Greenman se lance à l’assaut du marché français. Le groupe irlandais piloté par Johnnie Wilkinson a créé une société de gestion immobilière fin 2020 baptisée Greenman Arth, dont l’objectif est de devenir un investisseur clé dans le domaine de l’immobilier dédié à la distribution alimentaire. Pour diriger cette nouvelle entité, il a recruté Abishek Jha, ex-vice president chez Quilvest Private Equity et directeur des investissements chez Klepierre. Greenman est actif outre Rhin depuis 2008 et est passé de quelques millions d’euros sous gestion à près de 900 millions, grâce à ses 72 centres commerciaux. Environ 0,5% des produits d’épicerie vendus en Allemagne le sont dans une des propriétés du gérant.
Greenman se lance à l’assaut du marché français. Le groupe irlandais piloté par Johnnie Wilkinson a créé une société de gestion immobilière fin 2020 baptisée Greenman Arth, dont l’objectif est de devenir un investisseur incontournable dans le domaine de l’immobilier dédié à la distribution alimentaire. Pour diriger cette nouvelle entité, il a recruté Abishek Jha, ex-vice president chez Quilvest Private Equity et directeur des investissements chez Klepierre.
Lancée en 2017 par les entrepreneurs Alfred Vericel et Antoine Boulin, avec le soutien financier d’Artémis, Red River West poursuit sa croissance. La société de capital-risque franco-américaine vient d’annoncer l’arrivée de deux nouveaux associés, Camille Lacourt Munier et Olivier Huez. La première a passé près de dix ans chez L Catterton, avant de rejoindre en 2017 un incubateur de start-ups à Los Angeles, tandis que le second a notamment contribué à la création du fonds C4 Ventures en 2014 aux côtés de Pascal Cagni, ex-directeur d’Apple Europe.
Escalade. Les prix d’acquisition dans le non-coté ont atteint de nouveaux sommets. Selon l’indice Argos, qui mesure la valorisation des opérations réalisées sur des sociétés midmarket en zone euro, le prix médian s’est établi à 11,3 fois l’ebitda (11,1 trois mois plus tôt). Les fonds de capital-investissement tirent cette progression, avec une envolée du multiple de 11,2 à 12,7, et marquent un décrochage par rapport aux acquéreurs industriels, dont le multiple recule de 11 à 10,8. « Les fonds d’investissement se concentrent sur les actifs de qualité, non affectés par la crise, alors que des acquisitions opportunistes sont apparues côté industriels », explique Louis Godron, associé chez Argos Wityu, ajoutant que la moitié des opérations est réalisée dans les domaines du digital et de la santé. Tous secteurs confondus, la part des opérations réalisées sur des multiples de plus de 15 représente près de 16 %.
Pour son fonds de quatrième génération dédié aux énergies renouvelables, Capenergie 4, Omnes a finalement levé 600 millions d’euros, alors qu’il visait initialement 500 millions d’euros. Son prédécesseur, Capenergie 3, avait récolté 245 millions d’euros en 2017. Le gérant a obtenu le soutien de la Banque européenne d’investissement, de Bpifrance, de compagnies d’assurances, de fonds de pension, de family offices et de fondations, pour la plupart français et européens. Ledit fonds, qui avait démarré la collecte fin 2019, a déjà concrétisé sept investissements lui permettant de détenir un portefeuille de plus de 300 projets totalisant un potentiel de plus de 10 GW.
Acquises par Alpha Private Equity auprès de Kering en 2013, Cyrillus et Vertbaudet ne sont officiellement plus liées. L’information, révélée par L’Agefi en février, a été officialisée avec l’annonce de la cession de Cyrillus à MGA Paris et Alandia Industries. L’opération se fait via une coentreprise détenue aux deux tiers par MGA Paris, le propriétaire de Harris Wilson et des Petits Hauts, et pour un tiers par le fonds spécialisé dans les entreprises sous-performantes. Un attelage atypique qui souligne la fragilité de l’actif en question, dont le chiffre d’affaires de 73 millions d’euros est adossé à un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) très légèrement positif. Quant à Vertbaudet, des discussions avancées auraient actuellement lieu avec Equistone Partners Europe (actuellement à la vente sur Bruneau).
