L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
L’entreprise dirigée par Nicolas Louvet fait un pas de plus vers son objectif de démocratisation de l’épargne crypto en abaissant le ticket d’entrée de sa gamme de livrets.
Un partenariat avec la société de gestion Triodos Investment Management en France doit permettre à ses clients de renforcer leur contribution au développement de l'inclusion financière via le fonds Triodos Microfinance.
Une étude estime, de manière contre-intuitive, que les banques traditionnelles pourraient gagner en efficience énergétique en utilisant le bitcoin, pourtant réputé énergivore.
Les prêts accordés par la Banque centrale européenne ont permis aux banques de maintenir leur profitabilité pendant la crise. Avec la hausse des taux, elle pourrait revoir leurs conditions.
Vilipendé par la cryptosphère, le règlement TFR entériné mercredi soir vise à tracer les flux en cryptoactifs pour lutter contre le blanchiment d'argent, l'évasion fiscale et le financement du terrorisme.
Les cryptos-actifs font maintenant partie intégrante de l’univers d’investissement des épargnants Français. Mais cette classe d’actifs reste complexe à apprivoiser et souffre encore d’un déficit d’image. Alors est-il pertinent de l’intégrer au sein d’une allocation patrimoniale ?
BNP Paribas Wealth Management lancera en juillet une nouvelle plateforme dédiée aux actifs privées sur l’ensemble des territoires où la banque privée est présente. Accessible d’ici la fin du troisième trimestre 2022, le Private assets portal proposera des fonds en capital investissement, en immobilier et en infrastructure. Le client aura accès à un reporting détaillé sur la performance de chaque fond et du portefeuille consolidé, avec une granularité en termes de géographie, de stratégie ou de devise. Des contenus spécifiques aux classes d’actifs proposés seront également disponibles.
La présidence française du Conseil de l’UE avait placé la barre très haut en inscrivant cinq des projets les plus emblématiques, mais aussi les plus sensibles du paquet climatique de l'UE, à l'agenda de son ultime réunion ministérielle. Pari remporté.
La Commission européenne vient de clôturer sa consultation publique sur le futur des retenues à la source sur les distributions de dividendes au sein des marchés de l’Union européenne. Un futur que l’association des gestionnaires d’actifs européens (Efama) rêve harmonieux depuis plusieurs années comme elle l’a rappelé dans sa réponse vendredi dernier à la Commission européenne. Un rêve qui reste pour l’heure une chimère. La retenue à la source des dividendes et les procédures de récupération de retenues à la source prélevées à tort, telles qu’elles existent dans leur forme actuelle en Europe, peuvent s’avérer un frein pour investir sur le continent. Les taux de retenue à la source, les règles d’application, la définition des entités éligibles à la récupération de retenues à la source de dividendes diffèrent d’un pays membre à l’autre. Procédures longues et coûteuses La fintech britannique Goal Group, spécialiste du sujet, estimait que les investisseurs transfrontaliers européens avaient renoncé à 6,86 milliards de dollars de retenues à la source injustement perçues par diverses autorités fiscales en Europe en 2020 alors qu’ils étaient en droit de la récupérer via des procédures de recouvrement légales.Cet abandon s’explique par le fait que les procédures de récupération de retenues à la source prélevées à tort ou en surplus, quand il en existe, sont longues et extrêmement coûteuses. Elles finissent régulièrement devant les tribunaux comme la Cour de justice de l’Union européenne. Cette dernière a récemment répété dans plusieurs décisions qu’une Sicav luxembourgeoise et un fonds local ne devaient pas être traités de manière différente sur le plan fiscal, ouvrant parfois la voie à un remboursement du trop-perçu de taxes aux fonds et gestionnaires concernés. Cependant, lorsqu’elles arrivent à leur terme, ces procédures ne donnent lieu, dans la plupart des cas, qu’à un remboursement partiel. Les pays européens dans lesquels les processus de récupération de retenues à la source sont identifiés comme étant «problématiques» peuvent amener à un exode des investisseurs sur ces marchés, prévient l’Efama dans sa réponse à la Commission européenne. Les autorités fiscales des pays nordiques, d’Allemagne,d’Espagneou encoredu Portugal ont particulièrement été ciblées par de telles procédures ces dernières années. La France n’a pas été épargnée, ces affaires se réglant fréquemment soit au tribunal administratif de Montreuil soit à la cour administrative d’appel de Versailles. L’association relève aussi que les performances des fonds européens, affaiblies car impactées par des retenues à la source de dividendes injustifiées, peuvent conduire des investisseurs à réduire leur exposition aux actions européennes au profit d’autres régions géographiques comme l’Amérique du Nord. Selon Goal Group, la récupération d’une partie de la retenue à la source par les fonds d’investissement augmente le rendement d’au moins 25 points de base par an. Abolition ou taux unique à 15% La Commission européenne avait visé mi-2022 pour formaliser sa proposition d’un système standardisé pan-européen de réduction de retenue à la source de l’harmonisation des formes et définitions fiscales.L’institution veut en finir avec le phénomène de double taxation des fonds d’investissement et améliorer les procédures de récupération de retenues à la source prélevées en surplus au mépris des clauses des conventions de double taxation entre Etats membres. «Les problèmes liés aux retenues à la source de dividendes peuvent être résolus par une exonération de taxe locale, une convention d’allègement de retenue à la source et/ou des processus de récupération de retenues à la source. L’industrie de la gestion d’actifs