L’actualité et les analyses du marché immobilier, que les biens soient détenus en direct ou sous la forme de pierre-papier, les sujets liés au financement de cette classe d’actifs, ainsi que l’actualité des grands acteurs présents sur ce créneau tels que les courtiers, les banques, les entreprises de crowdfunding, etc, ainsi que les intervenants dans des nouveaux modes d’acquisition ou de location.
Le conseil de Paris a voté hier la majoration de la surtaxe sur la taxe d’habitation qui passerait de 20 à 60 %. L’objectif de cette mesure est de remettre sur le marché de la location les centaines de milliers de logements vides que compte la capitale. En l’état le montant moyen de la surtaxe passerait de 180 à 540 euros.
Retour avec la présidente de Wiseed Stéphanie Savel sur les récents ennuis rencontrés par la division immobilier de cette fintech avec la filiale construction du promoteur immobilier Terlat.
Selon Maud Velter, directrice associée au sein du spécialiste de la location meublée Lodgis, la mise en place de l’encadrement des loyers à Lille sur le modèle de Paris est une mesurée prématurée, les effets positifs sur le marché parisien étant encore difficilement mesurables. «52% des propriétaires-bailleurs parisiens ont choisi d’adapter leur activité, soit en sélectionnant plus rigoureusement les locataires (82%), soit en appliquant un complément de loyer (62%), voire même en entretenant de façon moindre leur logement (41%). Seul 17% d’entre eux ont diminué le montant du loyer», affirme-t-elle, citant des chiffres basés d’une étude de Lodgis menée en août dernier.
Le réseau d’immobilier de luxe Coldwell Banker a annoncé son intention de lancer son activité d’immobilier d’entreprise en France dans le courant de l’année 2017. «L’immobilier d’entreprise en France connaît actuellement une forte progression. Les investisseurs internationaux reviennent activement sur le marché français en cours de rattrapage de son retard par rapport aux autres marchés européens. La perspective du Brexit rééquilibre l’attractivité de Paris face à Londres», explique le réseau dans un communiqué.
Pour la première fois la Commission a décidé de sanctionner des dossiers pour un manquement à l'obligation de déclaration de soupçons à l'organisme Tracfin, notamment dans l'immobilier de luxe.
Selon les résultats du baromètre LPI-SeLoger publiés la semaine dernière, les prix dans l’ancien ont progressé dans plus de 90% des villes de plus de 100.000 habitants l’an dernier. Le baromètre donné les exemples de Bordeaux (+9,7%), Nantes (+7,1%), Lyon (+5,4%), Nice (+5%). Dans le neuf les prix ont progressé de 2,2%, ajoute le baromètre.
Malgré la hausse progressive des taux d’intérêts immobiliers depuis la fin d’année dernière, les bons profils continuent de bénéficier de l’univers de taux bas, estime le courtier Vousfinancer.coù dans son baromètre du mois de janvier. Sur 20 ans, certains bons dossiers ont notamment bénéficié d’un crédit à 0,90% à Nantes, 0,95% à Marseille et 1% à Saint-Etienne, «pour des projets aussi divers que des investissements locatifs, premiers et seconds achats ou renégociations de prêt mais tous avec des niveaux de revenus élevés».
Le nombre de transactions immobilières enregistrées de septembre à novembre dernier est supérieur de 25% à la moyenne enregistrée ces dix dernières années en Ile-de-France, analysent les Notaires d’Ile-de-France dans un bilan mensuel. Durant la période septembre-novembre, le nombre de transactions a été de 43.600 contre 35.000 en moyenne sur les dix dernières années. C’est également 12% de plus que la période «haute» 1999-2007.
En décembre la moyenne des taux a atteint 1,34% soit 3 points de base au-dessus du niveau enregistré en novembre, a détaillé l'Observatoire Crédit Logement - CSA.
Le pôle Transaction Ancien de BNP Paribas Real Estate a annoncé par communiqué avoir réalisé une année 2016 en forte progression sur le marché de l’immobilier résidentiel: une chiffre d’affaires de près de 400 millions d’euros (en hausse de 40 % par rapport à 2015) ainsi qu’une progression des ventes en lot (en hausse de 81 % par rapport à 2015). Des chiffres en hausse qui sont la conséquence d’un retour des investisseurs institutionnels sur le marché résidentiel. BNP Paribas Real Estate précise que ce retour ne concerne pas seulement Paris et sa périphérie mais aussi les grandes villes régionales. Le mouvement devrait s’accentuer au cours de l’année 2017.
La production de crédits immobiliers (hors rachat de créances et réaménagements) a progressé de 7,1% l’an dernier en France, tandis que le nombre de prêts accordés est resté relativement stable (-0,2%), selon des données de l’Observatoire Crédit Logement/CSA présentées il y a quelques jours.Si cette évolution reflète un ralentissement par rapport à la hausse de 37,4% relevée en 2015, marquée par un net redémarrage, elle dénote une consolidation à un très haut niveau de l’activité, qui est donc globalement «en très bonne voie», a souligné Michel Mouillart, directeur scientifique de l’Observatoire, lors d’une conférence de presse.
Le réseau d’agences immobilières Orpi a annoncé son intention de recruter 1.000 collaborateurs cette année sur les secteurs de la transaction, location, gestion locative, syndic, et immobilier d’entreprise notamment. Le secteur se porte très bien, poussé par la baisse des taux d’intérêts tout au long de l’année 2016.
