Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les déclarations des quinze derniers jours ont ravivé les oppositions. Et confirmé une domination des plus «faucons» en repoussant d’avril à juin la probabilité d’une première baisse des taux.
Plusieurs entreprises publieront également leurs résultats, dont Airbus, Michelin, Renault et Stellantis en France, Commerzbank en Allemagne, Eni en Italie ou Airbnb et Coca-Cola aux Etats-Unis.
Plusieurs grandes entreprises françaises publieront leurs comptes dont L'Oréal, TotalEnergies, Hermès, Kering, le Crédit Agricole ou encore la Société Générale.
L’économie de la région reste à l’arrêt, à 0% au quatrième trimestre après -0,1% au troisième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, le PIB de la zone euro a augmenté de 0,5%.
Le spread BTP-Bund a touché 152 points de base. La dette italienne bénéficie des paris sur la baisse des taux, mais aussi du soutien de Moody's et d'une relative stabilité politique.
Si les chances de voir la banque centrale bouger ses taux sont proches de zéro, le discours de l'institution sera suivi de près. Sur le front des entreprises, les résultats de LVMH, Tesla, ASML ou encore Netflix sont attendus.
Pour les économistes, l'institution de Francfort souhaite poursuivre son action afin de calmer des anticipations qui risqueraient d’assouplir trop les conditions financières.
Malgré une volatilité élevée, les fonds monétaires ont pu proposer en 2023 de bons rendements. La normalisation des financements des entreprises et des banques, qui ont augmenté leurs recours aux créances commerciales et aux mises en pension (repo), ne devrait pas changer la donne en 2024.