Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Le distributeur britannique Sainsbury a engagé la vente de sa filiale bancaire, indique Bloomberg. Le groupe attendrait les premières offres dans le courant de la semaine prochaine. Le mandat de vente a été confié à UBS, ajoute Bloomberg. Sainsbury avait indiqué en novembre avoir reçu des marques d’intérêt pour sa filiale bancaire mais assurait vouloir poursuivre le plan à 5 ans initié en 2019.
Morgan Stanley a choisi l’Allemagne. La banque américaine s’apprête à transférer ses 100 milliards d’euros d’actifs londoniens vers Francfort, a appris l’agence Bloomberg de sources anonymes. La société, qui n’a pas confirmé l’information, devrait déménager pendant le premier trimestre 2021 dans sa filiale allemande.
En à peine quelques mois, le travail à distance s’est imposé comme le sujet phare du dialogue social. Mais les banques sont plus à la peine que les assureurs.
Panorama. La part des prêts aménagés par les banques en France s’établit à 12,1 %, se répartissant entre 7,1 % de prêts soumis à moratoire, conformément aux directives de l’Autorité bancaire européenne (EBA) et 5 % bénéficiant d’autres reports de paiement, selon une étude réalisée par Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management. Ce niveau se révèle inférieur à celui de pays comme l’Italie (13,1 %), le Portugal (22,7 %) ou Chypre (48,1 %), et supérieur aux parts de 9,6 % de l’Autriche, la Finlande (4,5 %) ou l’Allemagne (2,7 %). « Il n’y avait que 1,1 % des prêts des banques françaises soumis à moratoire qui étaient non performants (…) en juin 2020 », souligne l’étude, ajoutant que la moyenne européenne s’établit à 2,5 %. En France, les moratoires ont été accordés pour une durée courte (96,3 % et 62 % avec des durées maximales de 6 et 3 mois).
Lors d’une journée de présentations aux investisseurs mercredi, Deutsche Bank a légèrement abaissé sa prévision de coûts à l’horizon 2022. La première banque allemande a indiqué viser une base de coûts de l’ordre de 16,7 milliards d’euros, contre une prévision à 17 milliards d’euros précédemment. Deutsche Bank a par ailleurs réitéré son objectif d’une rentabilité des fonds propres tangibles (ROTE) de 8% en 2022. Les analystes tablent en moyenne sur un ROTE de 3,3% d’ici 2022,. La banque maintient aussi son objectif d’un ratio de fonds propres durs CET1 supérieur à 12,5% à cette date. La banque entend reverser 5 milliards d’euros chaque année à ses actionnaires à partir de 2022.
Lors d’une journée de présentations aux investisseurs mercredi, Deutsche Bank a légèrement abaissé sa prévision de coûts à l’horizon 2022. La première banque allemande a indiqué viser une base de coûts de l’ordre de 16,7 milliards d’euros, contre une prévision à 17 milliards d’euros précédemment.
Deutsche Bank a annoncé lundi qu’il prévoit d’inclure en 2021 des critères ESG (environnement, social, gouvernance) dans les rémunérations variables de ses dirigeants. Les notations ESG seront fournies par cinq agences et les rémunérations dépendront également de la consommation d'énergie de la banque. Deutsche Bank n’a pas précisé le pourcentage de la rémunération qui sera lié à ces critères ESG. La banque allemande n’est pas la première à inclure des objectifs ESG dans la rémunération de ses managers. HSBC, UniCredit et BNP Paribas l’ont déjà fait. Dans le cas de la banque française, environ 20% des rémunérations variables dépendent de critères ESG.
Deutsche Bank a annoncé lundi qu’il prévoit d’inclure en 2021 des critères ESG dans les rémunérations variables de ses dirigeants. Les notations ESG seront fournies par cinq agences et les rémunérations dépendront également de la consommation d'énergie de la banque. Deutsche Bank n’a pas précisé le pourcentage de la rémunération qui sera lié à ces critères ESG.
Nouvelle salve de suppressions de postes chez HSBC en France. La banque a annoncé vendredi aux partenaires sociaux son intention d’ouvrir une rupture conventionnelle collective (RCC). Elle compte supprimer jusqu'à 557 postes sur un périmètre d’un peu plus de 1.400 collaborateurs, alors même qu’elle vient d’ouvrir un plan de sauvegarde de l’emploi dans son pôle de banque d’investissement.
Les actionnaires de CaixaBank ont avalisé jeudi la fusion avec Bankia. La résolution relative à la fusion a été approuvée à 99,71%. Les actionnaires de Bankia avaient déjà donné leur feu vert à cette opération mardi. Les autorités réglementaires vont maintenant devoir, à leur tour, approuver l’opération. Le nouveau leader de la banque espagnole devra ensuite procéder à l’intégration technologique des deux plateformes, créer une gamme unique de produits et de services et incorporer les réseaux commerciaux des deux entités. Le nombre de suppressions d’emplois n’a pas encore été communiqué. Lors de l’annonce de la fusion, la presse espagnole évoquait la suppression de 8.000 postes et la fermeture de 1.500 agences.
C’est fait : les actionnaires de CaixaBank ont avalisé ce jeudi la fusion avec Bankia afin de « créer une entité plus solide plus efficace et plus rentable », selon les termes de Jordi Gual, actuel président de Caixabank. La résolution relative à la fusion a été approuvée à 99,71%. Les actionnaires de Bankia avaient déjà donné leur feu vert à cette opération mardi. Les autorités réglementaires vont maintenant devoir, à leur tour, approuver l’opération.