Le fonds de private equity va troquer sa structure juridique de «partnership» pour celle de société à responsabilité limitée afin d’attirer les investisseurs.
KKR a annoncé aujourd’hui une modification de sa structure d’entreprise pour passer d’une société en partenariat à une société à responsabilité limitée, une évolution destinée à attirer de nouveaux investisseurs même au prix d’impôts plus élevés. Il s’agit de la plus importante transformation de KKR depuis son introduction en Bourse il y a 12 ans. «La conversion de KKR d’une société de partenariat à une société à responsabilité limitée vise à élargir notre base d’actionnaires, à simplifier notre structure et à faciliter l’investissement dans nos actions», ont déclaré Henry Kravis et George Roberts, les deux co-fondateurs restants et co-dirigeants du groupe.
Eurazeo a annoncé jeudi une progression de 0,9% de son actif net réévalué (ANR) par action au premier trimestre, sur fonds de hausse soutenue des ventes des sociétés qu’elle détient en portefeuille. L’ANR par action s’est établi à 78,9 euros fin mars, contre 78,2 euros fin 2017. La distribution d’actions gratuites prévue ce vendredi ramènera toutefois cet indicateur à 75,1 euros par action, a précisé la société d’investissement. Le chiffre d’affaires consolidé par Eurazeo s’est par ailleurs inscrit en hausse de 9,1% au premier trimestre à périmètre constant, à 1,04 milliard d’euros.
IK Investment Partners a remporté le processus d’enchères piloté par BNP Paribas dans le cadre de la vente de Mademoiselle Desserts, selon Capital Finance. Le fonds de private equity aurait fait une offre avoisinant 330 millions d’euros qui aurait été acceptée par Equistone Partners Europe, le propriétaire du fabricant de desserts surgelés depuis 2013. L’opération permettra également la sortie de Céréa Partenaire et d’Azulis Capital.
Le groupe technologique chinois Baidu a annoncé lundi qu’il allait céder une part majoritaire dans sa division de services financiers pour environ 1,9 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros) à un consortium conduit par TPG Capital Management et Carlyle. Dans un communiqué séparé, TPG, qui prévoit d’environ un milliard de dollars dans la transaction, précise que cette dernière devrait être bouclée d’ici deux à trois mois.
La société de capital-investissement a annoncé hier avoir conclu un accord avec l’américain Cisco Systems, spécialisé dans les routeurs et les serveurs, en vue de lui racheter une grande partie de son activité de logiciels de vidéo - autrefois connue sous le nom de NDS Group. Selon Reuters qui cite une source proche du dossier, le montant payé par Permira est d’environ 1 milliard de dollars (833 millions d’euros). Cisco avait acquis NDS en mars 2012 auprès de Permira et de News Corp. pour une valeur d’entreprise de 5 milliards de dollars.
M7 Real Estate («M7»), investisseur immobilier et asset manager paneuropéen, a annoncé hier avoir levé son premier fonds dédié à la France. Le M7 French Active Fund («M7 FAF») a reçu des engagements d’investisseurs privés, de family office et d’investisseurs institutionnels basés en Asie, aux Etats-Unis et en Europe pour un premier closing de 30 millions d’euros. Un second closing est attendu au cours du prochain trimestre. Parallèlement, M7 a réalisé une première acquisition de portefeuille de 23 actifs en Ile de France pour 60,15 millions d’euros. Le nouveau fonds ciblera l’immobilier régional à haut rendement dans les principales régions de France, y compris le Grand Paris, Marseille et Lyon. Les investissements seront principalement concentrés sur les actifs occupés par les petites et moyennes entreprises.
Norges Bank Investment Management, le fonds souverain de Norvège, a accusé une performance négative au premier trimestre 2018, pénalisé par la correction des actions et la hausse des rendements obligataires. Le fonds, qui gère l'équivalent de 850 milliards d’euros, a dégagé une performance négative de 1,5% sur les 3 mois, avec une baisse de 2,2% sur la poche actions et de 0,4% sur les obligations, tandis que le portefeuille immobilier a gagné 2,5%. Norges Bank IM était investi à fin mars à 66,2% en actions, 31,2% en obligations et 2,7% en immobilier.
Le fonds d’investissement a annoncé vendredi la conclusion d’un accord avec Sandvik, le groupe suédois d’ingénierie, pour lui céder l’entreprise française Metrologic qui développe des solutions logicielles d’inspection 3D et des systèmes électroniques dédiés aux activités de contrôle dimensionnel. Sandvik débourse 360 millions d’euros hors trésorerie et dette. Metrologic a dégagé un chiffre d’affaires de 43,3 millions d’euros sur son exercice clos à fin septembre, et une marge d’Ebitda qui accroîtra celle de Sandvik Machining Solutions. Astorg avait racheté Metrologic en avril 2015 à Carlyle, pour un prix qui valorisait alors l’entreprise entre 200 et 250 millions d’euros.
