L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Dynamique - Malgré une hausse des refus de financement et un début de baisse des prix, les transactions se portent au mieux. 2022 tutoierait même le record de l’an dernier…
La Banque centrale de Turquie (BCT) reste un ovni dans le paysage actuel des banques centrales. Malgré une inflation de 80%, la BCT continue de baisser ses taux d’intérêt. Jeudi, elle a de nouveau surpris en abaissant encore de 100 points de base (pb) son principal taux directeur à 12%. Le marché attendait un statu quo. La banque centrale avait déjà surpris lors de sa dernière réunion. Depuis qu’elle a débuté son cycle de baisse des taux en septembre 2021, elle a réduit de 700 pb son principal taux directeur. La BCT justifie ce nouveau geste par de premiers signes de ralentissement de la croissance. Et ce malgré une devise en chute libre, qui alimente l’inflation importée, notamment via les prix de l’énergie et de produits alimentaires, et déséquilibre la balance courante. Mais la priorité de la banque centrale, sous la pression politique, est la croissance donc une baisse des taux. La livre turque a touché un nouveau plus bas historique de 18,42 face au dollar.
La banque centrale norvégienne, la Norges Bank, a décidé jeudi, comme prévu, de relever son principal taux de 50 points de base (pb) et a indiqué envisager une nouvelle hausse en novembre. Le taux de dépôt va passer de 1,75% à 2,25%, le niveau le plus élevé depuis 2011, et pourrait culminer autour de 3% d’ici la fin de l’année, a ajouté la Norges Bank. «Suite aux mouvements plus bellicistes des banques centrales ces derniers jours et semaines, notamment la hausse de 100 pb de la Banque de Suède mardi, 50 pb peut être considéré comme relativement accommodant», juge James Pomeroy, économiste chez HSBC.
La Banque centrale de Turquie (BCT) reste un ovni dans le paysage actuel des banques centrales. Malgré une inflation de 80%, la BCT continue de baisser ses taux d’intérêt. Jeudi, elle a de nouveau surpris en abaissant encore de 100 points de base (pb) son principal taux directeur à 12%. Le marché attendait un statu quo. La banque centrale avait déjà surpris lors de sa dernière réunion. Depuis qu’elle a débuté son cycle de baisse des taux en septembre 2021, elle a réduit de 700 pb son principal taux directeur. La BCT justifie ce nouveau geste par de premiers signes de ralentissement de la croissance. Et ce malgré une devise en chute libre, qui alimente l’inflation importée, notamment via les prix de l’énergie et de produits alimentaires, et déséquilibre la balance courante. Mais la priorité de la banque centrale, sous la pression politique, est la croissance donc une baisse des taux.
Refusdepret.fr a pour but d’aider les personnes dont le dossier de financement a été refusé à trouver des alternatives. Le portail leur permettra également de faire remonter leur cas à la Banque de France.
Le yen s’est effondré jeudi dans un premier temps, jusqu’à 145,90 face au dollar – un plus bas depuis 1990, après la confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique ultra-accommodante alors que la Fed accentue, elle son resserrement. Mais il a retracé le chemin inverse jusqu’à 140,73 vers 10h40, après une première intervention importante et unilatérale de la banque centrale depuis 1998. «Nous avons pris des mesures décisives», a déclaré à la presse le vice-ministre des Finances en charge des affaires internationales, Masato Kanda, avant de répondre par l’affirmative à la question de savoir si cela signifiait que les autorités étaient intervenues directement sur le marché.
La Banque nationale suisse (BNS) a relevé, jeudi comme attendu par les analystes, son taux de financement de 75 points de base (pb) de -0,25% à 0,50%, portant les coûts d’emprunt en territoire positif pour la première fois depuis 2011. Le taux des dépôts à vue a également été relevé de -0,25% à 0,50%, en ligne avec le taux directeur, mais en pratique, les dépôts à vue des banques détenus à la BNS seront rémunérés à ce niveau jusqu’à un certain seuil, les dépôts supérieurs à ce seuil n’étant pas rémunérés.
La banque centrale norvégienne, la Norges Bank, a décidé jeudi, comme prévu, de relever son principal taux de 50 points de base (pb) et a indiqué envisager une nouvelle hausse en novembre.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait être contrainte de remonter ses taux d’intérêt à un niveau tel qu’ils ralentiront l’activité économique dans la zone euro afin de parvenir à maîtriser une inflation trop élevée, a déclaré mardi Christine Lagarde. «En cas de signes d’un risque de désancrage des anticipations d’inflation du fait d’un niveau élevé d’inflation, le taux directeur compatible avec notre objectif sera restrictif», a déclaré la présidente de la BCE lors d’une conférence à Francfort. Certains responsables de la BCE ont évoqué la possibilité d’une pause dans le resserrement monétaire en cours en zone euro une fois que l’institut de Francfort aura atteint ce qu’il considère être le taux ‘neutre’, c’est-à -dire celui qui ne stimule ni ne freine l’activité. Un nombre croissant d’entre eux jugent désormais que les taux de la BCE devront aller au-delà de ce taux neutre. L’inflation dépasse déjà les 9% en zone euro et les anticipations à long terme sont en train de passer au-dessus de l’objectif de 2% de l’institution.
Le co-fondateur du courtier Pretto réfute le chiffre de 45% avancé par la profession. S’il reconnait des disparités en fonction des régions, le taux de refus de dossiers de crédit à cause de l’usure avoisinerait plutôt les 11% selon l’étude menée par sa société.
Alors que de nombreuses banques centrales devraient modifier leur politique monétaire cette semaine, la Riksbank, la Banque de Suède, a ouvert le bal par une hausse de son taux directeur de 100 points de base.
Les institutions monétaires doivent suivre les actions de la Réserve fédérale américaine. Quatre d’entre elles devraient rejoindre le «club des 75 points de base».
La Banque populaire de Chine (PBoC) a abaissé les taux des prises en pension à 14 jours de 10 points de base (pb) supplémentaires, de 2,25% à 2,15%, dans l’espoir de relancer le crédit et de soutenir l’économie.