préfère un système de réduction de retenue à la source des dividendes. L’Efama estime par ailleurs que les fonds d’investissement doivent bénéficier d’une manière générale des conventions de double imposition, afin que les fonds eux-mêmes puissent en réclamer les avantages en leur nom propre »,explique l’Efama. Le lobby entend plaider l’abolition des retenues à la source des dividendes payés aux fonds Ucits et alternatifs (FIA). Mais si cela n’est pas faisable, elle défendra un taux unique de retenue à la source plafonné à 15% sur les dividendes payés à ces fonds dans l’ensemble des marchés de l’UE ainsi que la reconnaissance du droit conventionnel des fonds Ucits et des véhicules d’investissement locaux. En d’autres termes, un fonds d’investissement doit être considéré comme le principal bénéficiaire sans autre critère requis. Dans ce cas, les autorités fiscales ne demanderaient plus par exemple des informations sur les résidences des investisseurs finaux. Pour l’organisation, cela devrait profiter autant aux fonds d’investissement européens que non-européens. Remboursement dans un temps imparti Même s’ils notent les efforts faits dans plusieurs juridictions, les gestionnaires européens souhaitent par ailleurs l’harmonisation et la digitalisation des procédures de récupération de retenues à la source. En clair, un processus unique avec un formulaire unique qui éviterait une procédure par juridiction. Aussi souhaitent-ils que les Etats membres envisagent l’introduction d’une période de temps définie – par exemple un an – pour que les autorités fiscales répondent aux demandes de récupération de retenues à la source des fonds et les rembourser. Dans certains cas, des fonds ont dû attendre 7 à 8 ans avant d’être partiellement remboursés en raison de batailles judiciaires avec des autorités fiscales. En cas de dépassement de ce laps de temps imposé, des intérêts courus devraient être réglés en plus par les autorités fiscales, selon l’Efama. Le dernier point abordé par l’association des gestionnaires d’actifs européens concerne la conduite des procédures de récupération des retenues à la source par des intermédiaires financiers spécialisés.Pour l’Efama, il doit être très clair pour les autorités fiscales que ces demandes de récupération émanent de l’investisseur qui est le bénéficiaire final mais que les intermédiaires financiers facilitent ces démarches en agissant pour le compte de l’investisseur. «Le fait de ne pas autoriser ces intermédiaires financiers à déposer des réclamations au nom des investisseurs créerait une inefficacité dramatique, car les investisseurs n’auraient pas les connaissances, la technologie/les systèmes ou le réseau/les connexions de marché nécessaires pour le faire eux-mêmes», avertit l’Efama.
Il ne reste plus beaucoup de catégories de fonds refuges aux yeux des investisseurs internationaux. Entrele 16 et le 22 juin, seuls les fonds monétaires, de dettes souveraines, d’actions japonaises, et dans une moindre mesure de la tech et aurifères, ont enregistré une collecte positive, selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Dans leur document de synthèse, les analystes précisent d’ailleurs que l’indicateur Bull & Bear de BofA reste au niveau «baissier maximum» («maximum bearish») c’est-à-dire le niveau zéro. Les fonds monétaires ont attiré la grande majorité des flux, avec 10,8 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros). Viennent ensuite les fonds de dettes souveraines au nominal (+4,3 milliards de dollars) et les fonds d’actions japonaises (+2,5 milliards). Les fonds tech (+0,4 milliard) et or (+0,6 milliard) ferment la marche. Parmi les autres grands agrégats, lesfonds actions et obligations ont, eux, rendu respectivement 16,8 milliards et 23,5 milliards de dollars sur la semaine. Les auteurs du rapport rappellent que, depuis le début de l’année, les investisseurs ont retiré 190 milliards de dollars des fonds obligataires, pour placer dans le même temps 200 milliards dans les fonds actions. Dans les obligations, les fonds de dettes d’entreprises ont enregistré de très forts retraits : -16,6 milliards pour l’investment grade (plus importants rachats hebdomadaires depuis avril 2020), -5 milliards pour le haut rendement (high yield), et -2,8 milliards pour la dette émergente. Les fonds de dettes souveraines indexées à l’inflation ont aussi décollecté, avec -1 milliard de dollars. Du côté des fonds actions, ceux en actions américaines ont également connu une semaine difficile, avec un flux négatif de 17,4 milliards de dollars. Les retraits ont été principalement effectués sur les fonds de grandes et petites capitalisations, avec respectivement -5,1 milliards et -4,8 milliards de dollars. Les véhicules avec des stratégies value et croissance ont aussi fortement décollecté, avec -4 milliards pour les premiers et -2,5 milliards de dollars pour les seconds. Au final, seule la tech surnage donc dans cette zone. Dans le reste du monde, les fonds d’actions européennes ont rendu 1,1 milliard, et les fonds d’actions émergentes 0,3 milliard de dollars.
Avec des rendements pouvant atteindre 12 % et une durée de placement courte, 24 mois en moyenne, le crowdfunding immobilier séduit de plus en plus d’investisseurs professionnels ou patrimoniaux ; au risque d’évincer les particuliers.
Le géant européen de la gestion d'actifs prévoit de distribuer 3 milliards d'euros de dividendes d'ici 2025 et se laisse une enveloppe de 2 milliards pour des acquisitions.
En rendant les mécanismes plus simples et incitatifs, la loi Pacte s’est logiquement concentrée sur le milieu de la chaîne de valeur de l’épargne salariale, c’est-à-dire sur les entreprises. Reste maintenant pour ses dernières à rendre les épargnants salariés autonomes et proactifs. L’atteinte de l’objectif d’une épargne salariale vertueuse et d’une supplémentaire abondante est à ce prix.,