L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu jeudi, comme attendu, sa politique monétaire accommodante destinée à prévenir une trop forte appréciation du franc suisse, qu’elle juge «nettement surévalué». La marge de fluctuation du taux Libor à trois mois demeure comprise entre -1,25% et -0,25% et le taux d’intérêt appliqué aux avoirs à vue détenus à la BNS reste quant à lui fixé à -0,75%. La BNS a précisé qu’elle continuait d’intervenir au besoin sur le marché des changes. «Le taux d’intérêt négatif et la disposition de la Banque nationale à intervenir sur le marché des changes ont pour objectif de rendre les placements en francs moins attrayants et, partant, de réduire les pressions sur le franc», écrit-elle dans un communiqué.
Surprise, à l’issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre aujourd’hui: si la BoE a maintenu son taux directeur inchangé, trois de ses membres (sur un total de huit) ont voté en faveur d’un resserrement monétaire. Ian McCafferty et Michael Saunders ont joint ce mois-ci leur voix à celle de Kristin Forbes, alors que le gouverneur de la BoE, Mark Carney, et quatre autres responsables ont voté pour le maintien du taux à 0,25%. Le consensus des économistes s’attendait à ce que seule Kristin Forbes marque sa différence, d’autant que l’incertitude politique outre-Manche s’est encore accentuée depuis les élections du 8 juin.
La Réserve fédérale américaine a relevé d'un quart de point ses taux directeurs. L'institution a également donné des éléments chiffrés sur son prochain programme de réduction de bilan.
La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu jeudi, comme attendu, sa politique monétaire accommodante destinée à prévenir une trop forte appréciation du franc suisse, qu’elle juge «nettement surévalué».
L'auteur Jean-François Boulier, ancien président du directoire d'Aviva Investors France, revisite dans son livre « Chronique d’une très grande crise », les années qui ont précédé et suivi la crise de 2007 au travers de ses nombreuses chroniques publiées, à l'époque. Il les rassemble et les contextualise. Entretien.
La banque centrale indienne a laissé inchangé hier son taux de prise en pension à 6,25%, tout en réduisant ses projections d’inflation en raison d’une hausse des prix à la consommation plus faible que prévu. La décision de la Banque de Réserve d’Inde (RBI) de maintenir son principal taux directeur, le taux repo, à un creux de six ans et demi était attendue par 56 des 60 analystes interrogés par Reuters. Elle a également laissé son taux de reverse repo inchangé à 6,00% après une augmentation surprise de 25 points de base en avril.
Le baromètre Crédit Logement - CSA fait état d'une diminution des taux de crédits immobiliers pour les prêts accordés sur 20 et 25 ans. Une inversion de tendance rapide par rapport au retour à la hausse des taux connu depuis décembre.
La Banque centrale européenne (BCE) devrait relever légèrement ses prévisions de croissance mais abaisser celles d’inflation lors de sa réunion monétaire de jeudi, ont déclaré aujourd’hui des sources à Bloomberg et Reuters. De telles prévisions mitigées renforceraient le scénario d’un maintien par l’institution d’une politique ultra-accommodante, avec des rachats massifs d’actifs et un taux de dépôt négatif, en dépit de la pression croissante en Allemagne en faveur d’une normalisation progressive de la politique de la BCE.
La banque centrale indienne a, comme prévu, laissé inchangé son taux de prise en pension à 6,25%, tout en réduisant ses projections d’inflation en raison d’une hausse des prix à la consommation plus faible que prévu. La décision de la Banque de Réserve d’Inde (RBI) de maintenir son principal taux directeur, le taux repo, à un creux de six ans et demi était attendue par 56 des 60 analystes interrogés par Reuters.
John Williams, le président de la Réserve fédérale de San Francisco, a déclaré hier s’attendre à trois hausses de taux au total cette année aux Etats-Unis, sans exclure l’hypothèse d’une quatrième en cas d’accélération inattendue de la croissance de l'économie américaine. Il a insisté sur le fait que la Fed poursuivrait son resserrement monétaire de manière prévisible et transparente pour minimiser les éventuelles conséquences négatives sur l'économie, en particulier dans les pays émergents, en précisant que le cycle de relèvement des taux s’arrêterait certainement sous 3%.
John Williams, le président de l’antenne de la Réserve fédérale à San Francisco, a déclaré jeudi s’attendre à trois hausses de taux au total cette année aux Etats-Unis, sans exclure l’hypothèse d’une quatrième en cas d’accélération inattendue de la croissance de l'économie américaine. Il a insisté sur le fait que la Fed poursuivrait son resserrement monétaire de manière prévisible et transparente pour minimiser les éventuelles conséquences négatives sur l'économie, en particulier dans les pays émergents, en précisant que le cycle de relèvement des taux s’arrêterait certainement sous 3%.
Avec une économie de la zone euro en voie de normalisation et un risque déflationniste évacué, l'institution pourrait amorcer une première étape en juin.
Il est trop tôt pour commencer à retirer le vaste dispositif de relance de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré lundi son président, Mario Draghi, adoptant un ton prudent au cours de sa dernière intervention publique avant la réunion de juin de la BCE. Pendant un discours devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Mario Draghi a indiqué que la reprise économique dans la zone euro se renforçait et se généralisait, mais il a souligné que l’inflation de base, c’est-à-dire hors énergie et produits alimentaires, restait trop faible.
Les responsables de la Réserve fédérale américaine ont convenu que celle-ci devait s’abstenir de relever les taux d’intérêt tant qu’il n’aura pas été clair que le ralentissement économique récent n'était que momentané, indique le compte rendu de la réunion du comité politique monétaire (FOMC) des 2 et 3 mai. La quasi-totalité des membres du comité était également d’accord pour commencer à alléger le bilan de la Fed dès cette année, montre ce document publié mercredi soir. Le FOMC a estimé qu’il pourrait mettre un terme aux réinvestissements des titres rachetés arrivant à échéance en instaurant un plafond, bas au départ, pour les réinvestissements, lequel serait relevé tous les trois mois. Ce compte rendu soulève quelques doutes sur les anticipations de Wall Street, qui voit une hausse des taux lors de la réunion des 13 et 14 juin. Les banquiers centraux soulignent cependant que leur hypothèse de base reste celle d’un retour à une croissance américaine plus soutenue.