Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La banque américaine publie des revenus quasi-record au deuxième trimestre grâce au trading. Sa confiance en l’avenir s'érode toutefois, comme l'illustre la hausse de ses provisions.
Derrière leurs engagements verts, plusieurs banques européennes restent très impliquées auprès des industries polluantes. UniCredit, BNP Paribas, Barclays et la Société Générale sont, dans l’ordre décroissant, les principales banques prêteuses du secteur du charbon en Europe, montre un rapport publié hier par l’ONG berlinoise Europe Beyond Coal, affiliée au Climate Action Network. Du côté des investisseurs, le fonds souverain norvégien et le Crédit Agricole, via sa filiale de gestion d’actifs Amundi, sont les plus exposés à cette industrie fortement émettrice de gaz à effet de serre, pointe aussi la dernière version de l’étude Fool’s Gold – The financial institutions risking our renewable energy future with coal.
Les établissements de crédit américains devraient annoncer cette semaine leurs pires résultats depuis 2008, en raison d’un pic des provisions et de revenus d’intérêt au plus bas.
ING va fermer un quart de ses agences aux Pays-Bas, la crise du Covid-19 ayant accéléré sa mue digitale, a annoncé vendredi la première banque néerlandaise. L'établissement va supprimer 42 de ses 170 points de ventes dans son marché domestique et va proposer un nouvel emploi aux 150 salariés qui y travaillaient. «Nous avions déjà un plan, mais la crise du coronavirus l’a accéléré», déclare Ruud van Dusschoten, le responsable local des activités de la banque, dans le journal De Telegraaf. ING avait fermé temporairement un grand nombre de ses agences pendant la confinement partiel des Pays-Bas entre mars et juin, alors même que les commerces pouvaient rester ouverts dans le pays.
ING va fermer un quart de ses agences aux Pays-Bas, la crise du Covid-19 ayant accéléré sa mue digitale, a annoncé ce vendredi la première banque néerlandaise. L'établissement va supprimer 42 de ses 170 points de ventes dans son marché domestique et va proposer un nouvel emploi aux 150 salariés qui y travaillaient.
Les frères Stanislas et Godefroy de Bentzmann, cofondateurs de Devoteam, vont lancer une OPA sur le groupe numérique qu’ils contrôlaient déjà grâce à des droits de vote double. Les deuxfrères, qui détiennent 21% du capital et agissent avec l’actionnaire historique Yves de Talhouët, qui en possède 5%, s’associent à KKR pour créer une nouvelle entité dont le groupe de private equity américain sera actionnaire à 55%. Ils proposent 98euros par action, soit une prime de 29,5% par rapport à la moyenne des 30derniers jours. L’objectif n’est pas nécessairement de retirer l’entreprise de la cote.
Philippe Deneux, qui dirigea le bureau parisien de Mediobanca jusqu’en 2018, est décédé, confirme à L’Agefi la banque italienne. Sa famille a publié un avis d’obsèques dans Le Monde daté du 10 juillet, indiquant que son décès est survenu le 4 juillet. Né en 1964, Philippe Deneux avait débuté sa carrière comme avocat d’affaires avant de rejoindre Calyon en 1999. Il avait poursuivi sa carrière chez Credit Suisse, puis chez Barclays comme responsable des fusions-acquisitions en France. Il avait pris la tête des activités de Mediobanca en France et au Benelux en 2014. A son départ, il n’avait pas été remplacé par le groupe italien qui a, depuis, pris le contrôle de la boutique Messier Maris & Associés pour consolider sa place sur le marché parisien.
Le banquier d’affaires Philippe Deneux, qui dirigea le bureau parisien de Mediobanca jusqu’en 2018, est décédé, confirme à L’Agefi la banque italienne. Sa famille a publié un avis d’obsèques dans Le Monde daté du 10 juillet indiquant que son décès est survenu le 4 juillet. Né en 1964, Philippe Deneux avait débuté sa carrière comme avocat d’affaires avant de rejoindre Calyon en 1999. Il avait ensuite poursuivi sa carrière chez Credit Suisse, puis chez Barclays comme responsable des fusions-acquisitions en France. Il avait pris la tête des activités de Mediobanca en France et au Benelux en 2014. A son départ, il n’avait pas été remplacé par le groupe italien qui a, depuis, pris le contrôle de la boutique Messier Maris & Associés pour consolider sa place sur le marché parisien.
