Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La banque espagnole a dégagé une perte de 21 millions d’euros au deuxième trimestre après avoir accru ses provisions contre les effets de la pandémie. Bankinter a passé 177 millions de charges liées au Covid-19 sur la période, au lieu de 15 millions seulement à fin mars. Le groupe s’attend désormais pour fin 2020 à un coût du risque dans le haut d’une fourchette de 60 à 70 points de base de ses encours, contre une précédente estimation de 50 à 70 pb.
Applications mobiles et sites web refondus, les banques cherchent la bonne formule pour développer l’e-commerce financier. Un exemple avec la Société Générale.
Utilisés par le secteur industriel, ces nouveaux outils intéressent de plus en plus les établissements financiers. Au programme : relation client et gestion des risques.
C’est l’augmentation du nombre de bénéficiaires de l’offre spécifique réservée aux personnes en situation de fragilité financière, d’après le rapport annuel de l’Observatoire de l’inclusion bancaire (Banque de France), soit au total 512.149 personnes à fin 2019. Le nombre de personnes fragiles est évalué à 3,4 millions en France. L’intérêt de l’offre spécifique réside dans le plafonnement des frais d’incidents bancaires puisque ceux qui en bénéficient ont payé en moyenne 69 euros contre 151 euros pour les personnes fragiles non équipées. La moyenne des frais bancaires totaux payés par les personnes identifiées comme fragiles atteint 255 euros. Par ailleurs, le nombre de nouvelles situations de surendettement est de 80.000 en 2019, en recul de 9 % en un an.
Choix. Peu de banques en France parviennent à maîtriser leurs coûts, selon l’analyse d’Alvarez & Marsal dans Banque de détail, un modèle économique à bout de souffle ? Pire : depuis 2014, leurs coûts augmentent même de 1,2 % par an en moyenne. Cela est dû à des mesures d’économies trop timides par rapport à celles prises dans d’autres pays européens. La réduction des réseaux d’agences, par exemple, s’est faite très progressivement, elle atteint 10 % seulement depuis 2012, si bien que le marché français affiche la deuxième plus forte densité derrière l’Espagne à 546 agences par million d’habitants, quasiment 40 % de plus que la moyenne européenne. Le coefficient d’exploitation des banques françaises a augmenté d’un point entre 2016 et 2019 à 69 %, le plus élevé derrière l’Allemagne (89 %). Alvarez & Marsal préconise de gérer la masse salariale (60 % des coûts) de façon volontariste et de travailler sur les dépenses en informatique, en immobilier et sur les fonctions supports.
« La titrisation est la clé pour libérer de la capacité au bilan des banques, la Commission va faire des propositions sur ce sujet inachevé et qui divise les Européens »
Un décret précise les critères permettant aux particuliers de bénéficier d’un plafonnement des frais d’incidents sur leur compte bancaire. Il ne résout pas tous les problèmes.
Deutsche Bank a annoncé hier que ses résultats du deuxième trimestre dépasseraient les prévisions du marché, y compris son ratio de fonds propres durs CET1 qui devrait se situer autour de 13,3% au 30 juin, contre 12,8% au 31 mars. La première banque allemande a précisé que l’amélioration de ce ratio au deuxième trimestre était liée à un niveau d’actifs pondérés du risque de crédit plus faible que prévu. «Les clients ont dans un premier temps utilisé leurs facilités de crédit, en réaction aux enjeux économiques liés à la pandémie de coronavirus, puis les ont remboursées ou refinancées», a déclaré Deutsche Bank. La banque publiera ses résultats du deuxième trimestre le 29 juillet.
Le régulateur financier de Taïwan affirme que les banques internationales souhaitent se renforcer sur l’île, après que la Chine a imposé à Hong Kong une loi de sécurité nationale qui limite les libertés. Plusieurs entreprises financières américaines souhaitent se développer dans le pays et d’autres firmes internationales envisagent de s’y implanter, a déclaré à Bloomberg Huang Tien-mu, président de la Financial supervisory commission, sans pour autant citer de noms. «Nous n’essayons pas de remplacer qui que ce soit, mais cela ne signifie pas que nous n’avons pas d’ambitions, a-t-il expliqué. Nous espérons attirer le capital et le talent du reste de l’Asie, pas uniquement de Hong Kong.» Affaiblie par la mainmise de la Chine continentale, l’ancienne cité-Etat espère maintenir son statut de centre financier de stature mondiale face à la concurrence de Singapour, Tokyo et Shanghai, les autres grandes places asiatiques.
La plate-forme consacrée répond aux standards de sécurité des services financiers. IBM souhaite commercialiser une offre similaire ouverte à toutes les banques.
La première banque suisse souhaite reprendre ses rachats d'actions au quatrième trimestre. Dans la zone euro, la BCE n'a pas encore prolongé sa recommandation sur la suspension des dividendes.
L’état-major de la banque mutualiste étudie plusieurs scénarios pour sa filiale cotée, en perte au premier trimestre, de l’absorption de certains métiers au retrait de cote. Aucune décision n'a été prise à ce stade.
Après la chute de cours du pétrole et des cas de fraude en Asie, la banque de gros de BPCE veut scinder ses équipes de financement de l’énergie et des ressources naturelles.
Le groupe BPCE a annoncé vendredi dans un communiqué « ne pas avoir l’intention de déposer un projet d’offre publique sur les actions Natixis ». Le groupe a publié son communiqué après la clôture de la Bourse de Paris, à « la suite de récentes rumeurs de presse ».
Morgan Stanley atteint des profits historiques fin juin grâce au «trading». Dans les banques de détail, les activités de marchés n'ont pas compensé les provisions sur les portefeuilles de crédit.
Chouette, ce matin, au courrier, un nouveau journal : La Gazette. Cela va nous changer de L’Agefi. Ah, non, à y voir d’un peu plus près, c’est une brochure commerciale de la Société Générale pour ses clients particuliers en France. Au menu, smart city, biométrie et transactions, éducation financières des jeunes, anticipation de la retraite pour mieux en profiter… Baucoup de sujets d’actualité sur lesquels la banque a son mot à dire, tout en étant la seule citée. Mais surtout, les clients ayant ôté l’emballage, déplié le journal, pardon, la brochure, tourné les pages… jusqu’à l’avant-dernière, ceux-là seront récompensés : trois grilles de Sudoku agrémentent la lecture. Et c’est là que les choses sérieuses commencent…