L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Le fonds souverain de Singapour GIC est en train de réduire ses investissements auprès de H2O Asset Management suite aux récentes sanctions infligées par l’Autorité des marchés financiers à la société de gestion, rapporte le Financial Times. Le GIC faisait partie des deux principaux investisseurs des fonds de la société avec l’Abu Dhabi Investment Authority, selon des sources. H2O gère des milliards d’euros pour ces deux institutions, ce qui représente une part importante des 11,6 milliards d’euros d’actifs sous gestion de la société. Un document réglementaire aux Etats-Unis indiquait l’an dernier que la société gérait 4,19 milliards de dollars d’actifs pour le compte de fonds souverains.
La famille Rothschild veut racheter avec des investisseurs alliés les parts de l’ex-Paris-Orléans qu’elle ne détient pas. Une opération à 1,5 milliard d’euros.
Se concentrer sur la haute qualité et la liquidité lors de la prise de risque dans les portefeuilles sera essentiel en 2023, car la pression sur la politique monétaire reste intense.,
A l’occasion de la présentation de son troisième livre blanc sur les innovations technologiques lors d’une conférence qui se tenait jeudi soir dans les locaux du Medef, l’Association française de la gestion (AFG) a indiqué qu’elle travaillait ou comptait travailler sur deux autres sujets liés aux nouvelles technologies. Le premier concerne la sobriété énergétique pour lequel un groupe de travail a été formé. «Il reste encore des places si vous voulez vous joindre à nous», a lancé Muriel Faure, présidente de la commission Innovations Technologiques de l’AFG, Le second groupe de travail, qui sera constitué très prochainement, est relatif à «la transparence et l’explicabilité de l’intelligence artificielle» où, là aussi, des bonnes volontés sont recherchées. Dans son nouveau livre blanc, l’AFG a établi des fiches, indépendantes les unes des autres, qui traitent des thématiques suivantes : • Stratégies organisationnelles et innovations technologiques • Adaptation du capital humain et gestion du changement • La donnée, combustible au coeur du réacteur d’une SGP • Protéger ses systèmes contre les attaques numériques • Innovations technologiques au service de l’expérience client • Nouveaux usages technologiques dans le cycle d’investissement • Améliorer l’efficience des fonctions support • Introduction aux crypto-actifs, à la blockchain (DLT) et à la finance décentralisée (DeFi) • Impacts de la blockchain dans les process métiers • Offre de gestion en crypto-actifs • Vision à 5 - 10 ans de l’industrie de la gestion d’actifs en France Retrouvez le livre blanc en cliquant ici:
BNP Paribas ouvre la saison des publications annuelles mardi. Les groupes français devraient souffrir de la comparaison avec leurs concurrents européens.
Les investissements technologiques des banques privées sur l’ingénierie patrimoniale ou le conseil n’est pas encore massif, constate l’étude European private banking 2023 de McKinsey.
Sur un an, cette catégorie diversifiée respecte peu ou prou son cahier des charges. Les meilleurs fonds sur trois ou cinq ans peuvent justifier une bonne place dans les allocations.
Sur les marchés actions, la réévaluation des valeurs cycliques par rapport aux valeurs défensives et de qualité a démarré. Il est le reflet d’une formation des prix plus équilibrée et plus rationnelle.
Les actionnaires du groupe de santé paieront au prix fort le sauvetage piloté par la Caisse des dépôts. Ce que le cours de l'action ne reflète pas encore.
Les utilisateurs de l’application mobile de Bux basés notamment en France pourront construire leurs portefeuilles en choisissant parmi différents ETF actions et obligataires d’iShares.
Les fonds Ucits de la société de gestion australienne Maple-Brown Abbott vont être distribués par le tierce-partie marketeur Hyde Park Investment (HPI), relate le média Funds Society. La firme propose des fonds d’infrastructures cotées et d’actions asiatiques. A travers ce partenariat de distribution, Maple-Brown Abbott vise de nouveaux segments de clientèle dont les gérants de fortune, les family-offices et les banques privées. La liste des marchés ciblés comprend entre autres le Royaume-Uni, la Suède, l’Espagne, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne et la France. Le gestionnaire australien était déjà présent sur le marché institutionnel britannique et suisse via le TPM Douse Associates. En Espagne, South Hub Investments assurera la distribution des fonds de Maple-Brown Abbott. La société de gestion australienne gérait des encours de 10 milliards de dollars australiens (6,5 milliards d’euros) à fin 2022.
