L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La faiblesse persistante de la hausse des salaires a ouvert le débat en Norvège, à la Fed et à la BCE, alors que la Suède a déjà opté pour une fourchette cible.
La Commission des taux de référence alternatifs (Alternative Reference Rates Committee, ARRC) réunissant de grandes banques internationales s’est prononcée en faveur du taux au jour le jour sur les actifs obligataires du Trésor américain (repo) comme alternative au Libor pour le marché des dérivés. Le taux repo a été préféré au Overnight Bank Funding Rate (OBFR), un taux de financement au jour le jour utilisé dans les transactions sur les marchés des fonds fédéraux et de l’Eurodollar. Le repo a été jugé plus approprié après étude de la profondeur et de la robustesse de son marché, a précisé l’ARRC. La confiance dans le Libor s’est érodée après plusieurs scandales de manipulation et via le déclin des prêts interbancaires de court terme.
La Banque de France (BdF) a annoncé hier le lancement du «Lab», placé sous la responsabilité de Thierry Bedoin, directeur de la transformation digitale. Le Lab associe la BdF à divers acteurs porteurs de projets innovants en vue d’expérimenter de nouveaux concepts et technologies en lien avec les activités de l’institution, telles la blockchain et l’intelligence artificielle. Un premier appel à projets a été lancé, ouvert notamment aux start-up, fintech, acteurs institutionnels, grandes écoles et universités, les propositions devant parvenir à la BdF avant le 1er septembre 2017.
Les 34 établissements suivis par la Réserve fédérale resteraient solvables même en cas de crise majeure, ce qui ouvre la voie à une augmentation des dividendes.
La banque centrale de Norvège a maintenu ce matin son taux directeur à un niveau de 0,50%, tout en expliquant que l'économie continuait à montrer des signes de redressement après deux ans de ralentissement. L’institut a ajouté qu’une baisse du taux de dépôts n'était désormais plus envisagée et que ce dernier devrait probablement commencer à remonter en 2019. L'établissement table sur un taux directeur stable en 2017 et 2018, alors qu’il envisageait une baisse à 0,4% au mois de mars. Cette annonce a tiré la couronne norvégienne à la hausse face à l’euro.
La banque centrale de Norvège a maintenu ce matin son taux directeur à un niveau de 0,50%, tout en expliquant que l'économie continuait à montrer des signes de redressement après deux ans de ralentissement, et au vu de taux très bas voire négatifs chez ses partenaires commerciaux. L’institut a ajouté qu’une baisse du taux de dépôts n'était désormais plus envisagée et qu’il devrait probablement commencer à remonter en 2019. Il table sur un taux directeur stable en 2017 et 2018, alors que la banque envisageait une baisse à 0,4% au mois de mars. Cette annonce a tiré la couronne norvégienne à la hausse face à l’euro.
La livre sterling a repris des couleurs sur le marché des changes après un discours de l'économiste en chef de la Banque d’Angleterre (BoE), Andy Haldane, dans lequel il envisage une hausse de taux d’ici la fin de l’année. La devise britannique a gagné jusqu’à 0,6% face au dollar et restait hier soir en hausse de 0,25% à 1,266. «Dans l’hypothèse où les indicateurs restent sur la même tendance, je crois vraiment qu’il serait prudent d’entamer au second semestre de l’année le processus de retrait d’une partie du soutien supplémentaire apporté en août dernier», a déclaré Andy Haldane dans un discours publié à la mi-journée.
Les primo-accédants continuent à être présents sur le marché immobilier même avec des conditions d’emprunts qui se sont légèrement dégradées, analyse le courtier Cafpi dans sa dernière analyse du marché immobilier. La hausse des taux d’intérêts assez contenue pour le moment a plutôt stabilisé leur pouvoir d’achat immobilier avec des montants et durées assez similaires à il y a quelques mois.Ils empruntent en moyenne203.857 euros sur 236 mois, contre 204.253 eurossur 236 mois il y un mois. «Leur effort, lui par contre, augmente.Leur acquisition représente 4,40 annéesde revenus, contre 4,37 années le moisdernier», explique Cafpi.
La livre sterling est en nette hausse mercredi sur le marché des changes après un discours de l'économiste en chef de la Banque d’Angleterre (BoE), Andy Haldane, dans lequel il envisage une hausse de taux d’ici la fin de l’année. La devise britannique a gagné jusqu’à 0,6% face au dollar et restait en hausse de 0,25% à 1,266.