Les très riches préfèrent Londres. Dans une étude menée par le professionnel en immobilier de luxe Barnes, les personnes dont la fortune est supérieure à 30 millions de dollars préfèrent investir dans la capitale britannique pour s’y installer. Dans ce classement Paris obtient la 5ème place derrière New-York, Tokyo et Sydney. «Les opportunités de programmes neufs sont restreintes au cœur de la ville, mais le projet du Grand Paris ouvre des possibilités de nouveaux développements haut de gamme à l’extérieur de la capitale. Ainsi, les années à venir devraient être témoin d’une forte reprise du marché avec une hausse prévisible des prix», estime Barnes qui prévoit une remontée de la capitale au classement d’ici trois à cinq ans.
En vertu d’un arrêté paru le 18 janvier au JO, les annonces immobilières relatives à une vente ou une location de logement devront comporter de nouvelles indications concernant le prix de vente ainsi que le montant d’une location. Parmi les principales modifications apportées il faut signaler que
Pour le courtier en immobilier Immoprêt, l’année 2017 ne devrait pas connaître un creux trop net par rapport à la très bonne année 2016 sur le front de la production de crédits. «La production de crédit devrait se maintenir à un haut niveau en 2017, portée par des taux dont la hausse devrait rester limitée et par la reconduction des aides comme le PTZ et le dispositif Pinel . La dynamique du marché du crédit devrait être d’autant plus soutenue au premier semestre 2017 que la période pré-électorale devrait encourager les Français à investir avant une possible alternance politique et les changements qui pourraient en découler», analyse Jauffrey Ianszen, directeur réseaux et développement du courtier.
A partir du 1er avril 2017, les agences immobilières auront des contraintes plus fortes sur les appartements qu’elles proposent à la location et à la vente. Un arrêté du 10 janvier internevant dans le cadre de la loi Alur leur impose sur la vente d’indiquer le montant exact du bien et de noter précisément à qui incombe le paiement des honoraires. Le montant de ces honoraires devra être indiqué toutes taxes comprises en pourcentage de la valeur du bien.
Le troisième baromètre biannuel de l’association Consommation, logement, cadre de vie (CLCV) révèle qu’une majorité de copropriétaires se disent insatisfaits de leur syndic, soit 53%.Le niveau d’insatisfaction est toutefois légèrement meilleur que celui enregistré l’an dernier (51%).
L’Indice de référence des loyers (IRL) servant de référence pour la fixation des loyers a augmenté au quatrième trimestre de 0,18% a indiqué l’Insee en fin de semaine dernière. La référence est désormais fixée à 125,50, soit une progression très légère mais assez élevée en comparaison avec l'évolution atone observée depuis début 2015. Cette référence a très peu évolué depuis deux ans en raison de l’inflation faible, l’IRL étant indéxé sur la hausse des prix.
Dans un baromètre des taux publié pour le mois de janvier, le courtier Empruntis relève que c’est dans l’ouest de la France que les banques proposent les hausses de taux les plus marquées sur la souscription de crédits immobiliers. Selon le courtier, 16 banques régionales ou nationales ont augmenté leurs taux dans cette partie du territoire contre 14 en Ile-de-France et 13 en région Rhône-Alpes-Auvergne.
La production de crédit immobilier de la part du courtier en immobilier Vousfinancer.com a atteint pour la première fois les 2 milliards d’euros en 2016, soit une progression de 28% sur un an, selon le courtier. «Plus de 10.600 dossiers de prêts ont ainsi obtenu un financement via Vousfinancer (contre 8.700 en 2015), dont 30% dans le cadre d’une renégociation de prêt (35% en 2015)», détaille le courtier dans un communiqué.
Dans sa dernière étude du marché européen des bureaux, Savills indique que le niveau des livraisons de bureaux a chuté en 2015 de 9%. La baisse était encore plus importante en 2014 de l’ordre de 16%. «Combinée à la demande croissante de bureaux haut de gamme, cette tendance entraîne une réduction sensible de l’offre dans les principaux marchés européens», indique l’étude.
Dans son baromètre des prix de l’immobilier résidentiel pour 2016, MeilleursAgents note que la hausse des prix s’est étendue ) 9 des 11 plus grandes villes françaises «pour la première fois depuis 5 ans».Cette hausse des prix s’est amplifiée en fin d’année faisant émerger un groupe de tête, emmené par Lyon à +6,6% suivie de Bordeaux (+5%), Paris (+4,6%) et Nantes (+3,6%).
Le courtier Immoprêt note dans son analyse du marché immobilier du mois de décembre une légère hausse du montant moyen de l’apport personnel dans les contrats de prêts immobiliers en France. De25.356 euros au 1er décembre, il est passé à 25.531 euros au 1er janvier 2017, ce qui représente une hausse de 0,69%.
Le bilan de l’année 2016 est très positif pour les différents réseaux immobiliers. Le contexte de taux bas et des prix en baisse depuis plusieurs années ont contribué à insuffler une dynamique positive.
Spécialisée dans la location meublée temporaire, l’agence Lodgis dévoile dans une récente étude que plus d’un tiers des propriétaires de meublés locatifs à Paris (37%) jugent la loi Alur sans impact sur leur activité. La loi Alur a notamment imposé dans la capitale un encadrement des loyers pour éviter l’inflation dans le coût du logement dans la capitale. Un encadrement qui va s'étendre à Lille dès le 1er février 2017.
A l’image des chiffres publiés le mois précédent, les statistiques de la construction sur le territoire poursuivent leur bonne dynamique. Entre septembre et novembre 2016, la construction affiche de bons résultats selon les données publiées par le Commissariat général au développement durable (CGEDD).