Une dirigeante jeune et charismatique dans le monde très macho de la Silicon Valley, des parrains prestigieux comme Bill Clinton, la promesse de tests sanguins faciles à utiliser et à des prix défiant toute concurrence… Sur le papier glacé des magazines qui en faisaient leur une, Elizabeth Holmes, fondatrice de Theranos, cochait toutes les cases. Dommage, la belle histoire n’était qu’une vaste fraude, comme la SEC, le gendarme boursier américain, l’a écrit noir sur blanc le 14 mars, mettant un point final à une déchéance entamée fin 2015 à la suite de révélations du Wall Street Journal. Au faîte de sa gloire, la start-up aura tout de même réussi à lever 700 millions de dollars auprès d’investisseurs aussi avisés que Rupert Murdoch…
Seventure Partners a annoncé hier le lancement d’AVF, un fonds de capital-risque destiné à soutenir les entreprises dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de la nutrition animales. La première clôture d’AVF a atteint 24 millions d’euros et a reçu le soutien d’Adisseo, un spécialiste du secteur de l’alimentation animale. Le fonds AVF investira principalement dans des sociétés en Europe, en Amérique du Nord et en Israël, mais sera aussi ouvert à des investissements dans d’autres pays, notamment en Asie. «(...) Nous lançons aujourd’hui AVF, un nouveau fonds thématique autour de l’élevage et de l’agriculture 2.0», résume Isabelle de Crémoux, présidente du directoire de Seventure Partners.
Seventure Partners a annoncé mercredi le lancement d’AVF, un fonds de capital-risque destiné à soutenir les entreprises dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de la nutrition animales. La première clôture d’AVF a atteint 24 millions d’euros et a reçu le soutien d’Adisseo, un spécialiste du secteur de l’alimentation animale. Le fonds AVF investira principalement dans des sociétés en Europe, en Amérique du Nord et en Israël, mais sera aussi ouvert à des investissements dans d’autres pays, notamment en Asie.
Le fonds français Ardian a chargé la banque Rothschild de vendre sa participation de 49% dans l’aéroport de Luton, le cinquième de Grande-Bretagne, ont indiqué hier des sources bancaires à Reuters. Ardian et l’exploitant espagnol d’aéroports Aena, qui possède les 51% restants, ont racheté le site à Abertis en 2013 pour 508 millions d’euros. Aena dispose d’un droit préférentiel pour acquérir la part d’Ardian, qui serait valorisée plus de 400 millions de dollars (326 millions d’euros).
Le fonds français Ardian a chargé la banque Rothschild de vendre sa participation de 49% dans l’aéroport de Luton, le cinquième de Grande-Bretagne, ont indiqué des sources bancaires à Reuters. Ardian et l’exploitant espagnol d’aéroports Aena, qui possède les 51% restants, ont racheté le site à Abertis en 2013 pour 508 millions d’euros. Aena dispose d’un droit préférentiel pour acquérir la part d’Ardian, qui serait valorisée plus de 400 millions de dollars (326 millions d’euros), ont déclaré les sources.
Le groupe chimique américain Celanese a annoncé hier soir renoncer à son accord de fusion avec Rhodia Acetow, contrôlé par Blackstone. Les deux sociétés ne sont pas parvenues à s’entendre avec la Commission européenne sur des conditions acceptables pour obtenir l’autorisation de mener à bien leur projet, explique Celanese dans un communiqué. Rhodia Acetow est l’ancienne activité de câbles d’acétate de cellulose de Solvay, héritée de l’acquisition du français Rhodia en 2011. Elle avait été rachetée par Blackstone fin 2016 et l’accord de rapprochement avec Celanese avait été dévoilé en juin 2017.
Le groupe d’investissement texan TPG Capital compte lever jusqu’à 11 milliards de dollars (8,94 milliards d’euros) par le biais de son huitième fonds de LBO et il lance en parallèle un fonds de 2,5 milliards de dollars dans la santé, rapportait vendredi Bloomberg de sources proches du dossier. Avec plus de 79 milliards de dollars sous gestion dans de multiples classes d’actifs, TPG investit dans la technologie, la santé, les services financiers, la distribution ou l’énergie.
La branche française de la société de private equity européenne a réuni un peu plus de 200 millions d’euros et espère boucler la levée d’ici la fin 2018.
NextStage a annoncé hier que son actif net réévalué (ANR) a augmenté de 39% sur un an à fin décembre 2017, à 212,4 millions d’euros. La société d’investissement cotée, qui a bouclé l’an dernier une augmentation de capital, a précisé que l’ANR par action est de 110,38 euros, soit 4,7% de plus qu’à la fin 2016. Retraité de l’augmentation de capital, ce dernier augmente de 8,2%. A fin décembre, l’ANR de NextStage se compose pour 56% de treize participations, qui totalisent 119 millions d’euros. Les disponibilités nettes atteignent 94 millions d’euros, dont 48,3 millions levés lors de l’augmentation de capital. La variation de l’ANR sur l’exercice 2017 inclut également 16,3 millions d’euros de plus-values latentes.
