L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale américaine a choisi d'effectuer un mouvement significatif pour marquer le début de son cycle d'assouplissement monétaire. Le soutien de la croissance l'a emporté face aux craintes sur l'inflation.
La banque centrale indonésienne a réduit son principal taux directeur contre toute attente, anticipant de quelques heures la baisse de la Réserve fédérale américaine. Celle-ci s'apprête à offrir une bouffée d’oxygène aux banques centrales des pays émergents.
L’inflation d’août, en ligne avec les attentes des économistes et plus faible qu’anticipé par la BoE, ne devrait pas inciter cette dernière à en faire davantage ce jeudi, alors que les prix dans les services restent soutenus. Elle devrait attendre novembre pour agir à nouveau.
Changement de Premier ministre japonais, baisse des taux de la BCE et de la Fed, risque de nouveaux débouclages de carry trade sur le yen... la BoJ n’a plus la place pour les coudées franches.
Deux articles relancent l’hypothèse d’une baisse de 50 points de base du taux des Fed funds dès mercredi prochain. Les rendements des Treasuries ainsi que le dollar accentuent leur baisse.
L’indice des prix à la production est ressorti à un niveau plus élevé qu’attendu. Cela confirme la probabilité d'une baisse des taux de la Réserve fédérale de seulement 25 points de base le 18 septembre prochain.
Les économistes estiment que l’institution peut rester prudente, et garder une marge de manœuvre pour agir plus fort plus tard si nécessaire. Notamment si des facteurs exogènes comme la politique budgétaire viennent influencer la politique monétaire.
La plus faible croissance des salaires devrait rassurer la banque centrale malgré la hausse plus importante que prévu des créations d’emplois. Les données restent peu fiables.
Les investisseurs ont fait leur rentrée après un été chahuté, avec les mêmes incertitudes sur la croissance, dans l’attente de la Fed et avant le rendez-vous crucial de l’élection américaine.
Avant de concevoir un euro numérique, l’Eurosystème pourrait créer un registre unifié permettant l’échange d’actifs tokenisés sur les marchés, plaide le gouverneur de la Banque de France. L’Autorité teste déjà des solutions avec les banques françaises et américaines.
Trop attentive à sa «balance des risques» inflationnistes, la BCE doit prendre garde à ne pas trop tarder à un nouvel assouplissement monétaire, alerte le chef économiste d'Axa. Car si les consommateurs européens restent «en grève», trouver de nouveaux soutiens à la croissance va très vite devenir une urgence.
La volatilité élevée des taux américains devrait perdurer au moins quelques semaines après la première baisse des taux de la Fed, voire au-delà avec les risques politiques.
La forte baisse du billet vert en août s’explique presque exclusivement par les attentes d’assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Les actions ont progressé sur les principaux indices jeudi, les investisseurs ayant trouvé plusieurs raisons de se remettre des diminutions de la veille et malgré la forte baisse boursière de Nvidia.
La banque centrale chinoise a entamé un petit changement stratégique en privilégiant ses facilités à 7 jours plutôt qu’à 1 an. Cette pause dans l’assouplissement monétaire renforce le yuan face au dollar.