L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Cette étude de cas traitée par Thomas Guéméné et Théo Daudruy, étudiants de l'IUP Banque Finance Assurance-Caen, et lauréats du Grand Prix des Jeunes Diplômés 2022 Gestion d'Actifs est liée à la sortie d’un dirigeant d’une grande capitalisation européenne cotée. Avec des problématiques complexes à dénouer...
La plateforme a signé un partenariat avec le groupe de gestion de patrimoine dont les 4.000 clients auront un accès privilégié aux collectes de fonds. Elle proposera également un marché secondaire à tous ses investisseurs dès septembre.
Un document émis par les autorités en charge de la liquidation de la société révèle le manque de coopération des deux fondateurs avec les autorités et une potentielle utilisation frauduleuse des fonds.
Cette année, la Chine pourrait se réinscrire dans un parcours de croissance plus vertueux, en ayant intégré le développement durable dans ses objectifs prioritaires.
Le taux d’épargne des Français devrait rester au-dessus de 16% en 2022. L’épargne réglementée reste stable et représente 14% de leur patrimoine financier.
Colette Neuville, présidente de l’Adam, milite pour une base d’indemnisation sur le prix d’introduction de 32 euros, invoquant les décisions prises par l’Etat au détriment des actionnaires.
Carmignac vient de lancer le Carmignac Portfolio Human Xperience, un fonds actions thématique investissant dans des entreprises affichant un niveau élevé de satisfaction des clients et des collaborateurs. Ce fonds est géré par Obe Ejikeme, avec le soutien de l’ensemble de l’équipe d’investissement et d’investissement durable. Obe Ejikeme affiche près de 20 ans d’expérience dans les services financiers et une formation en science et analyse des données. Le fonds a été conçu sur la conviction, étayée par des études universitaires, que «les entreprises affichant un niveau élevé de satisfaction des clients et des collaborateurs ont de fortes chances d’enregistrer de meilleurs taux de fidélisation et des rendements financiers supérieurs à long terme», explique Carmignac dans un communiqué. Le fonds, qui vise à générer une performance supérieure à son indice de référence sur cinq ans, relève de l’article 9 du règlement européen SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). Les entreprises sont évaluées à l’aide de la base de données propriétaire de Carmignac qui a recours à de multiples sources de données allant de l’intelligence artificielle aux enquêtes de satisfaction des clients en passant par l’avis des collaborateurs, ainsi que les rapports financiers des entreprises. Les entreprises éligibles (celles qui font partie des 30 % d’entreprises les plus performantes) sont notées selon leurs contributions sociales, les spécialistes sectoriels de Carmignac évaluant le potentiel de rendement et les risques. Il en découle un portefeuille concentré, présentant un faible taux de rotation, de tous les marchés d’actions mondiaux. Il s’agit du quatrième fonds thématique de Carmignac. Les autres produits de la gamme sont Carmignac Portfolio Green Gold (axé sur la transition et l’atténuation du changement climatique – le « E »), Carmignac Portfolio Family Governed (investit dans des entreprises familiales – le « G ») et Carmignac Investissement (multithématiques). Le fonds Carmignac Portfolio Human Xperience est enregistré en Autriche, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, au Portugal, en Espagne, en Suisse et au Royaume-Uni.
La banque centrale néerlandaise a indiqué avoir infligé une amende au géant des crypto pour non-respect du règlement d’enregistrement de ses activités.
La volatilité est une mesure du risque. Elle représente l’amplitude des variations d’un actif financier. Plus l’actif sous-jacent est volatile, plus il est probable que le prix de cet actif atteigne des niveaux de prix extrêmes - favorables ou défavorables. Un actif sous-jacent plus risqué offre un meilleur rendement potentiel : c’est la prime de risque. La volatilité des actions est en moyenne comprise entre 20% et 50%.
