures », se réjouit BBVA dans un communiqué.
Le spécialiste de la gestion quantitative lance un fonds alternatif qui permettra aux investisseurs qualifiés et institutionnels de diversifier leurs expositions financières en misant sur la cryptodevise.
La forte volatilité des cryptomonnaies ces derniers jours illustre les risques importants encourus par les investisseurs dans ces marchés encore opaques.
Allianz Risk Transfer, filiale dédiée au transfert alternatif de risques d’Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), la filiale d’Allianz dédiée aux grands risques d’entreprises, a annoncé aujourd’hui avoir mis en œuvre un prototype de blockchain pour le programme mondial d’une captive d’assurance. Les captives sont des programmes d’auto-assurance mis en place par des multinationales qui préfèrent s’assurer elles-mêmes plutôt que souscrire une police à l’extérieur. En tant que « fronteur», Allianz Risk Transfer travaille en partenariat avec le client détenteur de la captive pour administrer chaque programme.
Une dizaine de grandes entreprises présentes dans la production de pétrole (BP, Shell, Statoil), le négoce de matières premières (Gunvor, Koch Supply & Trading, Mercuria) et le financement du secteur de l’énergie (ABN Amro, ING, la Sociéte Générale) ont annoncé aujourd’hui développer ensemble une plate-forme numérique basée sur la blockchain pour l’échange de matières premières énergétiques. Elle « est destinée à mener la migration vers la blockchain de toutes les formes de données sur les transactions énergétiques », précise un communiqué.
La start-up française Stratumn, qui fournit des logiciels aux entreprises pour sécuriser et réduire le coût de leurs échanges d’informations, à l’aide de blockchains privées, a annoncé aujourd’hui l’extension de sa levée de fonds avec l’entrée au capital de C. Entrepreneurs, le fonds d’investissement de BNP Paribas Cardif spécialisé dans les start-ups et géré par Cathay Innovation. Début juin, Stratumn avait levé 7 millions d’euros auprès de CNP Assurances, Otium Venture, le Nasdaq et Digital Currency Group. Grâce à BNP Paribas Cardif, le tour de table atteint désormais 8 millions d’euros.
Régulation. Alors que les levées des fonds en cryptomonnaies, ou initial coin offerings (ICO), ont déjà atteint plus de 3 milliards de dollars à travers le monde, l’Autorité des marchés financiers (AMF) est la première autorité financière à avoir lancé, la semaine dernière et jusqu’au 22 décembre 2017, une consultation de place visant à définir la manière dont ces opérations peuvent être encadrées. Elle évoque trois pistes : un guide de bonnes pratiques non contraignant, une extension des règles existantes si les ICO sont considérées comme une offre de titres financiers, ou une réglementation nouvelle adaptée aux ICO. Cette approche se démarque de celle des autres régulateurs qui, comme en Chine ou en Corée du Sud, ont strictement interdit les ICO ou ont mis en garde les investisseurs sur les aspects extrêmement risqués de ces opérations, à l’image des autorités américaine et britannique. En France, quatre ICO ont été réalisées à ce jour pour un total de 80 millions d’euros : Beyond the Void, iExec, Domraider et Ark.
La plate-forme de trading en ligne a décidé de donner à ses clients un accès à des trackers sur les monnaies virtuelles Bitcoin et Ethereum, «en réponse à l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies, en grande partie dû à l’augmentation de l’offre et la demande en Asie». Les clients de Saxo Banque pourront investir sur le Bitcoin grâce à deux nouveaux ETN, en couronne suédoise et en euro, conçus pour suivre le mouvement de celui-ci par rapport au dollar. Deux autres ETN donneront accès à l’Ethereum. Les quatre trackers sont émis par XBT Provider AB et négociés sur Nasdaq OMX Stockholm, «sans effet de levier».
La plate-forme de trading en ligne a décidé de donner à ses clients un accès à des trackers sur les monnaies virtuelles Bitcoin et Ethereum, «en réponse à l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies, en grande partie dû à l’augmentation de l’offre et la demande en Asie», selon un communiqué. Les clients de Saxo Banque pourront investir sur le Bitcoin grâce à deux nouveaux ETN, en couronne suédoise et en euro, conçus pour suivre le mouvement de celui-ci par rapport au dollar américain. Deux autres ETN donneront accès à l’Ethereum. Les quatre trackers sont émis par XBT Provider AB et négociés sur Nasdaq OMX Stockholm, «sans effet de levier».