Le fonds d’investissement a annoncé vendredi la conclusion d’un accord avec Sandvik, le groupe suédois de haute technologie et d’ingénierie internationale, pour lui céder l’entreprise française Metrologic. Basée à Meylan, celle-ci développe des solutions logicielles d’inspection 3D et des systèmes électroniques dédiés aux activités de contrôle dimensionnel dans les secteurs de l’automobile, l’aéronautique, des transports et de la santé. Sandvik débourse 360 millions d’euros hors trésorerie et dette, a indiqué le groupe suédois dans un communiqué séparé. Metrologic a dégagé un chiffre d’affaires de 43,3 millions d’euros sur son exercice clos à fin septembre, et une marge d’Ebitda qui accroîtra celle de Sandvik Machining Solutions.
Norges Bank Investment Management, le fonds souverain de Norvège, a accusé une performance négative au premier trimestre 2018, pénalisé par la correction des actions et la hausse des rendements obligataires. Le fonds, qui gère l'équivalent de 850 milliards d’euros, a dégagé une performance négative de 1,5% sur les 3 mois, avec une baisse de 2,2% sur la poche actions et de 0,4% sur les obligations, tandis que le portefeuille immobilier a gagné 2,5%. Norges Bank IM était investi à fin mars à 66,2% en actions, 31,2% en obligations et 2,7% en immobilier.
L’aventure d’Ardian Growth au capital de Piz’Wich a duré moins longtemps que prévu. Devenu actionnaire minoritaire de Piz’Wich fin 2016, le fonds de private equity vient de céder sa participation à l’industriel allemand Frostkrone, qui a racheté 100% du spécialiste français du snack surgelé. Ardian, qui envisageait à l’origine de rester trois ans au capital pour accompagner l’internationalisation de l’inventeur de la «pizza pocket» surgelée, n’a pas chômé, multipliant par deux les effectifs de production et accompagnant le groupe au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. En Allemagne, le partenariat commercial s’est finalement mué en partenariat stratégique. Une évolution facilitée par le fait que Frostkrone est une ancienne participation d’Ardian Expansion, cédée début 2017 à Emeram Capital.
Ixo Private Equity passe la main à Naxicap Partners au sein du groupe ABF. Arrivé en 2011, le fonds de private equity a cédé l’intégralité de sa participation au sein de l’ex-Iso Inter, spécialiste de l’isolation thermique du bâti. Basé en Corrèze, ABF a réalisé ces dernières années plusieurs opérations structurantes, dont l’acquisition l’an dernier d’Iso Souffle, ce qui a permis au groupe de devenir un acteur national à la tête de 24 agences proposant une offre diversifiée. Grâce à l’appui de Naxicap, la société entend consolider sa croissance, qui a porté son chiffre d’affaires à 55 millions d’euros, contre 9 millions en 2013. Outre le développement géographique, notamment dans le sud et le nord de la France, ABF songe à conforter ses positions sur certains métiers, comme le flocage thermique.
Tikehau Capital a annoncé hier dans un communiqué être entré en négociations exclusives en vue d’une prise de participation minoritaire avec Nexteam Group, spécialiste de l’usinage de pièces complexes et métaux durs pour les industries aéronautique et spatiale. Cette prise de participation minoritaire aux côtés du management doit permettre d’accompagner le développement futur de Nexteam. Le chiffre d’affaires de la cible atteint environ 150 millions d’euros, pour un effectif de plus de 850 personnes réparties sur six sites.
En attendant de s’internationaliser, Alliance Etiquettes poursuit sa stratégie de consolidation du marché français de l’impression d’étiquettes pour les secteurs du vin et de l’agroalimentaire. Contrôlé depuis 2016 par Activa Capital, le groupe vient de boucler une nouvelle opération de croissance externe avec Irisgraphic, deux mois après celle sur Groupe Etienne. Le fondateur d’Irisgraphic entre pour l’occasion au capital du nouvel ensemble. L’opération permet à Alliance Etiquettes de conforter sa place de leader des étiquettes premium, avec plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, tout en renforçant sa présence dans le territoire de Haute-Vienne. Irisgraphic bénéficie d’outils de production de dernière génération lui permettant de tenir des délais très courts à des prix compétitifs.
Le groupe Copac bénéficie d’un tour de table remanié. Associé à Bpifrance, Alliance Entreprendre vient de prendre une participation majoritaire dans le spécialiste de la location et de la vente de matériels de chantier. Arrivé peu de temps après l’OBO orchestré en 2010 par Ciclad, qui à l’instar du fondateur cède sa participation, son président du groupe, Denis Guinard, et son management en profitent pour monter au capital. Copac entend notamment accélérer son programme de partenariat pour étendre ses activités internationales, pour l’heure limitées à la Suisse. Le groupe, qui souhaite enrichir sa gamme de passerelles et d’étaiements ainsi que son offre de services, ne s’interdit pas de réaliser des acquisitions. La dette arrangée pour financer l’opération est inférieure à trois fois l’Ebitda.