En 2022, la facture liée aux livrets réglementés augmentera de plus de 2 milliards d’euros par rapport à 2021. Le taux du Livret A passera à 2% en août et celui du LEP grimpera à 4,6%.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a appelé, ce mercredi, les sociétés de gestion de portefeuille à améliorer leur dispositif de lutte contre les abus de marché. Les abus de marché, qui peuvent être qualifiés dans certains cas comme un délit pénal, englobent les opérations permettant de tirer un avantage indu, directement ou indirectement, d’une manipulation de cours, de la diffusion d’une information fausse ou trompeuse, ou de l’usage d’une information privilégiée. A l’occasion de ses contrôles SPOT, menés de janvier 2018 à octobre 2021, l’AMF a analysé le dispositif de prévention, de surveillance, de détection et de déclaration des abus de marché au sein de cinq sociétés de gestion. Les encours des gestionnaires analysés oscillaient entre 0,2 et 40 milliards d’euros à fin 2021. L’AMF relève que dans 4 des 5 gestionnaires analysés, le responsable de la conformité et du contrôle interne (RCCI) est chargé de mener le dispositif de lutte contre les abus de marché. Le même nombre de sociétés a mis en place un programme de formation dédié aux risques d’abus de marché. L’AMF observe en outre que les documents relatifs au dispositif de lutte contre les abus de marché des 5 sociétés de gestion «font apparaître des lacunes dans leur description du dispositif opérationnel ainsi que des références réglementaires incomplètes en omettant, par exemple, de citer le règlement MAR ou STOR (suspicious transaction and order report)». Taux d’opérations suspectes «significatif» pour deux gestionnaires L’AMF observe également des insuffisances vis-à-vis du pilotage opérationnel des informations privilégiées. Trois types de listes existent en la matière, à savoir les titres sous surveillance, les titres interdits et les initiés internes à la société de gestion. «La piste d’audit explicitant les évolutions des deux premières catégories de listes, ainsi que leurs interactions, est insuffisante pour 3 des 5 sociétés de gestion de portefeuille contrôlées. Concernant le suivi des transactions exécutées pour compte de tiers, il est automatisé pour les 5 sociétés de gestion, et doté d’une piste d’audit robuste d’instruction des alertes émises pour 3 d’entre elles», fait savoir l’AMF. Le régulateur évoque aussi pour 4 des gestionnaires l’absence de revue a posteriori des alertes classées sans suite. Enfin, l’AMF estime perfectible la mise en œuvre pratique du dispositif de lutte contre les abus de marché, les règles et seuils d’alerte paramétrés par les gestionnaires. Sur un échantillon de transactions potentiellement suspectes, formant 5 % en moyenne des opérations exécutées sur la période du contrôle SPOT, le taux d’opérations suspectes non détectées est jugé «significatif» pour 2 sociétés de gestion sur 5. «Ces constats plaident pour une revue régulière des scénarios d’alertes paramétrés afin de viser une adaptation en continu du dispositif de surveillance aux évolutions de l’activité de gestion et des risques d’abus de marché. Cette revue aura également pour objectif de veiller à ce que le flux d’alertes produits demeure absorbable par les équipes en charge», écrit l’AMF.
Dans l’univers des cryptos, les fortunes se font et fondent au gré de la volatilité des monnaies numériques. De profils disparates, les crypto-millionnaires ont en commun la nécessité d’être accompagnés par des professionnels du patrimoine pour sécuriser et diversifier leur fortune.
Les effets systémiques de la chute du stablecoin de Terra-Luna, début mai, ont mis en lumière les pratiques risquées, voire douteuses, de nombreux acteurs centralisés.
Craignant des perturbations sur plusieurs grands marchés nationaux, elle a suivi la recommandation de l’Esma d’accorder plus de temps aux plateformes pour obtenir l’agrément européen. Le doute persiste pour les acteurs français pour qui la disparition des statuts de CIP et IFP est actée dans la loi.
Axa IM compte faire goûter les investisseurs individuels fortunés au non coté. Sa filiale de gestion alternative, Axa IM Alts vient de nouer un partenariat stratégique avec la plateforme de distribution de fonds iCapital, spécialisée sur le segment de la gestion de fortune. Cet accord comprend également un référencement de ces fonds sur la plateforme Allfunds, qui est elle-même un partenaire stratégique d’iCapital. Au travers de cette nouvelle offre, Axa IM va désormais distribuer auprès de banquiers privés des solutions d’investissement jusqu’ici commercialisées auprès d’investisseurs institutionnels. L’une des mesures les plus importantes pour adresser ce marché a été l’abaissement du ticket d’entrée, à 125.000 dollars d’investissement par véhicule, comme nous l’a précisé Axa IM. La plateforme new-yorkaise, qui opère ici en marque blanche, fournira également un système d’appels de fonds pour le private equity et du reporting sur mesure dans un outil digital intégré. Le premier fonds référencé sera le Global Health Private Equity, une stratégie en actions non-cotées dans le domaine de la santé, et plus précisément sur les entreprises de dispositifs médicaux, de biophamarceutiques, de vaccins et de diagnostiques. Le processus d’investissement est aligné sur les Objectifs de développement durable des Nations unies numéros 3 (accès à la santé), 5 (égalité entre les sexes), et 10 (réduction des inégalités). Lancé en mars, et doté de 500 millions de dollars d’encours, ce fonds est également le premier catégorisé «article 9" au sens de la réglementation SFDR à intégrer la plateforme iCapital. Axa IM Alts compte actuellement 188 milliards d’euros d’encours sous gestion répartis entre la dette immobilière privée (88 milliards), la dette privée et le crédit alternatif (84 milliards), et enfin les infrastructures, le private equity et les hedge funds (16 milliards).
Les ministres des Finances et les banquiers centraux veulent avancer sur ce projet, crucial pour la souveraineté monétaire. Les banques redoutent des effets négatifs sur leur modèle économique.
Mise en place sur un projet, la solution permet aux investisseurs de récupérer leur capital à tout moment en échange de la moitié du rendement acquis à la date de sortie.
Trois phénomènes sont en train de créer les conditions d'une nouvelle donne, beaucoup plus favorable aux acteurs industriels disposant d'actifs de production sur le vieux continent.
La Banque centrale européenne estime à 70 milliards d’euros le poids des risques climatiques supportés par les plus grandes banques. Des chiffres très sous-évalués.