Un total de 307 fonds européens ont été déclassés de l’article 9 à l’article 8 au dernier trimestre 2022, ce qui représente 175 milliards d’euros d’actifs, soit 40 % de la catégorie de l’article 9, selon les dernières données de Morningstar. D’autres reclassements sont attendus au fur et à mesure du traitement des nouveaux prospectus. Amundi est la société qui affiche l’encours de fonds déclassés le plus important, avec 34,2 milliards d’euros pour 51 fonds. BlackRock arrive deuxième, avec 26,4 milliards d’euros pour 16 fonds. Viennent ensuite Handelsbanken (16,1 milliards d’euros pour 7 fonds), BNP Paribas (13,2 milliards d’euros pour 26 fonds) et Pictet (12,9 milliards d’euros pour 4 fonds). La reclassification de fonds article 9 en 8 a concerné à 90 % des fonds actions, sachant que 79 % des fonds article 9 étaient des fonds actions avant les changements. Parallèlement, 41 % des fonds article 9 qui ont été reclassés en article 8 étaient des fonds passifs, la quasi-totalité étant des ETF et des fonds indiciels suivant des indices «Paris-aligned» ou transition climatique. Une poignée de fonds passifs thématiques ou sectoriels a aussi fait l’objet d’un reclassement, dont le iShares Global Clean Energy ETF, le iShares Smart City Infrastructure ETF, le BNP Paribas Easy ECPI Circular Economy Leaders, le BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Hydrogen Economy ainsi que le Lyxor Corporate Green Bond (DR) ETF, «ce qui peut surprendre», note Morningstar. Des interrogations sur les green bonds Côté gestion active, la grande majorité des déclassements a concerné des stratégies diversifiées actions et obligations, mais aussi quelques fonds thématiques ou sectoriels, comme le Allianz Smart Energy, Allianz Sustainable Health Evolution, CPR Invest Food For Generations et EdR Sicav – Tech Impact. Un fonds d’obligations vertes a aussi été touché: le Amundi Emerging Markets Green Bond. Tous les autres fonds de green bonds sont restés article 9, même si un débat émerge sur la place de ces instruments dans les portefeuilles article 9 compte tenu de la nature de certains émetteurs, qui peuvent être des sociétés de utilities avec des activités fossiles. La vague de changements a bouleversé le classement des fonds article 9. Le plus gros est désormais un fonds de Nordea, le Nordea 1 Global Climate and Environment Fund, avec 9,5 milliards d’euros, devant le Pictet Water (8 milliards) et le Pictet Global Environmental Opportunities (7,3 milliards). Ce mouvement massif a fait chuter la part de marché des fonds article 9. En septembre, le nombre de fonds article 9 était de 1.080. Suite aux déclassements, ils n’étaient plus que 891 mi-janvier pour environ 277 milliards d’euros. La part de marché a donc chuté de 4,3 % à 3,2 %. En revanche, les fonds article 8 ont bondi de 8.459 à 9.717 fonds, passant à 34,6 % de part de marché. Le total des encours des fonds article 8 et 9 ressortaient fin décembre à 4.600 milliards d’euros.
Après avoir été pointé du doigt par l’Union des Intermédiaires de Crédit, la caisse régionale a reçu ses représentants pour s’entendre sur le libre exercice.
Porté par des initiatives telles que le plan RePowerEU ou la loi IRA aux Etats-Unis, le secteur des énergies renouvelables présente aujourd’hui de forts besoins en capitaux. Pour ce faire, le financement participatif tend à se normaliser au niveau européen. Jusque-là considéré comme alternatif, l’évolution des normes rebat les cartes de ce dispositif, avec la mise en circulation d’un passeport européen depuis novembre 2021.
L'année 2022 peut être considérée comme celle d'une bonne résistance pour les fonds investis dans ces actifs. Avec un horizon plus lointain, l'intérêt de la catégorie est net.
Les affaires reprennent... doucement. Deux fonds font leur apparition cette semaine avec une nouveauté qui tient aux actifs sur lesquels ils investissent. Dette émergente pour l'un, obligations à haut rendement. pour l'autre. A l'évidence, le retour du risque est perceptible. , A noter également une fusion-absorption qui redonne un nouvel élan à un troisième fonds.