Apollo Global Management a annoncé le 25 mai la création d’une division de gestion de fortune pour les investisseurs particuliers. Global Wealth Management Wolutions (GWMS) sera dirigé par Stephanie Drescher. «GWMS cherchera à reproduire le succès de la plateforme institutionnelle d’Apollo et à tirer parti d’un certain nombre d’opportunités résultant de la démocratisation en cours des marchés privés», a expliqué le fonds américain dans un communiqué. Pour distribuer ces nouveaux produits auprès des particuliers, Apollo a embauché cette année Howard Nifoussi comme responsable de la distribution de gestion de patrimoine aux Etats-Unis, avec l’objectif de se concentrer sur les banques privées et les réseaux.
Acquises par Alpha Private Equity auprès de Kering en 2013, Cyrillus et Vertbaudet ne sont officiellement plus liées. Le détricotage de leurs liens, qui avait été révélé par L’Agefi en février, a été rendu officiel avec l’annonce de la cession de Cyrillus à MGA Paris et Alandia Industries. L’opération se fait par le biais d’une coentreprise détenue à deux tiers par MGA Paris, le propriétaire de Harris Wilson et des Petits Hauts, et à un tiers par le fonds spécialisé dans les entreprises sous performantes. Un attelage atypique qui souligne la fragilité de l’actif en question, dont le chiffre d’affaires de 73 millions d’euros est adossé à un Ebitda très légèrement positif.
Apollo Global Management a annoncé le 25 mai la création d’une division de gestion de fortune pour les investisseurs particuliers. Global wealth management solutions (GWMS) sera dirigé par Stephanie Drescher. « GWMS cherchera à reproduire le succès de la plateforme institutionnelle d’Apollo et à tirer parti d’un certain nombre d’opportunités résultant de la démocratisation en cours des marchés privés », a expliqué le fonds américain dans un communiqué.
Pour son fonds de quatrième génération dédié aux énergies renouvelables, Omnes a vu les choses en grand. Baptisé Capenergie 4, celui-ci visait initialement 500 millions d’euros mais a réalisé son closing final à 660 millions d’euros. De quoi surpasser son prédécesseur, Capenergie 3, qui avait récolté 245 millions d’euros en 2017. Le gérant a obtenu le soutien de la Banque européenne d’investissement, de Bpifrance, de compagnies d’assurances, de fonds de pension, de family offices et de fondations, pour la plupart français et européens.
Exclusif - L’investisseur britannique, qui était confronté à CVC dans la dernière ligne droite, a remis une offre valorisant le groupe 3,2 milliards d’euros.
La jeune pousse Virtuo espère voir affluer un million d’utilisateur sur le Vieux continent à horizon 2025 sur sa plateforme de location de voiture, contre 150.000 aujourd’hui. Un changement de dimension qu’elle finance aujourd’hui en procédant à une série C de 50 millions d’euros, auprès de nouveaux investisseurs, Axa Venture Partners, Bpifrance, Alpha Intelligence Capital et H14. Mais aussi auprès de ses anciens venture capitalists que sont Balderton, Iris Capital et Raise Ventures.
L’envolée des prix d’acquisition dans le non-coté européen se poursuit. Selon l’indice Argos, ils ont atteint un nouveau plus-haut historique à 11,3 fois l’Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements) au cours des trois premiers mois de l’année (contre un record à 11,1 fois au précédent trimestre). Une inflation essentiellement liée à la surenchère des fonds d’investissement, qui ont accepté de payer 12,7 fois l’Ebitda de leurs cibles sur la période. Jamais les fonds n’avaient dépassé la barre fatidique des 10 fois, mais la focalisation de ces derniers sur les actifs les plus résilients auront eu raison de leur modération. Qui plus est, l’augmentation reste tirée par la forte concurrence avec les acquéreurs stratégiques, ainsi que par la liquidité abondante qui irrigue le private equity. Le tout dans un marché où les actifs en vente se font plus rares.
Ce sont les investissements directs en actions, infrastructures et immobilier, des fonds souverains à travers le monde en 2020. Un montant deux fois plus élevé qu’en 2019, où les fonds souverains avaient accumulé de la trésorerie : ces investisseurs ont pu jouer leur rôle d’amortisseurs pendant la crise en soutenant leurs économies domestiques, dont la part au sein des investissements a bondi, passant de 12 % à 19 % des investissements directs en 2020. La valeur médiane des investissements en infrastructures s’est envolée de 94 millions à 200 millions de dollars en un an et de 100 millions à 200 millions de dollars pour l’immobilier.
