L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque du Canada (BoC) a relevé son taux directeur de refinancement à un jour de 50 points de base (pb) à 3,75% lors de sa réunion d’octobre mercredi, en deçà des attentes qui prévoyaient une augmentation plus agressive de 75 pb.
Le taux d’intérêt des prêts hypothécaires à taux fixe de 30 ans a bondi de 22 points de base (pb) pour atteindre 7,16% aux Etats-Unis au cours de la semaine se terminant le 21 octobre, selon l’Association des prêteurs hypothécaires (MBA).
La production de crédit a diminué davantage en septembre que lors du premier confinement. Confrontés à plusieurs difficultés de financement, les ménages voient leur pouvoir d’achat fortement diminuer.
Alors que Liz Truss se bat pour se maintenir à la tête du gouvernement britannique, malgré le tour dramatique pris par la situation politique au Royaume-Uni dans son propre camp et la démission d’un nouveau ministre mercredi, la Banque d’Angleterre (BoE) affirme qu’elle réagira aux changements apportés au mini-budget. «Le MPC (Comité de politique monétaire, ndlr) est susceptible de réagir relativement rapidement aux nouvelles concernant la politique budgétaire», a déclaré le sous-gouverneur Ben Broadbent dans un discours prononcé jeudi à l’Imperial College. «Il reste à voir si les taux d’intérêt officiels doivent augmenter autant que les prix actuels sur les marchés financiers», a-t-il précisé.
L'effacement des banques centrales laisse les marchés sans boussole. L’analyse de Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires chez Allianz Global Investors.
Les rendements des emprunts d'État britanniques à long terme se détendent mercredi après que la Banque d’Angleterre (BoE) a déclaré qu’elle ne vendrait pas immédiatement les Gilts à plus de 20 ans lors du lancement le 1er novembre de son programme de réduction de son bilan (quantitative easing) à partir du 1er novembre.
La Banque d’Angleterre (BoE) a démenti mardi des informations du Financial Times selon lesquelles la banque centrale envisagerait un nouveau report du début de son programme de cessions d’obligations d’Etat britanniques, les Gilts (quantitative tightening). Le quotidien britannique a rapporté que l’institution monétaire pourrait reporter la cession d’obligations d’Etat britanniques prévue le 31 octobre afin de favoriser une plus grande stabilité sur les marchés obligataires à la suite du fiasco du «mini-budget» sur lequel le gouvernement est en grande partie revenu.
La Banque d’Angleterre (BoE) a démenti des informations du Financial Times selon lesquelles la banque centrale envisagerait un nouveau report du début de son programme de cessions d’obligations d’Etat britanniques, les Gilts (quantitative tightening).
La banque centrale hongroise a augmenté de manière inattendue vendredi son taux de prêt garanti au jour le jour à 25% contre 15,5% et lancé un nouvel appel d’offres de dépôt à un jour à un taux de 18%. Elle a par ailleurs déclaré qu’elle fournirait directement des devises étrangères pour payer les importations d'énergie. La Banque nationale de Hongrie (BNH) a ajouté dans un communiqué qu’elle était «prête à intervenir avec tous les outils si nécessaire pour assurer la stabilité du marché». Vendredi matin, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a déclaré qu’il avait demandé au ministre des Finances et au gouverneur de la banque centrale de réduire au moins de moitié le taux d’inflation, actuellement supérieur à 20%, d’ici à la fin de l’an prochain.
La banque centrale hongroise a augmenté de manière inattendue son taux de prêt garanti au jour le jour à 25% contre 15,5% et lancé un nouvel appel d’offres de dépôt à un jour à un taux de 18%. Elle a par ailleurs déclaré qu’elle fournirait directement des devises étrangères pour payer les importations d'énergie. La Banque nationale de Hongrie (BNH) a ajouté dans un communiqué qu’elle était «prête à intervenir avec tous les outils si nécessaire pour assurer la stabilité du marché».