L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Auris Gestion lance un fonds obligataire à échéanceAuris Gestion a annoncé ce 9 mars le lancement du fonds à échéance «Rendement Sélection 2027», un OPCVM de droit français assorti d’une maturité de 5 ans. La stratégie se veut«plus défensi[ve] que la plupart des autres fonds à échéance sur le marché», tout en visant une performance annuelle nette de frais de 5%, indique Sébastien Grasset, membre du directoire et directeur du pôle Asset Management.
Le gestionnaire d'actifs BNP Paribas Asset Management propose des options alternatives à celles de l'Esma sur les dénominations des fonds ESG et durables.
Le gestionnaire d'actifs Grayscale, qui appartient à Digital Currency Group, est accusé d'appliquer des frais de gestion «exorbitants» et de manquer aux règles de concurrence.
Trois des principaux stablecoins du marché font face depuis le début de l’année aux sanctions des régulateurs mais aussi à la mauvaise santé économique de certains dépositaires, telle la banque Silvergate.
Un quatuor de gérants sort néanmoins du lot : Robeco, noté AA, BNP Paribas Asset Management, noté A, Aviva Investors et Legal & General Investment Management. ,
Moins de deux points et demi séparent le 1er du 10ème de la catégorie Actions France mettant en évidence la forte concurrence à laquelle les gérants sont soumis.
Le gestionnaire d’actifs Fidelity International a détaillé ce qu’il attend de la saison des assemblées générales annuelles des sociétés cotées en 2023, à l’occasion d’un point presse en ligne ce mardi. Trois thématiques principales devraient être abordées dans la plupart des AG selon l’équipe d’investissement durable et d’engagement actionnarial de la société de gestion. A savoir le coût de la vie, le changement climatique et la diversité de genre.
Il doit étudier la possibilité pour l'Europe de suivre le rythme de Wall Street en réduisant de moitié le délai de règlement des transactions sur actions.
La société de gestion luxembourgeoise Anphiko Asset Management a été placée en liquidation judiciaire après qu’un tribunal commercial local en a prononcé la dissolution le 24 février, a indiqué le régulateur luxembourgeois CSSF ce mardi.
Les dividendes mondiaux ont atteint un nouveau record l’an dernier à 1.560 milliards de dollars, selon Janus Henderson qui anticipe un ralentissement cette année.
Après des résultats 2022 records, les trois quarts des sociétés européennes et américaines se sont risquées à dévoiler des objectifs de vente et de rentabilité.
Malgré les nombreuses faillites et scandales de ces derniers mois, Amundi infléchit sa position sur les cryptomonnaies et se montre optimiste concernant la capacité du secteur à aller au-delà des simples promesses.
L’entreprise se positionne comme un organisme de formation spécialisée dans la technologie de la blockchain et souhaite proposer un service de conseil en investissement, ainsi que la gestion de portefeuille crypto.
Face aux défis environnementaux et aux changements de nos sociétés, les professionnels des marchés financiers ont un rôle central à jouer auprès de leurs clients. La finance constitue un levier majeur d’accélération vers un modèle économique durable.
La plateforme a annoncé le déploiement de Base, un outil pour augmenter le nombre de transactions sur Ethereum et réduire les frais d'échanges. Elle ambitionne d'en faire une passerelle incontournable.
Amundi, Axa IM et Carmignac font partie des sociétés de gestion dont les fonds durables sont exposés à des titres russes, révèle Financial News, citant des données de Morningstar. Cette exposition représente 329 millions de dollars. Dix-sept de ces fonds sont article 9.
Un an jour pour jour après le début de l’invasion russe en Ukraine, rares sont les gestionnaires d’actifs étrangers ayant conservé une présence en Russie. Le Suédois East Capital fait partie de ceux-là. Deux de ses fonds, East Capital Russia et East Capital Eastern Europe – respectivement investis en actions russes et actions Europe émergente (Russie incluse) – font l’objet d’une suspension depuis le 1er mars 2022. «Nous avons significativement réduit notre présence à Moscou mais conservons un petit bureau afin d’être en mesure de représenter les intérêts de nos clients de la meilleure façon possible», a expliqué East Capital,mercredi, dans une annonce sur son site internet. La société, comme beaucoup d’autres, n’a toujours pas accès à la Bourse de Moscou. La Suède figure dans la liste des juridictions «inamicales» dressée par le gouvernement russe, donc non autorisées à négocier sur le marché actions russes. Mi-février, East Capital a discuté avec la Banque centrale russe et la Bourse de Moscou. Le gestionnaire suédois en a conclu qu’il était «hautement improbable» qu’il ait accès au marché russe de sitôt, à cause des sanctions imposées de part et d’autre et des politiques des dépositaires basés en Europe de l’Ouest vis-à-vis de la Russie. La firme ne voit pas d’amélioration à court-terme. «Le trading pour les investisseurs étrangers, comme le rapatriement de capitaux, est soit difficilement possible soit impossible», notait la société autrichienne Raffeisen Capital Management fin janvier. Seul point positif, East Capital perçoit toujours des dividendes des sociétés russes investies par ses fonds. A février 2023, la société compte 10 millions et 3 millions d’euros de dividendes perçus de ces entreprises par ses fonds Russie et Europe émergente mais elle n’a pas