Tikehau Capital a annoncé aujourd’hui dans un communiqué être entré en négociations exclusives en vue d’une prise de participation minoritaire avec Nexteam Group, spécialiste de l’usinage de pièces complexes et métaux durs pour les industries aéronautique et spatiale. Cette prise de participation minoritaire aux côtés du management doit permettre d’accompagner le développement futur de Nexteam. Le chiffre d’affaires de la cible atteint environ 150 millions d’euros pour un effectif de plus de 850 personnes réparti sur six sites.
Le spécialiste britannique de la fibre optique CityFibre a annoncé hier son rachat pour 538 millions de livres (614 millions d’euros) par les sociétés de capital-investissement Antin et Gold Street Infrastructure Partners, filiale de Goldman Sachs. Le consortium déboursera 81 pence pour chaque action CityFibre, soit une prime de 93% par rapport au cours de clôture de 42 pence de lundi. Le président de CityFibre, Chris Stone, a déclaré que l’opération était attractive pour les actionnaires et assurerait à la société un soutien financier à long terme.
Le spécialiste britannique de la fibre optique CityFibre a annoncé aujourd’hui son rachat pour 538 millions de livres (614 millions d’euros) par les sociétés de capital-investissement Antin et Gold Street Infrastructure Partners, filiale de Goldman Sachs. Le consortium déboursera 81 pence pour chaque action CityFibre, soit une prime de 93% par rapport au cours de clôture de 42 pence de lundi. Le président de CityFibre, Chris Stone, a déclaré que l’opération était attractive pour les actionnaires et assurerait à la société un soutien financier à long terme.
Mubadala Investment Company, le fonds souverain d’Abou Dhabi, a annoncé lundi l’acquisition d’une participation minoritaire dans Phoenician Capital, un fonds d’investissement new-yorkais. L’opération a été réalisée via Mubadala Capital, le véhicule d’investissement du fonds souverain. L’accord prévoit que Mubadala Capital investisse dans les fonds gérés par Phoenician Capital.
Ardian et le Crédit Agricole (via son assureur Predica) préparent de nouveau la vente de l’opérateur de parkings Indigo pour plus de 3 milliards d’euros, rapportait vendredi El Economista, de sources anonymes. Le néerlandais Q-Park et et le e-commerçant coréen Interpark feraient partie des acheteurs potentiels, selon le journal espagnol. Indigo est présent dans 16 pays et 750 villes. Les actionnaires de l’ex-Vinci Park avaient déjà mis en vente leur participation en début d’année dernière mais n’avaient pas trouvé d’acheteurs.
Ardian et le Crédit Agricole (via son assureur Predica) préparent de nouveau la vente de l’opérateur de parkings Indigo pour plus de 3 milliards d’euros, rapporte ce matin El Economista, de sources anonymes. Le néerlandais Q-Park et et le e-commerçant coréen Interpark feraient partie des acheteurs potentiels, selon le journal espagnol. Indigo est présent dans 16 pays et 750 villes.
La société française de private equity Abénex a annoncé hier avoir pris le contrôle du groupe AC Environnement, leader du diagnostic immobilier dans l’Hexagone. L’opération, dont le montant n’est pas précisé, a permis à l’actionnaire majoritaire, Pierre Déroche, de céder sa participation et à Naxicap de déboucler son investissement de 2015. L’ensemble des managers poursuit le développement du groupe aux côtés d’Abénex, investisseur majoritaire. Garibaldi Participations, actionnaire minoritaire accompagnant AC Environnement depuis longtemps, a réinvesti dans cette nouvelle opération. Le chiffre d’affaires du groupe, qui s’élève à environ 50 millions d’euros, est réalisé à plus de 80% dans les diagnostics amiante avant travaux et démolition.
Le groupe de private equity projette d’élargir son équipe londonienne afin de trouver des cibles pour son fonds numérique d’un montant d’un milliard de dollars qui vient de réaliser son premier investissement. Son véhicule «Apax Digital Fund» a pris une participation majoritaire dans la société finlandaise Solita, spécialisée dans la conception de logiciels et les services de cloud computing. Ce fonds va monter une équipe de cinq professionnels du capital-investissement qui seront dirigés par Mark Beith. Ce dernier a rejoint Apax en janvier dernier après avoir travaillé pour le fonds américain Silver Lake, spécialisé dans le secteur technologique.
Le géant américain du capital-investissement a annoncé hier que ses actifs sous gestion ont bondi de 22% d’un an sur l’autre au premier trimestre 2018, atteignant un montant record de 449,6 milliards de dollars (364,6 milliards d’euros) à fin mars grâce à des levées de fonds combinées à des gains financiers. Les entrées nettes de capitaux se sont élevés à 18,2 milliards de dollars sur le trimestre. Son bénéfice économique par action est ressorti à 65 cents, largement au-delà de la fourchette de 23 à 54 cents estimée par les analystes consultés par Bloomberg.