L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le bilan de la Réserve fédérale américaine, qui atteint 4.500 milliards de dollars (4.230 milliards d’euros), pourrait se normaliser autour de 2.800 milliards de dollars à la fin 2021, selon des projections publiées hier par l’antenne de New York de la banque centrale. Ces projections n’intègrent toutefois pas le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, publié mercredi soir. Elles se comparent à celles publiées il y a un an, qui faisaient état d’un dégonflement du bilan à 2.200 milliards à l’horizon de la mi-2022.
La Banque centrale tchèque a abandonné jeudi son régime de change plafonnant la couronne tchèque à 27 pour un euro. La réaction des marchés a été plus calme qu’attendu, alors que jusqu’à 60 milliards d’euros de capitaux spéculatifs ont parié sur une appréciation de la devise. Les analystes s’attendaient à un retrait du plancher lors de la réunion du 4 mai prochain.
La Banque centrale européenne (BCE) n’a pas prévu de remonter ses taux d’intérêt dans l’immédiat. Son président Mario Draghi et son économiste en chef, Peter Praet, ont réaffirmé ce matin que la banque maintiendra pendant un certain temps encore sa politique monétaire ultra-accommodante, axée sur des rachats d’actifs et des taux à des plus bas record, car elle n’est pas convaincue du retour de l'économie de la zone euro à une croissance solide et durable. Cette déclarations, confirméee dans les minutes de la dernière réunion de la BCE publiées en fin de matinée, laissent penser que la BCE ne changera pas de discours ce mois-ci même si l’Allemagne ne cesse de réclamer un dénouement progression de sa politique dite d’assouplissement quantitatif (QE).
Gertjan Vlieghe, membre du Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE), a dit hier que la consommation des ménages devrait probablement encore se détériorer, soulignant la nécessité de procéder avec prudence avec les taux d’intérêt. Considéré comme l’un des membres de BoE les plus conciliants, il a considéré qu’une hausse des taux prématurée était plus risquée qu’un relèvement tardif. La faible croissance des salaires signifie selon lui que la hausse de l’inflation, stimulée par la dépréciation de la livre, pèsera probablement sur la consommation.
Gertjan Vlieghe, membre du Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE), a dit mercredi que la consommation des ménages avait déjà ralenti et qu’elle devrait probablement encore se détériorer, soulignant la nécessité de procéder avec prudence avec les taux d’intérêt. Considéré comme l’un des membres de la banque centrale britannique les plus conciliants, il a considéré qu’une hausse des taux prématurée était plus risquée qu’un relèvement tardif. La faible croissance des salaires signifie selon lui que la hausse de l’inflation, stimulée par la dépréciation de la livre depuis le vote en juin dernier en faveur du Brexit, pèsera probablement sur la consommation.
La Réserve fédérale pourrait procéder dès cette année à un dégonflement de son bilan, qui atteint actuellement les 4.500 milliards de dollars (4.209 milliards d’euros), soit plus tôt que ce que la plupart des économistes de Wall Street prévoient. «Je ne serais pas étonné que, dans le courant de l’année ou en 2018, si l'économie évolue conformément à nos attentes, nous ne commencions à laisser progressivement les titres arriver à échéance plutôt que de les refinancer», a déclaré vendredi à Bloomberg TV William Dudley, président de la Fed de New York, en jugeant que cette mesure pourrait se traduire par une «pause» dans le cycle de durcissement monétaire.
L'économie chinoise demeure «généralement stable» mais est confrontée à des complexités «qu’il ne faut sous-estimer», a déclaré la Banque populaire de Chine (BPC) à l’issue de la réunion trimestrielle de son comité de politique monétaire. Des données publiées samedi montrent qu’elle a injecté pour 618,99 milliards de yuans (84,32 milliards d’euros) de liquidités dans le système financier en mars via des outils de court et moyen terme, un chiffre en hausse de 50% par rapport à février.
La Fed pourrait procéder dès cette année à un dégonflement de son bilan, qui atteint actuellement les 4.500 milliards de dollars (4.209 milliards d’euros), soit plus tôt que ce que la plupart des économistes de Wall Street prévoient. «Je ne serais pas étonné que, dans le courant de l’année ou en 2018, si l'économie évolue conformément à nos attentes, nous ne commencions à laisser progressivement les titres arriver à échéance plutôt que de les refinancer», a déclaré à Bloomberg TV William Dudley, président de la Réserve fédérale de New York, en jugeant que cette réduction du bilan pourrait représenter un «substitut» aux hausses de taux, se traduisant par une «pause» dans le cycle de durcissement monétaire.
Le vice-président de la Réserve fédérale, Stanley Fischer, a indiqué hier lors d’une interview avec la chaîne CNBC qu’il estimait que deux nouvelles hausses de taux était un objectif raisonnable en 2017. Le membre du comité de politique monétaire a également indiqué que la Fed avait inclus dans ses projections une légère expansion budgétaire, mais que davantage de détails étaient nécessaires avant de faire des projections sur les effets potentiels de la politique budgétaire à venir.
Elle a profité vendredi de la hausse du rouble et du reflux de l'inflation vers son objectif pour baisser ses taux de 25 pb pour les ramener sous les 10%.
La banque centrale russe a réduit aujourd’hui son taux directeur à 9,75% et a dit envisager d’autres baisses ultérieurement en raison d’une inflation qui se rapproche de son objectif. Cette baisse, qui amène le taux directeur de la banque à son niveau de 2014, constitue une surprise pour certains intervenants sur le marché. La majorité des analystes interrogés par Reuters s’attendaient à un statu quo dans la politique monétaire de la banque.
La BCE a relevé de 400 millions d’euros le montant maximal que la Banque de Grèce peut prêter au secteur bancaire dans le cadre du programme de liquidité d’urgence (ELA), à 46,6 milliards d’euros au total, a annoncé hier la banque centrale nationale. Il s’agit de la première augmentation de ce plafond depuis août 2015, lorsque la crise grecque avait atteint un pic. Cette hausse, bien que modérée, reflète une augmentation des retraits de dépôts bancaires. Les entreprises et ménages grecs ont retiré environ 3 milliards d’euros des banques grecques depuis début 2017, selon un responsable du secteur bancaire grec.
Le président de la Fed de Minneapolis a souhaité hier que la Réserve fédérale établisse «le plus vite possible» un plan détaillé pour dire comment et quand elle réduira son bilan, actuellement de 4.500 milliards de dollars (4.170 milliards d’euros). Neel Kashkari a été la semaine dernière la seule voix dissidente lors de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed qui a voté une hausse de taux. Il est d’avis que la banque centrale ne doit plus relever ses taux tant qu’elle n’aura pas dévoilé son plan pour réduire le bilan, une position qui là encore le distingue de ses collègues du FOMC.
La BCE a relevé de 400 millions d’euros le montant maximal que la Banque de Grèce peut prêter au secteur bancaire dans le cadre du programme de liquidité d’urgence (ELA), à 46,6 milliards d’euros au total, a annoncé la banque centrale nationale jeudi. Il s’agit de la première augmentation de ce plafond depuis août 2015, lorsque la crise grecque avait atteint un pic.
La Banque centrale européenne a recnontré une demande bien supérieure aux attentes pour sa dernière opération ciblée d’injection de liquidités à long terme (TLTRO 2). Quelque 474 banques ont demandé 233,5 milliards d’euros au guichet de la BCE. Un montant largement plus élevé que les estimations moyennes des économistes, qui oscillaient entre 100 et 120 milliards d’euros. Lors des précédentes TLTRO 2, la demande n’avait atteint que 30 à 60 milliards.