Force d’avancée. Avec l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, la Banque de France (photo) va publier mi-juillet les hypothèses qui serviront de base à un premier exercice pilote de stress tests climatiques pour les banques et les assurances. La démarche est inédite au niveau international et la participation n’est pas obligatoire. L’objectif est à la fois de mesurer l’exposition des acteurs au changement climatique, mais aussi de préciser les méthodes pour cerner ces risques. La difficulté tient à l’un horizon très lointain pris en compte, d’ici à 2050, et à la nécessité d’une approche très granulaire, avec 55 secteurs d’activité examinés. Le superviseur vient de publier un guide des bonnes pratiques en matière de gouvernance et de gestion du risque climatique, élaboré avec les principales banques françaises. La Banque de France elle-même a publié le 26 juin son rapport d’investissement responsable 2019. Elle se veut force d’avancée sur ce sujet et assume ainsi le Secrétariat général du réseau pour le verdissement du système financier (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System, NGFS). La collecte des résultats des stress tests sera faite d’ici à la fin de l’année, puis viendra leur publication.
Voilà quelque temps déjà que la Banque centrale européenne, dans son rôle de gendarme des grandes banques, appelle à une consolidation du secteur. Encore faut-il lever les nombreux obstacles qui se dressent devant les candidats au mariage. Après l’allègement des contraintes de capital et de liquidité en pleine pandémie, la BCE vient de fournir une nouvelle preuve de pragmatisme en proposant de mettre à jour sa doctrine sur les fusions et acquisitions.
La britannique Metro Bank a nommé mercredi un vétéran du monde de la finance au poste de président, vacant depuis octobre dernier. Robert Sharpe prendra ses fonctions en novembre prochain et remplacera Michael Snyder, qui assure l’intérim. Robert Sharpe préside actuellement plusieurs institutions financières outre-Manche : Bank of Ireland UK, Hampshire Trust Bank et Honeycomb Investment Trust. Une erreur comptable massive avait coûté son poste l’an dernier à Vernon Hill, le président et fondateur de Metro Bank. Déjà en difficulté financière, la banque a fait état en mai d’une hausse significative de ses prêts douteux en raison de la crise sanitaire.
HSBC était en net repli mercredi à la Bourse de Londres, après une information de Bloomberg selon laquelle l’administration Trump envisage de remettre en cause le lien entre le dollar de Hong Kong et le dollar américain. L’action de la banque sino-britannique perdait 4% à la mi-journée, et 3,54% en clôture. Des conseillers haut placés de Donald Trump auraient évoqué la possibilité de saper le «peg», le lien fixe entre l'évolution du dollar de Hong Kong et le dollar des Etats-Unis. Ce qui aurait pour effet de limiter la capacité des banques basées à Hong Kong, dont HSBC, à acheter du dollar américain. Le mois dernier, HSBC avait apporté son soutien à la décision de la Chine d’imposer à Hong Kong une loi de sécurité nationale.
La britannique Metro Bank a nommé ce mercredi un vétéran du monde de la finance au poste de président, sans titulaire depuis octobre dernier. Robert Sharpe prendra ses fonctions en novembre prochain et remplacera Michael Snyder, qui assure l’intérim. Le nommé préside actuellement plusieurs institutions financières outre-Manche : Bank of Ireland UK, Hampshire Trust Bank et Honeycomb Investment Trust.
HSBC est en net repli ce mercredi matin à la Bourse de Londres après une information de Bloomberg selon laquelle l’administration Trump envisage de remettre en cause le lien entre le dollar de Hong Kong et le dollar américain. L’action de la banque sino-britannique perdait 4% à la mi-journée, la plus forte baisse de l’indice FTSE 100, resté stable.
La première banque allemande a annoncé hier un partenariat avec Google et tenté de rassurer les marchés sur l'impact de l'affaire Wirecard et de la crise sanitaire.
La banque espagnole BBVA a levé mardi un milliard d’euros d’obligations perpétuelles vertes (additional tier 1, AT1), rachetables par anticipation le 15 janvier 2026. Ces titres de capital contingent (CoCo) seraient convertis en capital si le ratio de fonds propres durs du groupe tombait sous 5,125%. Il s’agit de la première dette AT1 verte émise par une banque en euros. Le produit de l’opération permettra à BBVA de renforcer son capital et de financer des projets dans les énergies renouvelables et le transport propre. L’opération a suscité plus de 3 milliards d’euros de demande. Les titres sont notés Ba2 par Moody’s. Outre BBVA, les banques Barclays, BNP Paribas, Citi, JPMorgan et SG CIB ont dirigé le placement.