Blackstone discuterait avec Aryzta du rachat de sa participation de 49,5% au capital de Picard, indique Bloomberg. Les discussions seraient à un stade préliminaire et d’autres candidatures pourraient émerger dans les prochains jours. Lors de la présentation des résultats semestriels en début de semaine, la direction d’Aryzta avait indiqué que le processus de cession était en cours. Rothschild est en charge du dossier. L’actionnaire majoritaire de Picard est le fonds d’investissement Lion Capital.
NextStage a annoncé mercredi que son actif net réévalué (ANR) a augmenté de 39% sur un an à fin décembre 2017, à 212,4 millions d’euros. La société d’investissement cotée, qui a bouclé l’an dernier une augmentation de capital, a précisé que l’ANR par action est de 110,38 euros, soit 4,7% de plus qu’à la fin 2016. Retraité de l’augmentation de capital, ce dernier augmente de 8,2%.
La société de private equity Vista Equity Partners, spécialisée dans les sociétés informatiques et logicielles chercherait à lever 11 milliards de dollars pour son dernier fonds de capital-investissement, avec un plafond fixé à 15 milliards, rapportait hier Bloomberg citant des personnes proches du dossier. Vista viserait un premier bouclage en juin ou début juillet. L’an dernier, Vista avait déjà clos son sixième fonds avec 11 milliards de dollars.
Ardian a fait une offre pour Idex, le groupe français de services à l'énergie et à l’environnement, indiquait hier Bloomberg de sources au fait des discussions. Cube, le fonds dédié aux investissements en infrastructures et services publics, demanderait au moins 1 milliard d’euros pour l’entreprise acquise en 2011. Vinci aurait également fait une offre commune avec First State, tout comme Antin Infrastructure. Engie serait également intéressé par les activités de services d’Idex, mais chercherait un partenaire pour faire une offre.
Equistone a levé en quatre mois 2,8 milliards d’euros, son objectif maximal, auprès de grands investisseurs institutionnels pour alimenter son plus grand fonds, Equistone Partners Europe Fund VI, qui investira dans le rachat de sociétés européennes d’une valeur comprise entre 50 et 500 millions d’euros. Le fonds a attiré un panel de 56 grands investisseurs institutionnels établis en Europe de l’Ouest et Scandinavie (56% des fonds levés), en Amérique du Nord (28%) et dans le reste du monde (22%).
D’une taille initiale de 50 millions d’euros, ce véhicule monté par l'ancien DG d'Axa Strategic Ventures vise à investir entre 1 et 5 millions d’euros en «early stage».
Leader mondial des dispositifs médicaux non invasifs destinés au diagnostic des maladies chroniques du foie, Echosens accueille Astorg à son capital. Le fonds d’investissement rachète les parts de Cathay Capital et OrbiMed. Le groupe chinois Inner Mongolia FuRui reste l’actionnaire de référence de la medtech basée à Paris et fondée en 2001 par Laurent Sandrin. La valorisation d’Echosens serait supérieure à 300 millions d’euros. La société avait envisagé en 2016 de s’introduire à la Bourse de Hong Kong, l’Asie étant son principal marché.
Leader mondial des dispositifs médicaux non invasifs destinés au diagnostic des maladies chroniques du foie, Echosens accueille Astorg à son capital. Le fonds d’investissement rachète les parts de Cathay Capital et OrbiMed. Le groupe chinois Inner Mongolia FuRui reste l’actionnaire de référence de la medtech basée à Paris et fondée en 2001 par Laurent Sandrin. La valorisation d’Echosens serait supérieure à 300 millions d’euros. La société avait envisagé en 2016 de s’introduire à la Bourse de Hong Kong, l’Asie étant son principal marché.
La société d’investissement Eurazeo a annoncé aujourd’hui une évolution de ses instances de direction, concomitante avec l’arrivée de Virginie Morgon à la présidence du directoire, précédemment occupée par Patrick Sayer. Le directoire enregistre ainsi l’arrivée de Nicolas Huet, secrétaire général, et d’Olivier Millet, président du directoire d’Eurazeo PME. Le directeur financier d’Eurazeo, Philippe Audoin, voit son mandat renouvelé et est promu directeur général finances. Eurazeo renforce par ailleurs le rôle du comité d’exécutif qui, outre les membres du directoire, sera composé de quatre personnes dont Marc Frappier, directeur d’Eurazeo Capital, et Renaud Haberkron, directeur d’Eurazeo Patrimoine.