Le groupe de private equity américain KKR a annoncé mercredi l’acquisition du spécialiste britannique des infrastructures John Laing pour 2 milliards de livres (2,32 milliards d’euros) en numéraire. Le prix proposé de 403 pence par action fait ressortir une prime de 27% par rapport au cours de clôture de la cible le 5 mai, juste avant l’annonce de l’existence de pourparlers. La transaction est recommandée unanimement par le conseil d’administration de John Laing.
L’envolée des prix d’acquisition dans le non coté européen se poursuit. Selon l’indice Argos, ils ont atteint un nouveau plus haut historique à 11,3 fois l’Ebitda au cours des trois premiers mois de l’année (contre un record à 11,1 fois au précédent trimestre). Une inflation essentiellement liée à la surenchère des fonds d’investissement, qui ont accepté de payer 12,7 fois l’Ebitda de leurs cibles sur la période. Le phénomène est exceptionnel. Jamais les fonds n’avaient dépassé la barre fatidique des 10 fois, mais la focalisation de ces derniers sur les actifs les plus résilients auront eu raison de leur modération. Qui plus est, l’augmentation reste tirée par la forte concurrence avec les acquéreurs stratégiques, ainsi que par la liquidité abondante qui irrigue le private equity. Le tout dans un marché où les actifs en vente se font plus rares. Par rapport au quatrième trimestre 2020, l’activité M&A mid-market en Europe a reculé d’environ 20 % en nombre d’opérations.
Le roadshow opéré auprès des investisseurs obligataires a porté ses fruits et a permis à l’enseigne d’opticiens Afflelou de se refinancer à hauteur de 485 millions d’euros. La première tranche de 410 millions d’euros de dette senior arrivant à échéance en 2026 affiche un coût de 4,25%, tandis que la dette junior arrivant à maturité en 2027 se base sur l’Euribor 3 mois (avec un plancher à 0%), auquel s’ajoutent 800 points de base. Fort de ce refinancement, le groupe va rembourser l’intégralité de son précédent financement high yield et de son prêt garanti par l’Etat.
Exclusif – Spie s’est rapproché de l’américain Clayton Dubilier & Rice pour être en mesure de remettre une offre à la hauteur des espérances de l’énergéticien français.
L’enseigne d’opticiens Afflelou peut se réjouir. Le roadshow opéré auprès des investisseurs obligataires a porté ses fruits et a permis au groupe de se refinancer à hauteur de 485 millions d’euros. La première tranche de 410 millions d’euros de dette senior arrivant à échéance en 2026 affiche un coût de 4,25%, tandis que la dette junior arrivant à maturité en 2027 se base sur l’Euribor 3 mois (avec un plancher à 0%) auquel s’ajoutent 800 points de base.
Pour ne pas se laisser distancer par ses principaux concurrents, l’expert de la certification et du contrôle était à la recherche d’un investisseur aux poches profondes.
Solidité. Si l’effet crise se reflète dans les chiffres d’activité du capital-investissement européen, le secteur affiche néanmoins une belle résistance. Les levées de fonds ont atteint 101 milliards d’euros en 2020, en recul de 12 % par rapport à l’année record de 2019, selon les chiffres de l’association professionnelle Invest Europe. « Le seuil des 100 milliards d’euros a été dépassé pour la troisième année consécutive, portant les capitaux levés au cours des cinq dernières années à 500 milliards d’euros », déclare Eric de Montgolfier, directeur général d’Invest Europe. Les montants investis se sont élevés à 88 milliards (répartis dans 8.163 sociétés), marquant un repli de 12 % sur un an. « Il s’agit de la deuxième année la plus dynamique en termes d’investissement dans le private equity, les capitaux ayant été déployés dans des secteurs clés soutenant la croissance digitale, la consommation et la santé », poursuit Eric de Montgolfier. Près de 40 % des opérations ont été réalisées dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, 19 % dans les biens et services de consommation et 15 % dans le domaine de la santé et des biotechnologies. Les cessions ont en revanche enregistré un net ralentissement, affichant un repli de 34 % à 23 milliards d’euros, soit le plus bas niveau enregistré sur dix ans. Le nombre de sociétés cédées (3.160) a reculé de 18 %.