Bonne nouvelle pour les actionnaires, les dividendes versés en Europe devraient progresser de plus de 1% à 387 milliards d’euros, un nouveau record historique, en 2023, selon l’étude annuelle « Dividend Study 2023 » d’Allianz Global Investors dévoilée jeudi matin. L’an dernier, le MSCI Europe avait distribué 382 milliards d’euros, grâce à la bonne résistance des bénéfices des entreprises. En 2021, 83% des entreprises du CAC 40 ont accru leurs dividendes et même 95% en 2022. A la faveur aussi de la baisse des marchés actions, le rendement des dividendes a progressé l’an dernier. Il est passéen un an de 2,25% à 3% en France et à 3,5% en Allemagne, et de 3% à 4% en Espagne et à 5% en Italie. Au Royaume-Uni, il est resté stable, légèrement en-dessous de 4%. L’an dernier, au sein du CAC 40, les télécoms ont offert le meilleur rendement à 6,8%, devant les financières et l’énergie à 5,1%, et l’immobilier à 4,8%, contre moins de 1% pour les valeurs technologiques, dernièresdu classement. « Les dividendes apportent de la stabilité à de nombreux portefeuilles d’actions, en particulier les années où l'évolution des cours des actions est négative (comme en 2022), note Hans-Jörg Naumer, responsable Global capital markets & thematicresearch et auteur de l’étude. En outre, d’après nos calculs, la volatilité moyenne des cours des entreprises qui versent des dividendes est sensiblement et systématiquement inférieure à celle des entreprises qui n’en versent pas - pour le marché boursier européen au sens large, nous parlons ici d’une différence de plus de 10 points de pourcentage ». Allianz GI rappelle que la culture du dividende est plus forte en Europe qu’en Amérique du Nord et en Asie. Entre 1978 et 2022, près de 35% des rendements totaux des actions européennes viennent du dividende contre 26,4% en Amérique du Nord et 30,6% en Asie. Si en moyenne, autour de 87% des sociétés du Stoxx Europe 600 ont versé un dividende sur 2021-2022, et 89,5% sur le CAC 40,certains secteurs sont moins généreux. Seules 74% des sociétés de consommation discrétionnaire, 78% de la santé et 80% de la technologie ont procédé à une distribution ces deux dernières années. L’an dernier, seules trois sociétés du CAC 40 n’ont pas versé de dividendes.
BlackRock, Candriam, AllianzGI, Axa IM, Invesco, Franklin Templeton et bien d’autres gérants se sont lancés en 2022 sur la thématique du métavers, qui englobe le concept d’univers digitaux. Le consultant Cerulli Associates dénombre, sur le marché européen, une douzaine de fonds d’investissements et de fonds indiciels cotés (ETF) consacrés à la thématique du métavers dans un rapport publié mercredi. Leurs encours cumulés atteignaient 98 millions de dollars à la mi-janvier 2023 après avoir dépassé les 100 millions de dollars en novembre 2022, selon le consultant qui se base sur les données de Morningstar. Il n’y a donc pas de ruée des investisseurs européens sur les produits métavers alors que leurs homologues américains et sud-coréens se montrent eux assez friands des ETF existants sur ce thème.Si les encours des produits métavers en Europe restent d’un niveau aussi bas, cela pourrait être dû en partie à la réticence des investisseurs particuliers d’aller sur ce type de fonds après les désillusions observées dans les investissements cryptos et blockchain. «Nous voyons des gérants en position d’attente dans ce domaine. Ce, afin de mieux identifier les meilleures nouvelles idées susceptibles de susciter l’intérêt des investisseurs et d'éviter de courir le risque d’une atteinte à la réputation, compte tenu des récents troubles rencontrés dans le domaine des cryptos », analyse Fabrizio Zumbo, directeur de la recherche sur les secteurs de la gestion d’actifs et de fortune en Europe chez Cerulli, qui fait notamment référence au scandale FTX. La baisse des valeurs technologiques l’an dernier n’a aussi pas vraiment soutenu le développement des encours de ces fonds. Etant donné l’engouement public pour l’intelligence artificielle (IA) à travers Chat GPT développée par Open AI, les produits métavers pourraient aussi se voir concurrencer par les fonds et ETF établis sur la thématique de l’IA.
Alors que la taxation des «riches» refait surface dans le débat sur la réforme des retraites, l’Insee a livré mercredi sa photographie du patrimoine des ménages français, à début 2021. Un patrimoine qui reste concentré: 92% du patrimoine brut, avant remboursement des emprunts, était détenu par la moitié des ménages. Les 5% des ménages les plus aisés en détiennent 34%, et le 1% le plus riche, 15% au total, sans que l’on constate pour autant une concentration des richesses depuis 2018. L’immobilier demeure la principale composante de ces avoirs, à 62% du total, mais les 30 % des ménages les moins dotés n’en possèdent pas ou peu. Mais c’est bien le patrimoine professionnel qui explique le gros des écarts: ce dernier est détenu à 95% par les 5% des ménages les mieux dotés, et deux tiers du patrimoine professionnel total se retrouvent aux mains de 1%. En comparaison, ces deux catégories représentent respectivement près de 50% et 25% du patrimoine financier.
Après une année volatile pour les marchés et un manque croissant de confiance envers les États et les institutions, Ned Naylor-Leyland explique pourquoi il est temps de considérer l’or différemment.