Mark Carney a souligné la faiblesse des pressions salariales et les incertitudes sur le Brexit après que trois membres ont voté pour un resserrement monétaire.
S’exprimant devant un parterre de financiers aux côtés du ministre des Finances, Philip Hammond, et au lendemain de l’ouverture officielle des négociations sur le Brexit, le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) a souligné la faible croissance des salaires et les risques que la sortie du Rouyaume-Uni de l’Union européenne fait peser sur le pouvoir d’achat des ménages. Il a ainsi justifié la nécessité d’un statu quo monétaire.
Le gouvernement britannique a nommé hier Silvana Tenreyro, professeure d'économie à la London School of Economics, au comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE), en remplacement de Kristin Forbes dont le mandat se termine à la fin du mois. Interrogée en janvier 2017 dans l’enquête annuelle du Financial Times auprès d’un panel d'économistes, Silvana Tenreyro a estimé que la BoE était confrontée à un casse-tête avec l’accélération de l’inflation et l’affaiblissement de la croissance, conséquence du vote en faveur du Brexit et de la dépréciation de la livre qui a suivi. Avant de rejoindre la London Business School, Silvana Tenreyro avait travaillé comme économiste à l’antenne de Boston de la Réserve fédérale américaine de 2002 à 2004. Elle a aussi été membre externe du conseil de politique monétaire de la banque centrale de l'île Maurice entre 2012 et 2014.
Le gouvernement britannique a nommé lundi Silvana Tenreyro, professeure d'économie à la London School of Economics, au comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE), en remplacement de Kristin Forbes dont le mandat se termine à la fin du mois. Kristin Forbes était la chef de file des «faucons» au MPC, si bien que les premières prises de position du nouveau membre du MPC seront particulièrement attendues.
La Banque centrale européenne (BCE) renforce sa transparence. L’institution a publié ce matin un document récapitulant les règles qui encadrent la fourniture de liquidités en urgence à un établissement de crédit par une banque centrale nationale. La facilité de liquidité d’urgence (ELA), qui a été beaucoup utilisée pour les banques grecques et plus récemment pour Banco Popular avant sa mise en résolution, n’est disponible que pour les établissements qui sont considérés comme solvables et font face à des problèmes de liquidité temporaires. Le document publié précise par exemple qu’une banque est considérée comme solvable à partir du moment où elle respecte les ratios réglementaires (Equity Tier 1, Tier one et Total Capital Ratio) ou alors, si ces ratios ne sont pas respectés, lorsque la perspective d’une recapitalisation est crédible. La BCE avait déjà levé un coin du voile sur l’ELA en octobre 2013 en publiant un document contenant les règles d’informations qui incombent aux banques centrales nationales vis-à-vis de la BCE.
La banque centrale a limité sa baisse de taux vendredi à 25 pb, malgré le recul de l'inflation à un niveau qui est désormais en ligne avec son objectif.
La Banque du Japon (BoJ) a, sans surprise, laissé sa politique monétaire inchangée vendredi tout en se montrant plus optimiste au sujet de la consommation des ménages et de l'économie mondiale. Le gouverneur de la banque centrale, Haruhiko Kuroda, a rassuré les marchés sur le fait que l’institution ne commencerait à infléchir sa politique monétaire ultra-accommodante que bien après la Réserve fédérale. «Nous ne débattrons d’une stratégie de sortie qu’une fois que les 2% d’inflation seront atteints et que la hausse des prix se maintiendra à ce niveau de manière stable», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
La Banque du Japon (BoJ) a, sans surprise, laissé sa politique monétaire inchangée ce matin tout en se montrant plus optimiste au sujet de la consommation des ménages et de l'économie mondiale. Le gouverneur de la banque centrale, Haruhiko Kuroda, a rassuré les marchés sur le fait que l’institution ne commencerait à infléchir sa politique monétaire ultra-accommodante que bien après la Réserve fédérale alors que l’inflation reste très éloignée de son objectif de 2% en rythme annuel. «Nous ne débattrons d’une stratégie de sortie qu’une fois que les 2% d’inflation seront atteints et que la hausse des prix se maintiendra à ce niveau de manière stable», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.