accès au compte de son dépositaire russe. East Capital précise qu’elle envisage de cantonner les actifs russes de son fonds Europe émergente. D’autres gestionnaires l’ont fait pour les leurs à l’instar de Franklin Templeton, JP Morgan AM, Schroders et Erste AM tandis que Jupiter AM a liquidé le sien. Dans ces fonds, la Turquie et la Pologne ont majoritairement remplacé la Russie, qui était autrefois souvent leur première allocation pays. Baisses conséquentes La firme suédoise est par conséquent loin d’être la seule de l’industrie bloquée en Russie. La liste, non exhaustive, inclut JP Morgan AM, HSBC, Erste AM, Raffeisen Capital Management, BNP Paribas AM, Liontrust, Pinebridge, Pictet AM, NN Investment Partners (devenu Goldman Sachs AM), Schroders, Swedbank Robur, UBS, Handelsbanken, Carnegie, SEB ou encore Amundi. Toutes ont des fonds soit intégralement soit partiellement investis en actions russes, voire les deux pour certaines. Les expositions sont parfois minimes. La majorité d’entre elles a suspendu ses fonds dans les dix jours après le début de l’invasion russe en Ukraine. Pour les gestionnaires qui n’ont pas abandonné le calcul de la valeur liquidative de leurs fonds investis majoritairement en actions russes, en dépit de l’impossibilité de valoriser, les baisses sur l’année 2022 ont été conséquentes. A titre d’exemple, on relève des pertes de -86,5% chez Carnegie, -85,4% chez Aegon, - 60,4% chez Liontrust ou encore de -39,8% chez JP Morgan AM. «Si nous étions en mesure de valoriser le fonds avec les valorisations qui sont appliquées à Moscou, et auxquels nous ne pouvons pas négocier, le prix de la part du fonds serait bien plus important que celui indiqué», commente Frederik Colliander, gérant du fonds Carnegie Rysslandfond. Ainsi, en appliquant les valorisations moscovites, le montant total des encours du fonds, à fin décembre 2022, aurait été d’environ 300 millions d’euros contre 67,5 millions d’euros indiqués, soit une somme plus de quatre fois supérieure. Selon Raffeisen Capital Management, 2022 a été «une année noire» pour le marché actions russes avec des déclins de valorisations avoisinant les 40% en moyenne. Liquider et attendre Une poignée de gestionnaires ont liquidé leurs fonds actions russes, dont Danske Invest ou Nordea IM, mais ils n’ont pu retourner qu’une partie des sommes dues à leurs investisseurs en fonction de l’exposition russe restante au moment de la liquidation. Nordea IM a, par exemple, remboursé 90% des parts de son fonds actions russes à ses porteurs, fin août, mais les 10% restants ne pourront l’être que lorsque la firme sera en mesure de négocier à nouveau à la Bourse de Moscou. Pictet AM devrait également se résoudre à une liquidation de son fonds russe puisque le fournisseur d’indices MSCI a annoncé l’arrêt du calcul de l’indice MSCI Russia en date du 1er mars, indice de référence du fonds de Pictet. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Amundi et DWS ont récemment rejoint BlackRock et VanEck parmi les gestionnaires ayant liquidé leurs fonds indiciels cotés (ETF) sur les actions russes. Cependant, dans les faits, le remboursement aux porteurs de parts prendra du temps. Franklin Templeton a entamé la liquidation de son ETF russe le 23 décembre dernier mais ne le liquidera pas avant, au moins, le 31 décembre 2023, pour vendre les titres russes de l’ETF si jamais les conditions le permettaient. Après cette date, l’ETF pourra être totalement liquidé même si tous les titres russes n’ont pas été vendus. Sur ce point, Franklin Templeton ne se fait pas d’illusions, relevant qu’il n’y a aucune assurance que les porteurs de parts retrouvent le produit de leurs investissements. Futur incertain Quel avenir attend donc les fonds actions russes? La réponse se trouve peut-être dans les scénarios de performance dessinés dans les nouveaux documents d’information clé mis en œuvre dans le cadre de la règlementation Priips. Et c’est un peu la roulette russe à en juger les projections des différents gérants. Pour le fonds BNP PAM Russia Equity,les scénarios varient d’une perte de -69% sur 10.000 euros investis dans le pire des cas à une augmentation de 57% dans le meilleur des cas après un an. Sur une sortie du fonds après six ans, la période recommandée du fonds, la fourchette s’étend de -27% à +17%. Swedbank Robur, pour son fonds Rysslandsfond, indique des seuils de -100% à +61% sur un an et de -100% à +23% sur cinq ans. Le fonds d’UBS est plus réservé avec trois scénarios négatifs sur quatre. Ses estimations de performance vont de -99,5% à +32% sur un an selon les scénarios et de -29% à +5% si l’investisseur sort après huit ans. Pictet AM entrevoit, lui, pour son fonds Russian Equities, des rendements annuels moyens de -99,9% à +80% si l’investisseur sort après un an et de -75% à +20% après cinq ans. Le gestionnaire suisse précise que son scénario le plus défavorable, le scénario de tensions, montre ce que l’investisseur pourrait obtenir dans des situations de marché extrêmes et «ne prend pas en compte la situation où nous ne sommes pas en mesure de vous payer». Côté russe, pour2023, des analystes et gérants de portefeuille en actions locaux, interrogés en janvier par Kommersant, s’attendaient à ce que la bourse moscovite remonte de 20% à 40% par rapport à 2022.
Des écarts de performances très nets au sein de cette catégorie où plusieurs actifs se retrouvent. Des différences qui existent par ailleurs lorsqu'on observe plusieurs horizons de placement.