Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Le département américain de la Justice (DoJ) a informé Deutsche Bank qu’elle aurait violé un accord liant les deux parties, a révélé le Wall Street Journal. Le groupe aurait omis d’indiquer à la justice américaine qu’il faisait l’objet d’une plainte de la part d’une de ses ex-salariées dans son pôle de gestion d’actifs. Une référence au dossier Desiree Fixler, ancienne directrice de l’investissement responsable de DWS, qui a accusé la filiale de gestion d’actifs de fausses promesses concernant le caractère vert de ses fonds (greenwashing). En janvier, Deutsche Bank avait signé avec le DoJ un accord à l’amiable, qui comprenait le versement de 125 millions de dollars. Si les autorités américaines estiment que Deutsche Bank a manqué à ses obligations contractuelles, cet accord pourrait être annulé.
Le département américain de la Justice (DoJ) a informé Deutsche Bank qu’elle aurait violé un accord liant les deux parties, a révélé le Wall Street Journal en citant des sources anonymes. Le groupe aurait omis d’indiquer à la justice américaine qu’il faisait l’objet d’une plainte de la part d’une de ses ex-salariées dans son pôle de gestion d’actifs. Une référence au dossier Desiree Fixler, ancienne directrice de l’investissement responsable de DWS, qui a accusé la filiale de gestion d’actifs de fausses promesses concernant le caractère vert de ses fonds (greenwashing).
Rattrapage. La pandémie a tout bousculé, y compris les prévisions des institutions financières dans leurs dépenses liées à l’open banking : prévues pour s’étager entre 50 et 100 millions d’euros en 2020, elles n’ont finalement pas dépassé les 32 millions. C’est pourquoi 2021 devrait être une année de rattrapage, en particulier pour les sociétés de gestion de patrimoine (SGP), les banques de financement et d’investissement et les organismes de crédit, dont plus de la moitié des établissements interrogés par YouGov pour le compte de Tink prévoient d’augmenter leurs dépenses d’open banking. Les plus importants budgets restent ceux des banques de détail et des SGP, respectivement de 84 et de 78 millions d’euros. C’est logique, l’impératif de mise en conformité avec la directive DSP2 sur les paiements les a poussés à terminer rapidement le développement de leurs interfaces de programmation pour l’accès aux comptes et l’initiation de paiement. Les usages liés à la sécurité et l’amélioration de l’expérience client, notamment lors du processus d’entrée en relation, sont des priorités pour les entreprises sondées.
Le robo advisor canadien Wealthsimple a annoncé quitter le marché britannique, après quatre petites années de présence, pour se concentrer sur son marché domestique. Son concurrent anglais MoneyFarm, qui pèse deux milliards de livres (2,4 milliards d’euros) d’encours, va acquérir le portefeuille clients, soit quelques 16 000 comptes et 272 millions de livres d’encours. Wealthsimple a été fondé en 2014, et a su attirer depuis un peu plus de huit milliards de dollars canadiens (5,6 milliards d’euros) d’encours. Elle est détenue à 70% par la holding canadienne Power Corporation du Canada, de la famille Desmarais. Cette dernière est également présente au capital de la holding belge GBL, a parité avec la famille Frère.
Relance de l'investissement, respect des règles de déficit, président à trouver pour la Bundesbank : les chantiers du nouveau gouvernement sont nombreux.
Le niveau de satisfaction des clients envers leur banque a augmenté ces deux dernières années, et le taux d’attrition a baissé, montre une étude de Bain & Company.
Le niveau de satisfaction des clients envers leur banque a augmenté ces deux dernières années, et le taux d’attrition a baissé, montre une étude de Bain & Company.
Transition. Maintenir une présence physique, oui, mais pas à n’importe quel prix. Ni n’importe comment. Les réseaux bancaires en Europe poursuivent tous une profonde transformation qui passe par la réduction du nombre d’agences. C’est en France que le phénomène est le plus lent avec une baisse de 13,4 % en quatre ans, au contraire de l’Allemagne ou de l’Espagne dont le rythme de réduction atteint respectivement 24,7 % et 22,3 %, selon une étude de Sia Partners qui prévoit une accélération de la tendance à l’avenir. Le nombre d’agences bancaires en France devrait ainsi se réduire encore de 15 % d’ici à 2024 pour atterrir à 27.578, précisément d’après un scénario moyen élaboré par Sia. Les banques à réseau national pourraient supprimer 22 % de leurs agences contre 12 % pour les enseignes régionales. La recherche d’économies devrait se combiner à l’adaptation aux territoires et aux types de clientèles, en créant de nouveaux concepts d’agences et en donnant aux conseillers un rôle d’accompagnement des clients dans l’appréhension des processus digitaux.
Conférence de presse en forme d’acte de contrition pour les dirigeants du groupe financier japonais Mizuho. Tatsufumi Sakai, directeur général de Mizuho Financial Group (à gauche sur la photo), et Koji Fujiwara, son équivalent chez Mizuho Bank, ont annoncé leur démission pour le 1er avril prochain. Deux départs liés aux sanctions que les autorités de supervision nippones ont prononcées le 26 novembre à l’encontre du troisième prêteur du pays. De longs mois d’enquêtes ont montré que la banque, victime de problèmes informatiques récurrents, avait failli dans sa gestion des risques. Pire, elle a continué à réduire ses coûts et délocalisé des équipes en charge de la maintenance de son système d’exploitation.
... millions d’euros, c’est la somme que My Money Group s’engage à investir dans la rénovation de l’architecture informatique et dans l’optimisation des processus internes de HBCE (HSBC Continental Europe), le réseau de banque de détail français de HSBC qu’il a récemment racheté. Au programme également, le déploiement de solutions digitales, le développement de nouveaux produits patrimoniaux afin d’améliorer la satisfaction des clients, et l’association avec une banque disposant d’une plateforme technologique moderne, permettant l’ouverture à de multiples partenaires externes. Le tout sous la marque CCF qui fait son grand retour !
La banque suisse UBS a annoncé la nomination de Sarah Youngwood au poste de directrice financière du groupe. Elle remplace Kirt Gardner, qui occupait ce poste depuis 2016 et part à la retraite. Auparavant, Sarah Youngwood occupait le poste de directrice financière de la division Consumer & Community Banking de JPMorgan Chase, et était également responsable des finances de l’unité technologique mondiale et de l’équipe diversité & inclusion de la banque. Le 20 novembre, UBS avait annoncé que le conseil d’administration nommera Colm Kelleher comme nouveau président, et Lukas Gähwiler comme vice-président pour l’élection au conseil d’administration lors de l’assemblée générale annuelle du 6 avril 2022.
La banque suisse UBS a annoncé la nomination de Sarah Youngwood au poste de directrice financière du groupe. Elle remplace Kirt Gardner, qui occupait ce poste depuis 2016 et part à la retraite. «Il travaillera en étroite collaboration avec Sarah pour assurer une transition en douceur», précise la banque.
Après le charbon, le pétrole et le gaz. Le Crédit Mutuel Arkéa a déclaré s’engager, dans le cadre de sa politique sectorielle sur les hydrocarbures, à une sortie des énergies fossiles non conventionnelles d’ici fin 2030. Le groupe s’interdit aussi, « selon des seuils très précis », les financements et les investissements dans les entreprises et projets du secteur du pétrole et du gaz dès le 1er janvier 2022. Ces engagements viennent compléter la politique sectorielle charbon, qui vise une sortie du secteur en 2027.