L'agence de notation a mis à jour ses prévisions en y intégrant de nouvelles hausses des taux d'intérêt, une inflation accrue, une volatilité continue des marchés et d'une légère récession.
Dans un contexte volatil et non directionnel, les unités de compte ont capté près des deux tiers de la collecte, mais l’immobilier y occupe la part belle.
Quelques semaines avant de voir leur taux passer de 2% à 3%, les Livrets A et Livrets développement durable et solidaire (LDDS) ont bénéficié d’une nouvelle forte collecte en fin d’année dernière.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) veut s’appuyer sur ses prochaines orientations de dénomination des fonds ESG et durables pour faire le ménage dans la catégorie des fonds «article 8" de la réglementation SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). Lors d’une audience publique sur la consultation relative à ces futures orientations, qui s’est tenue le 23 janvier, la présidente de l’Esma, Verena Ross, a expliqué que l’encadrement de la catégorie des fonds sous « Article 8 » était sa principale préoccupation du moment. Les fonds «article 8" sont placés dans cette catégorie de manière auto-déclarative par leurs gérants et doivent posséder des caractéristiques ESG. Mais SFDR ne contient actuellement aucune métrique pour vérifier la véracité de ces déclarations. Dès lors, de nombreuses sociétés de gestion ont pu avoir l’ambition de placer leurs stratégies dans cette catégorie, sans pour autant s’y conformer pleinement. Mais les futures orientations portant sur la dénomination des fonds ESG et durables, qui sont en cours d’élaboration et qui n’entre pas dans le cadre de SFDR, prévoient pour le moment d’instaurer des seuils minimums d’investissement ESG et durables pour qu’un fonds puisse se prévaloir d’un tel nom. Ainsi, il faudrait 80% du portefeuille orienté sur l’ESG pour pouvoir utiliser cet acronyme et les termes qui y sont liés, et y rajouter 50% en durabilité si l’on veut ce terme. La consultation s’appuie également sur l’application des critères d’exclusion pour tous les investissements de ces fonds. L’Esma a proposé l’application du critère d’exclusion suivi par l’indice Paris-aligned Benchmark (PAB), un point sur lequel le régulateur souhaite avoir un retour de la part de l’industrie. Consultation jusqu’au 20 février Cette audience visait à apporter des précisions sur ces futures orientations applicables à tous les fonds sous les directives Ucits et AIFMD. Ces orientations, ouvertes à une consultation publique jusqu’au 20 février, doivent apporter davantage de transparence aux investisseurs, car le nom d’un fonds est un outil puissant de marketing, selon le régulateur. « Tout fonds peut prétendre avoir des caractéristiques ESG et se déclarer conforme à l’article 8 sans aucun seuil sous-jacent. Si les fonds utilisent un nom faisant la promotion de l’ESG ou de la durabilité sans qu’un certain pourcentage soit à la hauteur du nom, ils risquent d’être mal représentés et de se livrer à un écoblanchiment potentiel », a déclaré Verena Ross. L’Esma a rappelé que ces orientations additionnelles ne concerneraient que des fonds avec ces termes dans leurs noms, quelque soit leur catégorisation SFDR. Cette dernière est obligatoire pour tous les fonds, a clarifié le régulateur. Cependant, la nouvelle règle sur les noms utilisera quelques notions importantes mentionnées dans la régulation SFDR. Par exemple, pour les fonds portant le terme «Sustainability» dans leur noms, ils devront avoir 50% d’investissement durable, dont la définition provient de SFDR (Article 2-17). En ce moment, l’industrie de la gestion d’actifs se débat sur cette définition jugée trop vaste, ce qui a amené les autorités règlementaires dont l’Esma à demander davantage de précision de la part de la Commission européenne. Les orientations sur les noms devraient entrer en vigueur au troisième trimestre 2023, moment où la Commission européenne devrait donner davantage de précisions concernant la définition du concept de durabilité. S’attaquer au «greenwashing» Pour soutenir ses propos, l’Esma a dévoilé qu’à l’heure actuelle, 14% des fonds domiciliés en Europe, soit 4.192 fonds, utilisent au moins un terme lié à l’ESG ou la durabilité dans son nom. La majorité de ces fonds (2.730) appartient à la catégorie « Article 8 ». Le régulateur européen a remarqué que 534 fonds catégorisés comme Article 6, qui ne prennent donc pas en compte les critères ESG, portaient aussi des termes liés à l’ESG ou la durabilité. Cette incohérence soulève, selon l’Esma, des questions potentielles de conformité et demande une action imminente pour s’attaquer au greenwashing. Cependant, le régulateur a évité de publier une liste des termes d’ESG ou la durabilité utilisée par ces fonds, car « cela peut amener des acteurs à contourner cette ligne directrice en utilisant un terme différent pour le même concept ».