Alain Esnault est nommé président d’Apicap, société de gestion indépendante et spécialisée sur le circuit court du capital investissement. «Dans le cadre de ses fonctions, Alain Esnault se donne comme ambition d’accélérer le développement d’une offre complète dédiée au circuit court du capital investissement (PME et immobilier) en finançant et soutenant l’économie réelle par un accompagnement de proximité, fait de proactivité et d’agilité, de partage de la valeur et de co-investissement», assure un communiqué. Il remplacera à ce poste Jérôme Lescure et animera l'équipe suivante : Frédéric Ruppli et Louis Renaudin, associés gérants en capital investissement, Bernard Baret et Patrick Lenoël, associés gérants en immobilier, Matthieu Zardet, secrétaire général, Charles-Édouard Bérouti, directeur du développement et Zaynah Amourani, directrice Océan indien. Agé de 50 ans, AlainEsnault a débuté sa carrière à la chambre de commerce franco-américaine de Californie en tant que chargé de l’implantation des entreprises françaises, de 1992 à 1994. Il devient ensuite chargé d’affaires capital investissement au sein du Crédit Lyonnais pour Clinvest, la banque d’affaires du Crédit Lyonnais de 1994 à 1996. Après un parcours dans des groupes internationaux (Hewlett Packard) et entrepreneuriaux (Groupe Roullier) dans des fonctions de directeur financier et de fusions et acquisitions, il débute sa vie d’entrepreneur à partir de 2002, en reprenant et dirigeant un certain nombre de PME dans le domaine de l’industrie et du service aux entreprises, notamment le Groupe SVP. En 2013, il rejoint OTC Agregator en tant qu’associé et est nommé directeur général d’Apicap en 2016. Alain Esnault est diplômé de l’EDHEC en 1991, d’un Mastère en Technologie et Management de Centrale Paris en 1992 et de la Société Française des Analystes Financiers en 1996. Par ailleurs, Apicap, qui gère actuellement 300 millions d’euros d’actifs, projette de porter ce montant à 2 milliards en 2024 rapporte L’Agefi du 20 février. Pour ce faire, la société a élargi ces dernières années sa base d’investisseurs aux personnes physiques fortunées et à des institutionnels comme la Société Générale, la Bred ou le Fonds européen d’investissement. Si les 300 millions d’euros d’actifs aujourd’hui sous gestion portent uniquement sur du capital-investissement, l’objectif est à terme d’abaisser la proportion du private equity à 33%, l’immobilier devant représenter le solde.