Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Keys REIM a annoncé ce 22 décembre avoir cédé pour le compte de l’un de ses fonds, l’immeuble de bureaux « Sqy View », à une caisse autonome de retraite et prévoyance qui a réalisé cette acquisition à la fois pour y installer son siège social et dans une optique d’investissement locatif. Son nom est toutefois resté anonyme. Situé au 3 Avenue du Centre à Guyancourt, au sein de la commune de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’actif a été cédé en VEFA. L’immeuble, dont la livraison est prévue au premier trimestre 2021, développe 4.794 m² de bureaux sur 8 niveaux et propose un rooftop avec vue sur Saint-Quentin-en-Yvelines. L’immeuble a été acquis vide et dans un état vétuste fin 2017, dans l’objectif d’une réhabilitation complète et d’un repositionnement afin de répondre aux nouvelles normes (certification Breeam Very Good).
Le Trésor italien tente de repousser le projet du Mouvement 5 Etoiles (M5S) en vue de limiter des allégements fiscaux destinés à stimuler les fusions bancaires et à attirer des acheteurs pour Monte dei Paschi (MPS), actuellement détenue majoritairement par l’Etat, ont déclaré des parlementaires à Reuters. Ces mesures, qui doivent être approuvées par le Parlement d’ici à la fin de l’année dans le cadre du budget 2021, permettront aux banques qui fusionneront au cours de l’année prochaine de réduire leur charge fiscale en utilisant les pertes fiscales passées (DTA). Avec le régime actuel, le rachat de MPS impliquerait une augmentation de capital de 2,4 milliards d’euros. Le nouveau régime aurait aussi des implications pour l’offre d’achat du Crédit Agricole Italia sur Creval.
Le conseil d’administration de Sabadell a annoncé, jeudi, la nomination de César González-Bueno au poste de directeur général en remplacement de Jaime Guardiola, 63 ans, qui partira à la retraite après plus de treize ans à ce poste. Le futur DG, qui siège au conseil d’administration de TSB, a notamment été à l’origine du lancement, il y a plus de vingt ans, d’ING Direct en Espagne, un groupe qu’il a quitté en 2011 pour rejoindre Novagalicia Banco, l’actuelle Abanca, dont il avait dû superviser la restructuration et la privatisation. Dans le cadre de ses fonctions, il avait également dirigé le lancement de la banque Evo Banco, rachetée en 2019 par Bankinter. Il a ensuite rejoint la banque du Koweit Gulf Bank de 2013 à 2017, avant de revenir chez ING. César González-Bueno participera à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie que Sabadell doit dévoiler durant le premier trimestre 2021. Ce plan avait été annoncé fin novembre à la suite de l’échec des négociations de fusion entre BBVA et Sabadell. Le groupe souhaite désormais se concentrer sur son marché domestique et a évoqué l’hypothèse de la vente de ses opérations britanniques TSB, acquises en mars 2015 pour 1,7 milliard de livres.
Le Trésor italien tente de repousser le projet du Mouvement 5 Etoiles (M5S) en vue de limiter des allégements fiscaux destinés à stimuler les fusions bancaires et à attirer des acheteurs pour Monte dei Paschi (MPS), actuellement détenue majoritairement par l’Etat, ont déclaré hier des parlementaires à Reuters. Ces mesures, qui doivent être approuvées par le Parlement d’ici à la fin de l’année dans le cadre du budget 2021, permettront aux banques qui fusionneront l’année prochaine de réduire leur charge fiscale en utilisant les pertes fiscales passées (DTA). Avec le régime actuel, le rachat de MPS impliquerait une augmentation de capital de 2,4 milliards d’euros.
Hibernation. Les effets de la pandémie n’ont pas fini de se faire sentir pour les banques à travers le monde, lesquelles « doivent se préparer à un long hiver », selon le rapport annuel de McKinsey consacré au secteur. En fonction de la vigueur de la reprise économique, le consultant table sur un manque à gagner cumulé de 2020 à 2024 compris entre 1.500 et 4.700 milliards de dollars. L’hypothèse de base correspond à des revenus non engrangés de quelque 3.700 milliards, l’équivalent de plus d’un semestre parti en fumée. En 2024, les revenus seraient alors inférieurs de 14 % à ceux que la tendance pré-Covid aurait pu laisser espérer. Dans un contexte persistant de taux bas, McKinsey s’attend notamment à une sélectivité accrue des banques dans leur appétit pour le risque. Le secteur est suffisamment capitalisé pour encaisser le choc, avec un ratio CET1 mondial moyen ne cédant que 0,4 point à 12,1 % fin 2024 par rapport à fin 2019, selon le scénario central.
La relation humaine est à la base du travail de commercial. Pendant le confinement, banquiers et assureurs ont adopté de nouvelles méthodes, dont certaines appelées à perdurer.
Avec le prolongement des opérations de refinancement à long terme, les banques pourront continuer à se financer dans de bonnes conditions. Mais l'afflux de dépôts pèse.
Les banques européennes ne sont pas encore toutes au niveau sur l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur gestion des risques. C’est en substance ce qui transparaît des premiers travaux intermédiaires de BlackRock sur le rapport final sur le sujet qui doit être rendu en avril prochain à la Commission européenne.
Les investissements en dettes privées, infrastructures et private equity seront privilégiés. La mutuelle est aussi repartie à l'achat en immobilier résidentiel.
Le nombre de sociétés financières qui ont emménagé en France avec le Brexit reste contenu, mais il pourrait encore progresser dans les mois qui viennent.
Morgan Stanley s’apprête à transférer ses 100 milliards d’euros d’actifs londoniens vers Francfort, a appris l’agence Bloomberg de sources anonymes. La société, qui n’a pas confirmé l’information, devrait déménager pendant le premier trimestre 2021 dans sa filiale allemande. Morgan Stanley avait déjà transféré une partie de son personnel londonien, notamment à Madrid et Milan. La société avait aussi ouvert une plate-forme de négociation à Paris en 2018. La banque, qui compte plus de 5.000 employés à Londres, emploie actuellement environ 350 personnes à Francfort et disposait de 14 milliards d’euros d’actifs fin 2019.
Le distributeur britannique Sainsbury a engagé la vente de sa filiale bancaire, indique Bloomberg. Le groupe attendrait les premières offres dans le courant de la semaine prochaine. Le mandat de vente a été confié à UBS, ajoute Bloomberg. Sainsbury avait indiqué en novembre avoir reçu des marques d’intérêt pour sa filiale bancaire mais assurait vouloir poursuivre le plan à 5 ans initié en 2019.