Sotralu Group poursuit ses emplettes à l’étranger. Après l’acquisition de l’entreprise italienne Erreti en 2012, le spécialiste français des accessoires de menuiserie en aluminium vient de prendre le contrôle du portugais GNS. Cette opération permet à Sotralu de compléter sa gamme dans les serrures et les fermetures de portes tout en portant son chiffre d’affaires à 35 millions d’euros, dont plus de 50% à l’export. GNS permettra aussi de développer l’implantation dans la péninsule ibérique et l’Amérique latine. Sotralu était entré dans le portefeuille de Bridgepoint en 2014, quand l’activité française small et mid-cap de la société d’investissement avait repris Edmond de Rothschild Capital Partners. Outre Sotralu, ce portefeuille historique compte encore des participations dans Beaba et Moria.
Oaktree Capital passe la main à Argos Soditic au capital de Zodiac Milpro. Le fonds d’investissement était à la barre du spécialiste des bateaux gonflables et semi-rigides à haute technicité depuis 2012, quand les déboires du LBO de Carlyle sur les activités issues de la scission du groupe Zodiac avaient donné lieu à un échange de dette contre actifs. Fournisseur d’une clientèle de professionnels (pompiers, sauveteurs, militaires, gardes-côtes, forces spéciales), Zodiac Milpro anticipe une accélération de la croissance de son marché. Inférieure à 3 fois l’Ebitda, la dette unitranche permettra aussi d’investir sur le développement commercial en Asie et sur le lancement de semi-rigides de grande taille, pour s’adresser aux propriétaires de yachts. Des acquisitions de diversification sont envisagées.
Le dispositif ISF-PME va disparaître, mais il sera possible d’imputer en 2018 cette réduction d’impôt sur le nouvel Impôt sur la fortune immobilière (IFI). Une possibilité qui a dopé la collecte des FCPI et FIP en 2017, selon les statistiques publiées ce jeudi par l’AFG. La collecte globale 2017 a atteint 1,084 milliard d’euros contre 967 millions en 2016 (+12%), se rapprochant du niveau de 2008 (1,180 milliard) après cinq années consécutives de hausse. La collecte des fonds au titre de la réduction d’impôt sur le revenu (IR) s’est établie à 502 millions d’euros (+11%) et celle des fonds au titre de l’ISF-PME à 581 millions d’euros (+13%). «Les montants collectés au titre de la réduction d’IR pourraient augmenter sensiblement à partir de 2018 du fait de la hausse de la réduction d’impôt de 17% à 25%», rappelle l’AFG.
Le spécialiste de l’exploitation de résidences services Nemea dispose désormais d’un tour de table renforcé pour mener à bien sa politique d’expansion. A l’issue d’une double opération d’OBO et de capital-développement, le groupe bordelais a enregistré l’entrée d’Arkéa Capital et de BNP Développement, qui rejoignent deux entités du Crédit Agricole. L’opération permet au dirigeant fondateur de réaliser une partie de son investissement en ramenant sa part de 85% à 60% du capital, tout en apportant les liquidités nécessaires à l’accélération du pôle de résidences étudiantes. Nemea, qui entend porter de 70 à 90 ses sites en exploitation (tourisme, affaires, étudiants) d’ici 2020, vise un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros à cet horizon, soit plus du double des revenus enregistrés en 2016.
L’aventure de Siparex dans Eras Ingénierie est arrivée à son terme. Entré en 2007 au capital du fabricant de tuyaux et crackers pour la pétrochimie, le fonds a cédé sa participation minoritaire à Endel Engie, qui a aussi repris les parts du fondateur. Mise à mal par la crise de 2008-2009 puis par une conjoncture encore difficile en 2013-2014, l’horizon de sortie initial de Siparex, la société a ensuite bien rebondi grâce à ses diversifications dans la pharmacie, la bière et le lait. Construite à coup d’acquisitions, cette diversification a séduit la filiale d’Engie, qui a pris contact avec la société en amont du processus de cession. Spécialiste de la conception et des services, Endel pourra désormais offrir des services clés en main à une clientèle élargie du secteur nucléaire aux industriels.
Le dispositif ISF-PME va disparaître, mais il sera possible d’imputer en 2018 cette réduction d’impôt sur le nouvel IFI. Une possibilité qui a dopé la collecte des FCPI et FIP en 2017, selon les statistiques publiées ce jeudi par l’AFG.
Etendu. Déjà présent sur la quasi-totalité des classes d’actifs non cotés, Ardian vient de finaliser la levée de son premier fonds immobilier, Ardian Real Estate Europe, pour un montant de plus de 700 millions d’euros. Collecté auprès de près de 50 investisseurs institutionnels internationaux, le véhicule investit des tickets de 50 à 150 millions d’euros dans des actifs commerciaux core-plus et value-added en Allemagne, en France et en Italie. Quatre transactions ont déjà été conclues par le fonds depuis 2016 : le centre d’affaires Wappenhalle à Munich, six immeubles commerciaux à Milan, Rome et Bari, l’immeuble Europa à Levallois et le complexe de bureaux Heinemann Bogen à Munich en décembre dernier. Selon une information de CFNews confirmée par l’AFP, Ardian est sur le point de racheter l’actuel siège d’Europe 1, rue François 1er à Paris, pour « un prix bien inférieur à 300 millions d’euros ».